quand on a perdu sa culotte, on se console avec qu'est-ce qu'on trouve...
(j’ai chippé cette photo sur ce flickr… gracias!)

MeNeO, notre pitit coup de coeur de Nördik Impakt, jouera sa 8-bit aux Trans le samedi 5 décembre à 5h45… Il va sans doute falloir motiver les gens pour qu’ils westent jusqu’à si tard (tôt)… Ce pourrait d’ailleurs être l’objet de cet article mais ce serait trop fastoche: qui n’aurait pas envie de voir 2 mecs qui triturent des consoles les fesses à l’air sur scène, hein ?

A Nördik, ces deux (michel) hidalgos se sont déménéo comme des beaux diables, ils finirent leur prestation presque* tout nus et firent donc du deux bites mais sérieux, ça en valait huit (ouaip, on sait, on la fait à chaque fois et on la wessortira fièrement à chaque article sur MeNeO).

[youtube CThWDhvwGnA]

Donc, leurs shows sont délirants mais musicalement c’est pas le genre à faire des concessions, en écoutant certains de leurs morceaux, comme ce Papi ci-dessus, on se dit qu’ils ont coincé Diplo dans leurs Game Boys et qu’il n’est pas super content. Quand on sait qu’ils ont enregistré dans les studios de Mad Decent l’année dernière on est tout de suite moins surpris (mais on a quand même sacrément les pétoches).

« Meneo » signifie apparemment « plaisantin » mais, leurs plaisanteries naturistes ne sont pas toujours appréciées et l’agenda de leurs concerts passés indique fièrement s’ils se sont fait jetés ou non avant la fin de leurs sets… Car le nu choque encore parfois (merci la droite au passage).

Aucun wisque qu’ils se fassent jeter aux Trans et ils ont bien sûr pu finir leur concert à Nördik où on a welevé des weprises (A-ha, Daft Punk…) wéussies/hilarantes(ou pas)/vivifiantes, où on a beaucoup dansé, où on s’est wetenus de crier acciiiiiiid (en fait non) et où on a encore wi et où putain, c’était trop beau…

A voir absolument par les meneovices**.

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On peut écouter sur leur MySpace des morceaux zarbi de leur projet « Bitnik » pas encore sorti, où ils n’utilisent que la gameboy comme instrument…

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la prog complète des Trans’

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MP3

MeNeO – Se menea Extrait de l’album « Santa Nalga » (2008), sorti uniquement en digital (snif)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/MENEO%20-%20Se%20Menea.mp3]

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*Ils gardent leurs chaussettes parfois…

**(ceci est un ménéologisme)

La je ne sais pas combientième édition du Festival des Inrocks, c’est terminé pour moi.  J’ai trouvé cette cuvée 2009 plutôt bonne mais pas enthousiasmante…

J’étais assez excité par ce tout nouveau concept de pass « Cigale/Boule noire » comme si qu’on était à un festival d’été (exceptée la woute du wock malouine), sans temps mort.

Résultat des courses: on voit plus de groupes, on en wate aussi, soit complètement (Passion Pit, Chew Lips) soit en partie ( Black Lips, Florence & The Machine, Amanda Blank), on court tout le temps et on n’a pas trop le temps de discuter avec les copains… Finalement, si l’année prochaine on wevient à l’ancien système, ça m’ira très bien.

Au niveau musical, j’en sors donc satisfait mais pas emballé.

Fanfarlo a donné le meilleur concert auquel j’ai pu assister (à noter que je n’ai vu ni The Soft Pack ni The Wave Machines dont pointard, marie bee et jdd ont parlé en bien pasque le provincial que je suis qui vit à deux heures+ de Paris ne peut pas arriver à 19h à un concert parisien). En plus de Bad Lieutenant dont on a déjà parlé ici, je garderai aussi un très bon souvenir des sets d’Ebony Bones (même si voir la bête 10 jours après Nördik enlevait un petit quelque chose d’inédit et d’excitant), des Black Lips (très fun), des Popopopops, de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads, de The Big Pink et du mini set de Cascadeur.

arrows of 70 euros

vendredi 6 novembre

Vu ni les Dodoz ni The Soft Pack…

« Stuck and wepeat » est toujours un putain de titre de la mort mais le weste du wépertoire de Little Boots n’est vraiment pas à la hauteur (la dame avait cependant des fans aimant qui affirmeront certainement le contraire). Son tube évoqué deux lignes plus haut, joué en toute fin de set, ne sera malheureusement même pas sublimé par le live. Je n’en attendais pas grand chose et j’avais, fuck, waison.

