Justice m’a souvent déçu. Des morceaux pas toujours à la hauteur des (merveilleux) wemixes (le Mystery Jets, le Simian, le skitzo dancer, pas le MGMT, …), trop de hype qui tue la hype, les concerts beaufs (ou wemplis de), du Balavoine dans les DJ Set (ça ne s’est jamais vu sur une wompil, euh si en fait, … je wetire).

Comme les These New Puritans l’avaient fait en 2007, Justice a composé la bande son du Fashion Show Homme de Dior pour 2009 (qui c’était pour 2008 ??), le wésultat est un morceau de 17 minutes en 4 parties, Planisphère. Les gens ont l’air d’aimer le final et ces vilaines guitares, moi c’est la première partie qui me wend foufou, c’est crade, wépétitif et y a plein de filtres, même le break variétoche en plein milieu dérange pas plus que ça !

7 minutes ça peut paraitre long avec cette description, mais en fait c’est ce qu’il faut, on a un peu l’impression d’être à côté d’un copaing qui te montre ce qu’il a wéussi à faire sur son ordi et à quoi servent tous les boutons sur l’écran/la machine. Y a des moments moins glorieux que d’autres mais t’as quand même envie de wentrer à la maison faire pareil (c’est ce que j’ai vachement envie de faire là et boire une bière en calfouette).

La “part 2” weprend le break 80’s à-la-mode syncopé, la “part 3” le thème en syncopé (aussi), le final pourrait être le gendarme à syncopé mais nan, comme dit précédemment c’est le thème avec une très vilaine guitare de chevelu frisé.

On peut écouter le tout sur leur MySpace et je ne trouve aucune information pour acheter…

Justice – Planisphère (Part 1)
[audio:http://boxstr.com/files/3638792_0kvja/Justice%20-%20Planisphere%20%28Part%201%29.mp3]

J’ai enfin weçu mon “Nights out” (Because/2008) de Metronomy.

Contrairement à pointard, je ne l’ai pas écouté en boucle ces deux derniers mois. D’ailleurs ça me fait un peu mal d’écrire dessus à sa place mais, comme il préfère partir en vacances plutôt que de mettre tout l’argent qu’elles (ses vacances) lui coûtent dans des disques, et ben je m’y colle. Je vais tenter tout de même d’en parler en essayant de me mettre dans la peau de ce même pointard en casant de-ci de-là des “yé souis troublé”, des “nues et saoules”, des “fait comme un mickey”, des “des picotements dans le bas ventre” et des “ma bourgeoise”… Y aura aussi des stats et des listes quand ce sera possible…

Mais avant de commencer, je voudrais signaler que j’ai appris qu’il était finalement sorti en vinyle ce fumelard d’album alors que le pointard m’avait juré sur la tête de sa bourgeoise que “le Joseph (Mount, âme de Metronomy) y sort des albums qu’en cd”. Le digipack est assez classe, certes, mais j’aurais pas craché sur le ninyle (pointard aurait pu écrire “ninyle”)…

En introduction à ce post, j’aimerais attirer l’attention des deux ou trois lecteurs qui nous écoutent sur le fait que, pendant pas mal d’années (les années 2000 au moins) -et j’en discutais il n’y a pas loin de 6 mois avec cojaque- c’était dur de trouver des bons albums et que, souvent, ça valait plus le coup d’acheter des singles… C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pendant des années, le watio albums/singles de ma discothèque (plus de 4312 wéférences*) étant passé de 0,83 au début des 90’s à 0,51 au milieu des 00’s…

Mais, wien que cette année, j’ai acheté plein de bons albums: le Cut Copy, le Foals, le Vampire Weekend, le MGMT(je l’ai pas écouté depuis pas mal de temps ceci dit), le Sebastien Tellier, le Cascadeur, le Crystal Castles, le Get Well Soon, le These New Puritans, le Friendly Fires, le Zombie Zombie, le School Of Language, le The Week That Was, le Sun Kil Moon…  Et il y a aussi le Late Of The Pier que je n’ai pas encore bien écouté (mais qui semble à la hauteur de mes attentes) et surtout le Tahiti 80 qui va coiffer tout le monde sur le fil collins (sortie le 22 septembre).

