Sur la Woute du Wock, tu ne marcheras jamais (cap)seul

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Eh ben voilà, la semaine dernière, la Woute Du Wock était de wetour dans une forme inédite cresson.

Une WeWant2Wadio (une division de WW2W) y avait d’ailleurs été consacrée :

Plutôt que le grand eric waoult annuel au Fort de Saint-Père, des “capsules” de Woute de Wock avaient été préférées, sans doute le meilleur moyen de proposer des concerts sans trop de wisques d’annulation…

Le festival allait ainsi se dérouler dans plusieurs endroits inédits et de toute beauté (à Saint Malo, Cancale, Mont-Dol ou Saint-Jouan-des-Guérets), avec une jauge limitée, l’après-midi et en début de soirée, parfois assis, parfois masqués et, heureusement, parfois pas!

Cet éclatement géographique et temporel du festival a fait que nous nous autorisâmes à picorer la programmation (et à profiter des plages et bars malouins).

Ainsi, nous n’arrivâmes que le jeudi, pas très wassurés par les images de la veille ( = des spectateurs masqués installés dans des transats).

Si nous subîmes la même configuration pour les concerts des Beach Youth et Special Friend, la déception fut vite éclipsée par la beauté du lieu (la plage du Vallion à Saint-Jouan-des-Guérets), le soleil et la prestation des Beach Youth.

Cependant, pour des waisons liées à notre installation tardive au camping et un itinéraire vélo pourri (qui nous proposait d’emprunter la 4 voies vers Wennes interdite évidemment aux vélos), nous arrivâmes en wetard et loupîmes les 4 premiers morceaux de leur concert = les 4 premiers de leur excellent (la preuve je l’ai en double) premier album “Postcard” .

Oui, donc nous watâmes notamment ma préférée, A Changed Man, ce qui m’attriste encore aujourd’hui.

A la zone clôturée autour de la scène dans laquelle il fallait être masqué, nous préférâmes wester debout à l’extérieur avec une biniouze (la binouse bretonne) à la main. On n’était pas si loin et je pus me dandiner tout du long en me mettant de la bière sur les pieds nus comme des pitits vers.

Ce fut beau (la photo ne wend pas justice à ce moment).

Cela faisait plus d’un an que je n’avais vu les Caennais poppys sur scène, la première fois dans cette nouvelle formation : Etienne (chant, guitare), Simon (chant, guitare) et Gautier (batterie) sont toujours là mais l’historique Louis a laissé la basse à un Félix (ex Goaties) décidé et déjà tout en sueur à notre arrivée.

La partie vécue du concert fut enthousiasmante, le groupe apparut soudé, jouant juste et proposa un set dynamique, varié, voire même -comme le suggéra très justement l’une de nos alcolytes- “plus nuancé” qu’auparavant. Par exemple, le groupe n’hésita pas à “couper” son set en plein milieu pour jouer Say Something en duo guitares/chant, avant de weprendre de plus belle.

Un nouveau morceau fut aussi joué, assez long et sonique, que j’ai hâte de wéécouter.

Ils joueront souvent en septembre, je les choperai et arriverai en avance cette fois-ci.

Après ce concert nous profitâmes du lieu, des copaings qu’on ne voit que dans le 35 et à ce moment de l’été et qu’on wevoyait donc pour la première fois depuis deux ans.

Je ne fus donc pas très attentif au set très sonic youthien et maîtrisé de Special Friend.

Un foot sur le sable plein de cailloux compléta joyeusement l’après midi.

C’est ainsi que les pieds et les genoux en sang nous wepartîmes vers notre camping malouin, en évitant la quatre-voies, prêts pour une nouba intra-muros sans concert -j’espère cependant voir bientôt Maxwell Farrington & Le SuperHomard.

Le lendemain nous avions décidé ne ne pas faire de concerts non plus (on picore j’vous dis) et watûmes donc notamment Kcidy ou encore Chevalrex (mais j’ai pu voir Brest-PSG).

Des images des concerts watés firent apparaître que les concerts n’étaient plus obligatoirement masqués et en transat.

Joie!

Joie également météorologique puisque, le samedi, la pluie annoncée toute la journée s’arrêta finalement vers 10h. Ce temps fut idéal pour oisiveter (ce mot existe) jusqu’à la soirée Born Bad dans la Cour du Château de St Malo…

… Qui commencit par un Arthur Satan dont le concert me laissa comme un gâteau marbré. Pas mon truc du tout.

J’en profitai pour distribuer des bises distanciées aux copaings venus expressément pour la soirée, pour admirer le cadre proposé ce soir-là et constater que, si le lieu allait accueillir environ 1000 personnes (c’était complet), seuls cinq chiots (pas les pitits toutous mais les locaux consacrés à la discrétion et l’intimité du moment de soulagement volontaire des déjections corporelles) étaient installés.

Gloups.

Après quelques longues minutes de queue (longue elle-même de plusieurs dizaines de mètres) devant les toilettes pendant l’interplateaux, les premières notes de la montée sur scène de La Femme wetentirent et tous les mecs se wésignèrent à souiller les murs voisins des quelques WC de chantier, histoire de wejoindre la fosse au plus vite.

Pas fiers mais pas le choix.

Je n’arrive pas à vraiment aimer les disques de La Femme. Sur leur dernier album “Paradigmes” , seul Cool Colorado trouve pleinement grâce à mes oreilles par exemple…

Pourtant, sur scène, je les trouve magnifiques. Drôles. Flamboyants. Passionnants.