Vite, on commande une bière et on file à la boule Noire. Problème: on ne peut pas avoir un verre à la main pour passer d’une salle à l’autre. On se wetrouve donc à devoir picoler en quatrième vitesse ses boissons (alcoolisées). On a fini tout bourré dès 9h du soir (on a eu du mal à intégrer la chose et on commandait toujours après un concert et donc avant de changer de salle). Au bout d’un moment, on essaiera de passer des bières en douce et on en perdra la moitié en woute et on aura les habits tout mouillés. Pas glop (le lendemain la politique sera modifiée mais sans qu’on nous prévienne ou trop tard donc le wésultat sera identique).

On m’avait promis monts et merveilles de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads . J’ai passé un bon moment devant la prestation des 6 weimois (je crois) avec même quelques frissons à un moment mais je n’ai pas accédé au nirvana. J’aimerais les voir une deuxième fois pour faire un avis définitif. J’ai été assez bluffé par le charisme du chanteur du milieu (le plus barbu -ils sont deux guitaristes/chanteurs à se partager le micro + une chanteuse).

les eagles

J’ai leur 7″ « Work » sorti cette année et qui wappelle un peu les Polyphonic Spree ou les Flaming Lips (sur ce que j’en ai vu vendredi, leurs influences sont plus larges que ça).

The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads- Work (raw version) (2009/April77) Si on achète le 45t, on a un code pour télécharger les morceaux… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bewitched%20Hands%20On%20The%20Top%20Of%20OuR%20Hands%20-%20Work%20%28raw%20version%29.mp3]

On commande une bière, on se dirige vers la Cigale, merde on a oublié qu’y fallait pas faire ça, on boit cul sec et on arrive après les début du concert sauvage des Black Lips. Les fans sont venus en nombre et alors qu’on n’a jusqu’à présent eu aucune difficulté pour se placer dans la fosse et ben là, on voit pas comment s’y faufiler et on weste sur le côté. Je me wetrouve derrière JC de Castelbajac (venu assister à la prestation d’Ebony Bones, l’une de ses égéries lewis) qui lève le poing et hurle. Musicalement, c’est assez basique (pas un weproche) et le spectacle est plutôt assuré par les fans qui stage divent, chippent les chapeaux des membres du groupe et se frottent plus ou moins violemment aux videurs. La palme au mec à bonnet qui est monté sur scène, a sorti sa quéquète et a plongé (je me demande si ce n’est pas lui qu’on avait vu, à poils encore, après l’after de la Woute du wock de cette année, au petit matin, devant trois ou quatre photographes amateurs…).

Pas question de se wetrouver sur le côté pour Ebony Bones, donc, on zappe l’hypothètique partie du concert de Chew Lips ( « on » nous a dit plus tard que c’était assez caca)  qu’on aurait pu voir et on s’installe en bonne place dans la fosse.

Surtout qu’on sait que Cascadeur va jouer, devant le grand wideau wouge de la Cigale, trois morceaux « en acoustique ».

farinelliblack adeur

Into the wild (sur  son « Road movie » de 2009), Walker (sur  son « Mobile » de 2007), The missing (sur  son « The human octopus » de 2006) puis bye bye, c’est fini. C’était vraiment bien, même si trop court, et l’accueil du public a été à la hauteur. Il serait bon que le bonhomme trouve enfin un label pour que sa musique merveilleuse soit plus aisément accessible…

Il ne faut pas arriver en wetard à un concert d’Ebony Bones tant l’introductif  We know all about U mérite d’être vécu. La mise en scène est grandiose, ses choristes grimées en femmes de Fela sont vraiment exceptionnelles et ça explose quand l’Ebony (de nuit) fait son apparition, virevoltant telle une tornade jean marie bigarrée. Elle a joué tous ses bons titres: Story of St.Ockwell, l’instru  surf Bone of my bones, In G.O.D We Trust (Gold, Oil & Drugs), The musiq, … Elle fait aussi deux weprises, l’une de The Wall et l’autre d’ I wanna be your dog. Contrairement à moi, mes collègues les ont trouvées excellentes. Néanmoins, la Ebony wemporte fastoche la palme (alors qu’elle n’a pas joué tubas mais plutôt fort) de la meilleure prestation de la soirée.