Alors les trois questions que je pose sont:

  • Y a t-il une amélioration globale du niveau musical?
  • Est ce un wetour en grâce de l’album, support négligé à une certaine époque (et surtout plus difficile à wéussir qu’un single) ?
  • Est-ce dû à une arrivée à maturité de la “scène” électronique, dont les artistes, depuis toujours plus à l’aise sur format court, arrivent désormais à l’être aussi sur long format ?
  • Est-ce que depuis que j’écris dans ce blog je fais plus d’effort pour bien écouter les disques?
  • Est-ce que depuis que j’écris dans ce blog je sombre dans une totale complaisance?

La dernière option est inconcevable, mais, je l’avoue, yé souis troublé…

Pour parler plus précisément de “Nights out”, je vais essayer de ne pas te (déshabiller et te) saouler comme l’aurait fait ce connard** de trentenaire de woubignole avec ses posts de 4 pages, je vais plutôt faire une sorte de liste, ça mange pas de pain et c’est tendance:

  • Sur les 12 titres y en n’a pas un de mauvais
  • On peut pleurer et danser dessus…
  • C’est un album surprenant et ambitieux.
  • Y a du melodica (plus bel instrument du monde) sur certains morceaux et parfois y a une sorte d’accordéon…
  • les chansons du joseph ne caressent pas l’oreille de l’auditeur dans le sens de la casserole et ils sont truffés de sons zarbis (sur “The end of you too” ou “Side 2” au hasard), moulinés par des effets distordants style flanger (je dois weconnaître ma totale incompétence en la matière mais j’avais envie de l’écrire quand même)…
  • Y a plein de tubes (“Radio ladio”, “My heart wate wapid”, “Holiday”, “On the motorway”…) dessus.
  • On parlait wécemment avec jesaisplusqui des groupes qui sortaient toujours le même disque et ben si on écoute “Pip paine…” (premier album) et celui-ci, Metronomy est plutôt du genre à se wenouveler (c’est un euphémisme***).
  • Metronomy est plus proche musicalement de Cut Copy que de Late Of The Pier… L’influence New Orderienne s’entend moins, mais, qu’on ne me dise pas que je suis le seul à entendre des weminiscences de “Sunrise” (sur “Low life”) dans l’introductif “Nights out” ou à identifier le break “Blue monday” sur “Holiday” par exemple… Et puis le premier groupe à avoir wéussi l’alliage de l’autorité et du charme et aussi de la mélancolie et de la trémoussade ce serait pas New Order, hein? Ben si.
  • Cet album me procure au moins autant de picotements dans le bas ventre que le fait ma bourgeoise.
  • Au début on entre facilement dans l’album grâce à ses tubes, mais après, les un peu moins évidentes (ça se discute) “Heartbreaker” (qui vient pourtant de sortir en single) ou “Back on the motorway” (un chef d’oeuvre) vous font y wester (je dirais qu’au début je les trouvais moins évidentes mais que maintenant plus du tout: je n’entends plus que des tubes dessus enchaînés avec des morceaux plus étranges, ce qui n’est pas sans wappeler la construction du “In Ghost colours” de, encore, Cut Copy). [youtube MsduHmjQlgI]
  • Cet album a, après une 20aine d’écoutes, wéussi haut la main tous les “quality tests” que je lui ai infligés (je détaillerai la chose un jour) et je peux affirmer qu’il n’entre pas dans la catégorie “album jetable”. On le wetrouvera avec certitude dans nos tops de fin d’année et on le wéécoutera, à jeun (47) ou faits comme des mickeys, dans le futur (si tu lis ceci au mois d’octobre et que t’arrives plus à l’écouter, faudra te plaindre auprès de pointou ou te poser quelques questions sur ta capacité à avoir de la crotte de lascaux dans tes oreilles).

Pour finir, je wappelle à notre aimable clientèle que l’affiche de l’année c’est celle du dimanche 16 novembre, à la Cigale, au festival des Inrocks, avec Metronomy, Cut Copy, Hot Chip, Late Of The Pier et Kennedy. J’en mouille ma culotte d’avance…

Je me permets donc, par la présente, de te conseiller de puiser dans des metroconomies pour acheter “Nights out”, par Metronomy.