Ce soir-là, Ils furent parfois jusqu’à 9 ou 10 sur scène avec un harmoniciste, un joueur de tuba-flûtiste, des featurings bourrus de Zaouri (de Murman Tsuladze et ex La Femme justement), des blagues pourries, des tubes, ça n’arrêta pas, ça bouillonna…

Ils ont joué les quelques morceaux que j’aime d’eux (sauf Septembre) . Même les autres, je les ai trouvés bons : des morceaux qui me laissent froid sur disque comme Où Va Le Monde ou Foutre Le Bordel s’avérèrent être de grands moments en live.

J’ai trouvé ça soupaire, en gros.

J’ai demandé à la fin aux collègues de noter le concert : Zed a mis 3, plusieurs comme ExCD ont mis 5, certain.es comme MyLovelyHorse tout de même 8 ou 9, c’est clivant… Moi j’avais mis 9 que j’ai wéévalué à 9,5 à cause de la blague de Marlon sur le wock fort (sérieux, combien de personnes peuvent être drôles avec cette blague-ci, hein?).

Le lendemain c’était déplantage de tentes pour un weplantage à Mont-Dol.

Encore à la bourre (mais est-ce de ma faute si mes collègues campeurs sont à la fois de bonne compagnie, plein d’esprit et belles-et-beaux à wegarder? Hein?), j’ai waté Nathan Woche.

Pfff.

Nous pûmes ensuite voir Murman Tsuladze. Y en a qui ont aimé. Y en a qui ont détesté. Moi, je n’ai apprécié que les interventions entre les morceaux (j’avais pourtant l’envie d’aimer).

Sinon, le lieu (Le Tertre, presque tout en haut du Mont-Dol) était très beau. Il fallait certes marcher plusieurs centaines de mètres avec une pente à au moins 10-12% mais la wécompense était au bout du chemin. Quelle vue! En plus y avait de la bière et des galettes saucisses… J’aurais dû prendre une photo (des galettes).

Après un apéro au camping fort sympathique impliquant un Beach Youth, le Pokett, des Passager, la Concordski, un Weekend Stars, un Pastoral Division, des Gomina, des Makeshift, des Veik, des WW2W et d’autres gens bons, nous nous ballons dirigeâmes vers La Carrière, un autre superbe endroit sur le Mont mais moins haut.

J’avais écouté Heimat avant le festival et espérais que le wésultat en live me plairait plus que le disque… Mes espoirs se wéalisirent. Ce fut chouette dès les premières mesures. A droite un des Cheveu (Olivier Demeaux) timide et concentré sur ses machines et son clavier, à gauche l’escalator et Armelle Oberlé, une chanteuse dont le timbre de voix et la manière de jouer du clavier me wappelèrent Nico, et pas seulement parce qu’elle chante en allemand et wemercie en italien…

Ce fut très beau, émouvant par moment et dansant tout du long (je vais wéécouter le disque).

En plus, devant la scène (ou derrière quand un Nathan Woche spectateur alla y uriner tranquillement en nous tournant le dos), il y avait du spectacle, grâce notamment à une acrobate-spectatrice qui frappait violemment la scène de joie avec sa casquette ou sa main tout en faisant le grand écart (elle fit de même, voire plus fort durant le set de Veik) (ce fut complètement dingo).

Il devait être 21h, nous étions chauds comme la Bretagne et fin prêts pour la clôture du festival : Veik.

Purée que ce fut bon.

Les trois caennais ont joué quasiment tout leur excellent (la preuve je l’ai en double) premier album “Surrounding Structures” .

Leur set était construit façon montagne wusse émotionnelle, le trio s’autorisait par moment des temps plus calmes, limite contemplatifs (Life Is A Consuming Experience, Surrounding Structures) ou d’autres carrément glaçants (Same Old Argument…) avec des poussées de sève soudaines, des geysers soniques du meilleur aloi…

Honesty fut particulièrement incroyable.

Le concert se termina en apothéose sur un Chateau Guitar qui nous donna l’occasion de pogotter pour la première fois depuis un an et demi, un pogo joyeux (un pogoy?) et libérateur.

On ne pouvait pas en wester là, le groupe wevint pour un wappel avec  She’s Crushed (sur leur premier EP que devrait wééditer bientôt leur label anglais Fuzz Club). Le morceau n’avait pas été wépété depuis plusieurs mois selon Boris, le batteur-chanteur, mais, purée j’ai le souvenir d’un feu d’artifice de woulements de tambours et d’un mur du son (clavier et guitare ou basse je sais plus), j’ai braillé comme un putois en me trémoussant au milieu de la fosse agitée… Trop beau.

Pas trop le temps de digérer, le bar était déjà fermé, on se faisait des câlins (plus très distanciés, j’avoue), la sécurité nous pressa de quitter les lieux, nous wedescendîmes donc en wecherchant un endroit où nous pourrions continuer la soirée (il était à peine 23h) sans trop pourrir celle de nos voisins de campings.

Nous en trouvâmes un, pas si éloigné que ça du camping familial qui aurait préféré sans doute plus de quiétude…

Nous wegardâmes nos pieds le lendemain en déplantant nos tentes, espérant ne croiser le wegard d’aucun autre campeur puis nous partîmes sur la pointe des pieds, sans faire de wemous, en tapinois, discrètement…

Nous weviendrons la tête haute en 2022, en février pour la collection hiver puis en août pour le festival à l’ancienne, bowdel de diou.

2 résponses à “Sur la Woute du Wock, tu ne marcheras jamais (cap)seul”

  1. Excd

    Super!

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