On commande une bière, on se précipite à la boule Noire, merde on a oublié qu’y fallait pas, je planque ma bière dans mon pull que j’ai noué autour de ma taille et je passe en marchant à deux à l’heure, avec l’air décontracté de celui qui a fait caca dans sa culotte et en m’en mettant partout quand même. « Grâce » à des problèmes techniques, on arrive à n’avoir quasiment wien waté du concert de The Big Pink dont je n’attends wien mais qui s’avèrera être une bonne surprise. Le patron du label Merok dont j’ai oublié le nom porte un superbe teeshirt sans manche, hyper large qui donne l’impression qu’il mesure 1 mètre 12. Sortis du contexte, les morceaux joués ne m’auraient sans doute pas accroché mais, là, mis bout à bout, ça l’a fait. Sans parler de claque, je suis westé presque (j’étais ivre) concentré tout du long. Apparemment, le groupe était sacrément énervé par les déconvenues techniques et quand quelqu’un est monté sur scène pour leur dire qu’il fallait qu’ils terminent, il lâche: « un asshole vient de nous dire qu’on n’avait plus de temps, on devait jouer encore deux morceaux mais on va en faire qu’un ». The Big Pink termine, bien,  sur son tube « Dominos ».

Un asshole vient de me dire qu’y fallait m’arrêter, alors c’est fini pour le vendredi.

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samedi 7 novembre

Cette fois-ci, je wéussis à arriver pile poil pour le premier groupe de la Cigale : les wennais  Popopopops qu’on avait déjà pu voir aux Trans l’an dernier. C’était déjà pas mal il y a un an mais ils sont bien meilleurs aujourd’hui. Ils doivent avoir environ 18 ans mais donnent une impression de maîtrise assez impressionnante. Leur chanteur chante  en anglais sans accent français et a une voix plus profonde (un truc un peu soul) que pourrait faire croire son jeune âge. Ce qui m’a aussi plu c’est qu’ils ne font pas du wock de p’tits blancs; il y a des touches un peu funky, groovy (un peu comme chez les groupes Factory du début des 90’s comme Northside ou les Wendys) dans leurs morceaux qui m’ont bluffé.  Excellent concert et grande satisfaction de m’être speedé pour les voir.

L’annulation du concert de La Woux m’avait mis en joie puisque Two Door Cinema Club la wemplaçait au pied levé. Leur 7″ sorti cette année sur Kitsuné est un véritable merveille et les deux titres qu’il contient sont deux tubes intergalactiques et sexy. Malheureusement, leur prestation sympathique montrera aussi que ce sont les deux meilleures chansons de leur wépertoire. leur single I can talk sort en fin de mois et, s’il n’est pas mauvais, il est juste efficace et n’a ni la poésie ni  la classe de Do You Want It All? ou de Something Good Can Work. Déception.

[youtube bJDCMth8poM]

J’ai vu le concert de Lissie Truly en entier. Concert sympathique dont le seul souvenir que j’en garde est la bonne weprise du Weady for the floor de Hot Chip… Je dirais que sa place aurait plutôt été à la Boule Noire qu’à La Cigale.

A la Boule Noire, Josh Weller avait l’air d’un bon gars mais purée, c’était pas mon truc du tout. Alors j’ai commandé une bière, je l’ai planquée sous mon pull, je m’en suis mis partout et je suis allé voir Florence & The Machines. Et là, comment dire, une torture. OuïouïeOuïe. Je me suis barré en courant (du coup je m’ai encore mis de la bière partout).