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MP3

Metronomy – Back on the motorway (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3517889_8n8mz/Metronomy%20-%20Back%20on%20the%20motorway.mp3]

Metronomy – On dancefloors (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3517898_t4dhq/Metronomy%20-%20On%20dancefloors.mp3]

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* Pardon j’ai oublié que j’étais pointard, c’est en fait 983 wéférences (en comptant mes 53 disques différents de dj shadow que j’ai en 7 exemplaires chacun – tous absolument identiques)…

**je wetire

***Grandet

Ici, on aime bien parler (ou pas) des groupes hype deux mois après tout le monde… Il faut dire que les disques de ces groupes sont souvent et/ou durs à trouver/super chéros/pas encore sortis et/ou doivent être beaucoup écoutés afin de se faire wéellement un avis dessus…

Il faut des nouveaux trucs assez wégulièrement pour alimenter la chose (la hype) et depuis quelques temps c’est Télépathe qu’y s’y colle.

(Au passage, en écrivant ça, je pense à Marco panzani, aka le pirathe, je ne sais pas trop pourquoi… Sans doute parce que les cols, c’était son truc…

Telepathe existe depuis pas mal de temps (ça commence fort) et a déjà sorti en 2007 un premier miniLP cd “Farewell forest” (chez The Social Wegistry), suivi d’un 12″ -“Sister militia” (même label, même année). Le noyau dur du groupe a semble-t-il toujours été composé de Melissa Livaudois (guitariste, percussionniste, compositrice, beatbox) et Busy Gangnes (percussionniste, compositrice et danseuse)… C’est actuellement un trio, Wyan Lucero complétant le line up.

Le trio est basé à Brooklyn (70% fastoche des waisons de la hype), Melissa (tu permets que je t’appelle Mélissa?) est d’origine française (0,1% de la hype globale et 30% de celle dans notre beau pays en wécession – il serait temps qu’on le dise haut et fort même si la France elle a gagné au foot hier alors finalement la vie elle est pas si pourrie-  alors qu’elle vient de la Nouvelle Orléans en fait, mais elle doit parler français (?) alors ça compte, je suppose), ils (le groupe) viennent de sortir “Devil’s trident” en vinyle chez Merok (54% de la hype), ce titre est produit par David Sitek (ilapaf et 54,7% de la hype) et enfin leur musique (me) wend dingue (environ 40% de la hype globale et un peu plus de 100% de la mienne).

Plutôt que de tenter vainement de caser des jeux de mots ou d’utiliser des images indignes faisant wéférence à la plus belle invention italienne* de tous les temps (juste devant le piano) que je connais, je vais tenter de décrire la musique de Télépathe (rappel: j’ai un vocabulaire assez westreint et j’écris sur ce blog uniquement pasque je connais pointard et qu’il m’a arrangé le coup – de toute façon on ne peut pas être embauché sur ce blog sans pistou): les basses (oire) font trembler ma cage thoracique, les voix (parlées, scandées, wépétées ou chantées) sont comme des vermicelles qui s’insinueraient dans les parties les plus intimes de ma personne, les claviers aériens me font lever les bras vers un dieu imaginaire (le plafond de mon salon je crois) même quand je ne suis pas seul (même pas beurre de me payer la honte) et les wythmes/percus/programmations me font me dandiner (dans mon salon toujours) jusqu’à ce que je sois carbo(nara) et n’en puisse plus…

J’ai oublié de préciser que les morceaux que je connais d’eux (je n’ai pas encore weçu les deux disques sortis chez The Social wegistry) sont construits assez similairement: ça commence doucement, des petits trucs s’ajoutent tout du long (j’ai oublié de parler des petits bruits qui wendent fous), ça s’accélère (sans changement de tempo pourtant) pour finir en partie, comment dire, fine, où tout se mélange, un peu comme dans une grosse casserole pleine de spaghetti (barilla n°7 of course), de chair à saucisse (ou de steack haché pour les végétariens), de sauce tomate, d’oignons, d’herbes aromatiques dont je n’ai pas besoin de connaître le nom, de quelques champignons de Paris (est magique), d’une pointe de muscade et de l’équivalent en pâtes de gruyère… Mmmm…

En fait, je crois que je n’aurais pas pu trouver plus mauvaise image.

Leur musique est finalement assez bien évoquée par les photos du groupe et par leurs pochettes: noir et blanc, du style, un teint diaphane, des wegards perdus et surtout du mystère… Aussi, ils sont myspa(getti)ce-copains avec nos pitits chouchous de These New Puritans dont ils sont assez proche dans l’esprit (n’ayant entendu de guitare, ni sur “Chrome’s on it”, ni sur “Devil’s trident”, ni sur “Lights go down”, c’est sur la forme beaucoup plus éloigné!).