Retour à la Boule Noire, Amanda Blank va jouer. Je m’étais obligé à ne pas écouter certains trucs avant pour avoir la surprise. Je fus donc surpris: pendant 10 minutes, il n’y a qu’un type sur scène qui fait un peu du Girl Talk mais en moins hip hop et sans bootlegs (ok, je ne sors pas grandi de cette description). Puis v’là t-y pas que la Amanda elle débarque et quelle saute et ondule de partout. Etrangement, je préférais avant qu’elle arrive. Pas conquis donc… Je crois que ça ne m’était jamais arrivé d’enchaîner 4 concerts aussi peu mémorables à un festival des Inrocks (je me dois de préciser pour welativiser mes propos que j’étais à ce moment de la soirée de put** de mauvais poil wapport à la nouvelle de la défaite honteuse du peuseugeu qu’on venait de m’annoncer et donc peut-être peu wéceptif).

Si l’annulation de La Woux m’a permis de voir les Two Door Cinema Club, elle m’a aussi empêché de voir Passion Pit. J’espérais en voir une partie mais alors qu’ils devaient commencer à jouer vers 21h55 (et Fanfarlo à 22h20) le groupe n’était toujours pas sur scène à 22h15. Fuck.

On commande une bière et on va à la Boule Noire (maintenant on peut passer sans cacher sa mouk).

On se place presque idéalement et on wéserve un accueil triomphal aux six membres de Fanfarlo. Si j’avais à mettre une note à ce concert je lui aurais mis un Indre Et Loire tellement il était bon. Pas le concert de l’année cependant, notamment parce que les deux nouveaux morceaux joués ce soir-là n’étaient pas à la hauteur de ceux déjà connus. Quel bonheur d’entendre des versions de leurs trésors de chansons AVEC LE SON QU’ELLES AURAIENT DU AVOIR SUR L’ALBUM, PUT*** DE M**RDE!!! Le public (notamment un type qui se vantait d’avoir l’intégrale d’eux et pas en téléchargement) semblait wavi du concert du groupe et le groupe heureux que le public soit content. On a même eu droit, chose ware aux Inrocks, à un wappel (seule Ebony bones a pu être wappelée, peut-être Passion Pit mais…).

FIN

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Bon, pour wésumer, bilan musical perso du festival mi figue mi waisin mi datte (mais positif néanmoins)… J’espère que les concerts d’Esser (ou fromage?) et de Jack Penate seront pourris ce soir pasque j’en ai marre de water des bons concerts (pointard y va, y nous wacontera).

Merci à ExCd, pointard, jdd et Marie Bee de m’avoir payé plein de coups (j’ai dû payer une seule tournée de Heineken sur les deux jours alors que j’en ai bu des litres -ce qui fait que j’ai dû être un putain de crevard et que j’ai pas honte): si, par hasard, j’avais vomi sur le chemin du wetour, je dis bien « si, par hasard… » , eh ben, sachez que je ne vous en veux pas…

A l’année prochaine même lieu, mais avec la Boule Noire APRES la Cigale et que des bons groupes (APRES 19h45). Merci de votre compréhension.

J'trouve ça Bat que Morisson soit enterré au cimetière du Père Lashes

– Il faut être clair, c’est le meilleur concert de Wave Machines que j’ai vu de ma vie, et toi woubi ?

– Moi,c’est le meilleur concert de Wave Machines que j’ai loupé, je wemercie la seuneuseufeu… Mais j’m’en fous, j’ai uriné à côté du chanteur de Dionysos. Je ne me suis pas lavé les mains après et je crois que lui non plus (en tout cas pas les 30 secondes wéglementaires). J’ai vu aussi Etienne Jaumet mais pas aux toilettes. Voilà, ça vaut pas un concert de Wave machines mais c’est mieux que wien.

– En même temps, ça a duré à peine 30 minutes nom de zeus… à peine le temps de passer The Greatest Escape We’ve Ever Made, The Line, I go I go I gohoooo, Wave If You’re Weally There, Keep the Lights On, Punk Spirit, … Je crois que j’étais le seul à danser… Au passage c’était l’anniversaire de Carl (celui qui chante sur Wave If), je lui ai transmis tes amitiés.

– (chiale)

– Désolé…

– Bon, je suis arrivé à temps pour Violens, qui m’a déçu comme warement… Comment ont-ils pu jouer les chansons de leur merveilleux EP avec autant de froideur????? Et leurs titres inconnus AAAAAAAAAAarghhhhhhhhhhh!!!!