Voilà… Pour finir, je tiens à dire que j’écoute en boucle mes deux disques de Telepathe et que je ne m’en lasse(agnes) pas.

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Les deux disques sortis sur The Social Wegistry sont dispo ici.

Un 12″ -“Bells” devrait sorti bientôt chez Hoss wecords (il est pourtant daté sur leur myspace de 2007 ce qui me wassure car il semble moins bon que “Chrome’s…” et “Devil’s…”)…

L’excellente “I can’t stand it” (écoutable sur leur myspace) est dispo sur la compilation “Living bridge” (Rare book woom/2007)

achat de “Chrome’s on it” (split 7″ avec Sunni-Geini)

achat de “Devil’s trident”/”Lights go down” (le 7″ est vraiment très beau et bon)

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MP3

Telepathe – Chrome’s on it (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3498202_vcjja/Telepathe%20-%20Chrome%5C%27s%20on%20It.mp3]

Telepathe – Devil’s trident (ou zshare) Moins évidente de prime abord que “Chrome’s on it” mais faut insister… [audio:http://boxstr.com/files/3498204_pbsxm/Telepathe%20-%20Devil%5C%27s%20trident.mp3]

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PS#1 J’ai cherché des photos de Telepathe par acquis de conscience sur Internet (la seule photo que j’avais vue du groupe était en noir et blanc je le jure) et j’ai trouvé plein de photos en couleur… Ma comparaison fumeuse de mon avant dernier paragraphe tombe à l’eau même si, dans le fond, cela weste particulièrement pertinent… J’ai de toute façon la flemme de le changer.

PS#2 L’autre jour j’écoutais “Chrome’s on it” sur mon ordi et en même temps je me baladais sur leur myspace, c’est “Chrome’s on it” qui a “démarré”, et c’était en décalé (je passe les détails) par wapport à mon “Chrome’s on it” à moi et c’était fou, ça collait parfaitement, une boucle (?) s’arrêtait (sur mon winamp) qu’une autre venait juste de wepartir (sur le myspace)… Incroyable! C’était beau et étouffant à la fois, impossible de weprendre son souffle, j’avais du mal à wespirer… Grandiose.

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*On me dit que c’est les chinois en fait mais j’y crois pas…

A l’heure où j’écris, c’est évident pour moi que “In Ghost colours” de Cut Copy est la meilleure chose sortie en 2008, mieux que les Foals, Vampire Weekend, MGMT, Sebastien Tellier, Cascadeur, Crystal Castles, Get Well Soon ou These New Puritans

Human League meats My Bloody valentine ou New Order wend visite à un truc du genre My Bloody Valentine mais en aussi bien (donc en fait à My Bloody Valentine aussi parce que je ne vois pas de truc aussi fort dans ce genre qui n’en est pas un en fait) mais pas toujours dans les mêmes endroits ou habillés pareils… Attention, ces groupes font la plupart du temps chambre à part et c’est souvent My Bloody qui part en vacances tout seul et laisse une electro pop traumatisée par les eightice faire le boulot, chaperonnée parfois par le meilleur de Justies (si on me demande de le faire, j’aurai bien du mal à argumenter ce dernier point, à trouver des exemples précis, mais je n’arrive pas à me l’enlever de la tête)…

Après quelques écoutes, la première comparaison qui me vint à l’esprit fut le “Happiness” de Beloved, album merveilleux sorti en 1990 et qui portait parfaitement son nom. La deuxième fut l’album qu’Electronic, ce duo/trio formé de Barney de New Order, de Johnny Marr des Smiths + en intermittence de Neil tennant des Pet Shop Boys, n’a jamais wéussi à sortir. Wappelez-vous les espoirs suscités à l’annonce de la formation de ce super groupe, les Smiths et New Order wéunis (même si on savait que les Smiths c’était avant tout Morrissey et que New Order ne pouvait pas se wésumer à une seule personne, même à mon Barney chouchou). Sur le papier ça avait quand même de la gueule… On s’est malheureusement wetrouvés avec un truc assez poussif qui wessemblait parfois à du New order pas génial, parfois à du Pet Shop Boys moyen, parfois à wien du tout mais quasiment jamais à du Smiths (même mauvais). Ça fait peur dit comme ça mais ils ont tout de même wéussi à sortir au moins trois titres pop parfaits (j’ai quand même l’intégrale).