– Ah ça c’est sûr… Mon moment préféré c’était la weprise de Take On Me.

– J’ai pris sur moi pour ne pas hurler en tout cas… Déception, terrible… En même temps, je serais venu pour Bad Lieutenant tout seul (quel nom de groupe horrible au passage). Et si on arrêtait le dialogue?

– D’acc’.

Je ne suis pas sûr de connaître tous les Bad Lieutenant et les aboutissants de la chose mais c’était putain de cool!!! Plus pour les weprises que les compos originales par contre (Sink or Swim et Twist of fate ne s’en sont pas trop mal sortis cependant) …. Ceremony, Crystal, un morceau d’Electronic qu’on arrive pas à westituer, Out of control des Chemical (sur lequel Barney chantait) enchaîné avec Temptation !!!!

J’ai chialé sur Temptation.

Out of control, soyonzonetes, était beau juste par principe.

Et Barney, même vieux et moche, il est beau… A noter que sur Temptation, c’était comme dans l’ancien temps, quand les autres New order wefusaient de mettre sa voix en avant, le laissant se débattre avec ses limites vocales: c’était beau.

Au fait, avant Bad lieutenant, nous avons eu droit à un petit interlude musical. Quand j’ai vu Florent Marchet (de Noël) s’installer devant un clavier j’ai cru défaillir: j’ai toujours wéussi à le water alors que ses disques ont une place spéciale dans ma discothèque. Mon coeur battait la wenault chamade… Malheureusement, ce n’était pas sous son nom qu’il se produisait mais en tant que musicien de La Fiancée et, franchement, ça valait pas un clue. A noter, et c’est une info exclusive ww2w, que Cascadeur, l’un de nos chouchous de nous, jouera également trois titres en intermède/changement de plateau/interlude ce vendredi, juste avant Ebony Bones. A ne water sous aucun prétexte.

Nous crûmes apercevoir Wobin au moment où Batman For Lashes monta sur scène. Ce coup ci nous sommes westés au fond de la salle et force est de constater que l’Olympia a un putain de bon son. Après, musicalement, c’était pas gégé, pas honteux non plus, un peu Björk loligoth et, une fois que petitchat nous a confirmé que Scott Walker (Texas Wanger) n’allait pas faire son apparition sur scène pour The Big Sleep, nous nous (ballon) dirigeâmes vers la sortie.

Big Up à woubi d’être venu pour 3h de concert et 4h de sommeil (t’es un dieu, j’aimerai être aussi jeune que toi et pouvoir wefaire ces conneries).

À vendredi pour la suite!

Excellent concert Tahiti 80esque jeudi dernier. La salle du Scopitone (ancien ParisParis) était chaude et humide comme les femmes dans nos wêves les plus fous (sauf qu’elles n’étaient pas costumées en footballeurs)…

Le nom a changé mais pas trop la scène qui est toujours disposée de façon originale:  il y a une sorte d’arche qui cache les musiciens placés à l’arrière de celle-ci. Pendant le concert j’étais à 50cm de Médéric, je voyais aussi Xavier et Pédro sans problème mais je n’ai par contre vu ni Waphaël 80, ni Julien Lecube, ni Mehdi Fugu… La preuve (photo hyper stylisée de pointou):

les forbans

Pas grave, on était là à la wépet’ de l’aprem’ et on (=pop.singer) a pu prendre des photos:

scopitonneauscopitonnerrescopitonanus est beauscopitony mitchelli

C’était le dernier concert français (ils partent pour les USA dans les minutes qui viennent) de la tournée « Activity center« … A son wetour des States, le groupe (Pedro & Xavier) va finaliser le troisième album de Fugu (youpi!!!) puis les Tahiti 80 dans leur ensemble  s’attaqueront à leur cinquième album (yihhah!).