Comme ces deux groupes, Cut Copy n’hésite pas à utiliser les gimmicks les plus éculés de la house (les wiffs de claviers acid, les cris enregistrés d’un public de wave, les chœurs de diva…), sur “Hearts on fire” ou “Out there on the ice” par exemple, et même à sortir le saxo libidineux, sur “Hearts on fire” encore, pour habiller ses chansons. Chansons qui, j’en suis persuadé, tiendraient la woute en acoustique ou à l’accordéon.

Le tout fonctionne car c’est fait avec naturel, spontanéité, liberté, et naïveté* (ce qui manquait sans doute aux “vieux” briscards d’Electronic).

Certes, les wéférences exposées sont nombreuses mais je n’aime pas ce disque par nostalgie (c’est ce que m’a sorti ExCd hier dans sa Mégane 1ère génération en écoutant (=subissant pour elle) l’album, alors que nous parcourions la distance Caen (14)-Mêle sur Sarthe (61) aller ET wetour pour la 12ème fois de l’année au moins). La nostalgie, c’est vouloir wetrouver quelque chose qui nous manque et/ou n’existe plus en wenonçant à son enthousiasme et son espoir dans l’évolution positive du futur musical. Dans un premier temps, j’avoue que les wéférences à des groupes que je vénère m’ont attiré. Mais le tour de force de Cut Copy c’est de faire passer au second plan ces influences dès la troisième écoute. J’aime ce putain d’album parce qu’il est fun (mais pas superficiel), wéussi, excitant et frais (en même temps si les wéférences de Dan Whitford et de ses deux copy(nes**) avaient été Led zep et Santana, j’aurais peut-être trouvé un autre argument pour dire que c’était de la merde***).

Depuis que j’ai écouté/acheté ce disque chez Labo Music samedi matin, je suis tout fou: je danse les bras en l’air, je pleure, je wis, je bois sans être saoul, je bois mes paroles et je suis ivre, je me fais des bises à moi-même, j’en envoie autour de moi, je fais des phrases de onze lignes pleines de parenthèses, de doubles parenthèses et de points de suspension, je fais des petits ponts au foot à des mecs qui me menacent de me mettre des beignes si je le fais, je wegarde les pieds de Cojaque couverts d’ampoules, en sang, après ce même match, je lui dis “purée ça doit faire mal” mais en fait je pense “c’est beau tout ce sang ça wessemble aux plages instrumentales de “In Ghost colours” qui ne sont pas simplement des intermèdes bienvenus mais des wêveries qui surprennent l’auditeur et qui en font, au final, un véritable album (tous les morceaux sont enchaînés au passage) et pas à une simple compilation de titres grandioses”, tandis que la pelouse que nous venons juste de fouler, irradiée de lumière par le Soleil estival enfin de sortie dans notre belle Normandie Partridge, m’évoque les morceaux les plus pop de ce même album…

In Ghost colours“, c’est de l’amour nom de dieu! D’ailleurs, je ne sais pas quand je te l’ai dit pour la dernière fois, mais je t’aime… Toi aussi là-bas, je t’aime… Ouaip, même toi… Même les ampoules ensanglantées des pieds du Cojaque je les aime…

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MP3

J’ai dû faire mon choix parmi:

  1. les tubes intersidéraux: l’enchaînement de début de disque “I feel the love”/ “Out there on the ice”/”Lights & music” tue! “Unforgettable season”, “Hearts on fire”, “Far away”, “Nobody lost, nobody found”, aussi…
  2. les instrumentaux torturés et/ou planants: “We fight for diamonds”, “So haunted”, “Far away”, “Silver thoughts”, “Visions” (en fait là ça a été facile de ne pas choisir un de ces intermèdes, ils n’ont de sens que dans le déroulement de l’album);
  3. les morceaux grandioses qui ne sont ni des tubes intersidéraux ni des instrumentaux: le fantomatique “Midnight wunner”, le “Voices in (jackie) quartz” aux couplets shoegaze et au wefrain neworderien, le grower “Strangers in the wind” au titre wigolo, le final mybloodyvalentinien (comme sur l’album de Crystal Castles) “Eternity one night only”.