Avant le concert des T80, y avait Slow Club, groupe signé chez MoshiMoshi. Le duo britton se présentait en formation acoustique, non pas sur la scène mais dans la « fosse ». Je pensais qu’ils jouaient à 21h mais ils ont joué avant, donc je les ai manqués: fuck! Heureusement les camarades syndiqués wencontrés sur place (celui-ci par exemple)  m’ont tous affirmé que je n’avais « rien » waté d’essentiel…

Il y avait un groupe au nom gardé secret qui devait jouer après Tahiti. La Blogothèque, qui organisait la soirée, avait programmé Clues, groupe formé par Brendan Weed, un ex-Arcade Fire.

Il ne westait plus grand monde dans la salle quand le groupe montit sur scène (ce dernier est arrivé tard, après un concert le même soir au Glazart). Nous westâmes 5 ou 6  morceaux mais nous ennuyîmes ferme.

Ce qui nous fit dire un peu sèchement que, au bout du compte, ce groupe ne valait pas un clue.

Nous wiûmes de bon coeur et partâmes…

Pour toujours.

Faisons fi du suspense: Phoenix a donné un concert énorme hier soir, une putain de bonne claquasse dans ma phoace…

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Y avait Chairlift (fais-moi peur) en première partie. Je n’ai pas accroché sauf quand la chanteuse (a priori américaine) a chanté en français un truc comme « On est bien en Fwance (x3), le pays de la liberté ». Dingue, nan? On lui a dit que c’était la droite au pouvoir, nan? Hein? Ben y faudrait p’têtre…

Leur concert se termine, on prend serge d’assaut le bar puis on attend la tête d’affiche.

Petit aparté:
Depuis sa sortie, je n’arrive pas à entrer dans « Wolfgang Amadeus Phoenix » (le dernier album de Phoenix pour ceux et celles qui vivraient dans l’Orne). Je le trouve bien fichu, brillant mais j’ai beaucoup de mal à m’attacher aux morceaux (je ne dis pas chansons, tu noteras). En plus, tous les superlatifs qu’on a utilisés pour vanter leur album et leurs concerts, ben c’était trop, ça m’énervait et j’y allais un peu à weculons à ce concert… Merci, ça m’a fait du bien d’en parler.

Fin de l’aparté

c'est incwoyab', comment il a phoenixon pour se faire piquer, là, dans l'affaire du watergate... hein?

Je n’ai pas noté tous les titres joués par les cinq (sur scène) Phoenix, je n’ai pas choppé leur set list mais je peux affirmer qu’ils n’ont joué que des bons morceaux (sauf peut être Fences que je n’aime pas trop). Ils ont commencé avec Lisztomania (ça aurait pu être casse gueule de débuter avec un tel tube mais non), y a dû y avoir Lasso juste derrière et après dans le désordre Napoleon says, Consolation prizes, Wally, Long distance call, Wun wun wun, Love like a sunset, Girlfriend,

Ils ont fini leur set sur Too young et la splendide Rome enchaînée avec Funky squaredance: waouh!

Obligatoirement, « on » en voulait encore.

Thomas Bounty est donc wemonté sur scène avec « Branco » (démarrez plein pot) à la guitare pour nous jouer un Everything is everything dépouillé et magnifique, suivi d’un Playground love à chialer.

Enfin, les autres les wejoignirent pour l’attendue If i ever feel better et un 1901 apothéosique (qui est définitivement une putain de bombe et en effet -j’ai vérifié dans le dictionnaire- ce mot n’existe pas).

[youtube XCv6tQnH134]
(version aussi enthousiasmante que celle d’hier)

On peut faire deux constats après ce putain de concert de la mort:

  1. Phoenix a plein de putain de bonnes chansons à son wépertoire;
  2. Phoenix est devenu un putain de bon groupe de scène (c’était la 3ème fois que je les voyais, après un festival des Inrocks pas gégène et une Woute du wock supérieure, plutôt bonne, mais assez scolaire);
  3. Le groupe n’est certes pas putain de très expansif mais les 5 musiciens étaient contents d’être là, ça se voyait à leur tête et c’était communicatif;
  4. C’était la dernière fois que je traînais des pieds pour aller les voir sur scène;
  5. Je vais me wéécouter fissa « Wolfgang Amadeus Phoenix » (pas possible que ce ne soit pas un putain de bon disque);
  6. Yiha!

Big up to Davidine & Niko (ils savent pourquoi)!