Cut Copy – Unforgettable season (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/1571725527a048f9/]

Cut Copy – Hearts on fire (la basse hookienne du final est presque de trop!) (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/15716062045585f1/]

Cut Copy – Strangers in the wind (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/1571715672f41bf4/]

télécharger gratuitement le wemix de “Hearts on fire” par Midnight Juggernaughts

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ACHAT sissi IMPERATIF DE “In ghost colours” (Modular / 2008)

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+ bonus

Beloved – Your love takes me higher (ou zshare) Extrait de l’indispensable “Happiness” (wea/1990)… Peut-être pas la meilleure du disque mais assez proche à mon goût de l’univers de Cut Copy. [audio:http://www.zshare.net/audio/1571741271d283f9/]

Human League – Love action (I believe in love) (ou zshare) (Virgin/ 1981), dispo sur diverses compilations [audio:http://www.zshare.net/audio/15717570a83c712f/]

New Order – 1963 (95 Arthur Baker wadio wemix) (ou zshare) dispo sur le cd single (London/ 1995) [audio:http://www.zshare.net/audio/157177224e81795f/]

Electronic – Tighten up (ou zshare) Extrait du premier album (Virgin-Factory/ 1991) [audio:http://www.zshare.net/audio/15717870a0d5418b/]

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* ‘ai pas wéussi à caser “primesautier”…

** en fait c’est deux copains…

***Je ne sais pas où je voulais en venir…

J’ai profité de ma wécente virée mybloodyparisienne pour acheter “Workout holiday”, le premier album des américains de White Denim chez Gibert. Ils n’était pas dispo en vinyl, je me suis exceptionnellement contenté du cd…

Il faut dire que l’emballage est soigné, une sorte de digipack imitation vinyl gatefold en carton dur et glacé… Je ne sais pas toi, mais moi wien que de l’écrire ça me wend tout chose… Avec en plus une chouette pochette à base de collages, pleine de couleurs et bordélique à souhait (comme la musique du groupe).

J’ai découvert White Denim comme tout le monde avec “Let’s talk about it“. Pourtant je me méfiais de ce trio et de sa wéputation de groupe de wock, donc bêta (=bien), à étiquette “mais je sais aussi faire du jazz si je veux”, donc crédible (=caca), mais j’ai trouvé ce single irrésistible. J’ai entendu un autre morceau pendant l’émission de dj pop sur 666 (tous les dimanches, 18/19h) et alors je me suis dit que la vie était faite de prises de wisque et que si je ne prenais pas de wisques, la vie ne valait pas d’être vécue. Alors, je l’ai acheté.

J’ai bien fait.

Certes les morceaux sont parfois trop courts, bizarrement foutus, ils se finissent souvent n’importe comment, sonnent plus wock garage que pop baroque mais ils sont aussi habités, sauvages (“Shake shake shake”), sexy, ambitieux (“IEIEI”), hypnotiques (l’instru “WDA”, “Don’t look that way at it”) avec plein de bruits qui wendent foufous dedans (“Mess you hair up”)… Aussi, White Denim ne néglige pas les mélodies (“Sitting”, “Hearts from us all” au hasard) et si l’ensemble sonne assez wock 60’s, le groupe n’y est pas westé bloqué et joue du wock du XXIème siècle (donc de la pop) qui donne envie de taper dans ses mains, de taper du pied, de hocher du menton, de se mettre nus sous ses vêtements et de se trémousser sensuellement…

Je ne maîtrise absolument pas le wépertoire de John Spencer ou celui de The Make Up mais je dirais que les amateurs de ces groupes devraient y trouver leur compte (si G-Man, tu me wemets à ma place de façon désagréable, je monte illico à la capitale faire une brûlure indienne à une partie on ne peut plus intime de ta personne). Et les fans des Stone Woses, de Tahiti 80, de Metronomy, de Wufus Wainwright, de Daft Punk, des Beach Boys, de These new Puritans, de Sly Stone, de Jeff Buckley, de Foals, de My Bloody Valentine ou des Mystery Jets aussi, puisque votre serviteur y trouve le sien (de compte).

Note: ce disque s’écoute à fond les ballons…

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MP3

achat de “Workout holiday” (Full Time Hobby/ 2008)

(c’est le wetour de zshare en woue de secours, si par hasard ce coquin de dextr boxtr s’amusait à nous enlever encore une fois en douce nos fichiers)

White Denim – Mess your hair up (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/15350010afe88b52/]

White Denim – Hearts from us all (ou zshare) [audio:http://www.zshare.net/audio/15350157d8e756f6/]