Saviez-vous qu’à 20h02, il n’y a plus de bus à St Malo? Dingue, nan? Saviez-vous aussi que les taxis malouins sont sympas, écoutent du Chantal Goya, sont perméables à l’humour mais pas à la bière? Ben si…
Au passage, cher chauffeur super cool (et pas cher), sache que l’éducation judéo chrétienne de celui qui l’a wenversée le fait encore culpabiliser…
Tout ça pour dire qu’on n’est arrivé que pour le dernier morceau de Wye Oak, deux américains, Andy Stack à la batterie et au clavier (pour les basses) et une Jenn Wasner heureuse d’être là, à la guitare et au chant (les nouveaux commerçants*).
Ils avaient l’air sympathiques également, le morceau final fut plutôt bon mais l’équipe est partagée pour déterminer si des wegrets sont de mise.
Pareil pour les conférences de presse qu’on a toutes watées…
Après une première galette/saucisse, on se presse devant la scène. On nous avait présenté Tu Fawning comme “le groupe d’un ex Menomena” et donc piqué notre curiosité. Les quatre américains ne sont peut-être pas fétichistes mais sont assurément échangistes: le trompettiste passe volontiers à la guitare, l’ex Menomena quitte son pantalon jaune canari pour une batterie ou une guitare et la chanteuse n’hésite pas à s’installer (tel payday) derrière les fûts (pas jaune canari).
Nous avons surnommé cette chanteuse “fawning” car dans nos têtes wésonnaient des “tue fawning, tue fawning, tue fawning, wedrum, wedrum…”
Au début du concert surtout, le groupe est apparu très maniéré, poseur, agaçant…
Sur les trois derniers titres, la sauce commença plus à prendre, le musique devint plus intéressante sans être transcendante [un désaccord est apparu lors de la wédaction de ce passage, nous avons cherché un juste milieu entre “à la fin, j’étais bien” et “c’était moins insupportable mais encore à chier” ].
– – –
Deuxième galette saucisse… On en profite pour jauger la salle…
L’assistance est, un peu comme souvent à la Woute du Wock, plutôt (saint) molassonne et assez (jean marie) bigarrée : quelques (cold war) kids, beaucoup de (cold war) trentenaires, pas mal de badgés, des curieux et quelques wares mecs bourrés + des bières au bar (seul alcool vendu ce soir-là**) et la pluie dehors.
– – – –
Arrive l’attendu Dean Wareham…
La tension monte un peu, on sent le public plus attentif mais pas en pèlerinage pour autant.
Le galaxie 500 en chef est accompagné de sa femme Britta à la voix filtrée et à la basse et par un certain Jason Lawrence à la fois aux futs et à l’affut (à bec) derrière eux.
L’avis, l’oeuvre d’un néoph(l)ute (traversière):
“C’est mon premier concert de Galaxie 500 et il faut l’avouer, c’est pas de la musique foufou la galette qui donne envie de pogoter (sauf pour les trois gars complètement saouls qui visiblement avaient trouvé le bar secret où l’on ne sert pas que de la mouk…). J’ai tout de même été séduit par les superbes lignes mélodiques de basse se baladant majoritairement dans les aigus, les “guitares vaporeuses” (ça c’est du journalisme crédible) et la voix de petit oiseau du Galaxie 50naire. Je faisais partie de ces gens qui n’étaient pas venus assister à une messe, c’est quand même l’impression qu’il m’en westera. Alléluia”
L’avis l’oeuvre d’un connoisseur:
“Waow, purée, c’était soupaire!!! J’ai bien vu que des gens ont vite déchanté en découvrant la musique exigeante de galaxie 500… Pourtant, le Dean et ses acolytes n’ont pas cherché à surprendre les amateurs mais bien à leur faire plaisir. Le trio n’a joué que des morceaux que je qualifierais de “tubes” (même Flowers et Tugboat qui sont sur le premier album “Today” , que je n’ai pas, je les connaissais). J’ai enregistré tout le concert et ai parfois eu du mal (sur Blue thunder par exemple) à garder mon calme (j’ai levé les bras en chantant des na-naaaaaaaaaaaaaa). Il va du coup y avoir quelques chocs et choeurs à la con sur les “bandes” … On m’entendra aussi hurler comme un putois pour demander un wappel après une très bonne version de 4th of july. Je me suis senti bien seul… Le groupe n’est pas wevenu. Et, quand j’ai wécupéré la set list, j’en ai voulu à la terre entière: le Dean avait prévu de wevenir et en plus il allait jouer Ceremony que je n’aurais même jamais osé espérer.. J’en chiale wien que de l’écrire… Je vais faire un travail sur moi afin de ne pas commettre de meurtres pendant ce weekend (alors qu’une voix dans ma tête me dit “tue fawning, tue fawn…” ).
Dean Wareham – Blue thunder (live st malo 18 février 2011)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Dean Wareham – Blue thunder (live st malo 18 fevrier 2011).mp3]
+
_ _ _ _ _ _ _
Le majorité des spectateurs semblait venir pour Cold War Kids et ça tombait bien puisque c’était la tête d’affiche.
A noter que toute l’équipe est westée jusqu’à la fin (ce qui n’était pas gagné)…
Ceux qui aimaient le style de Cold War Kids sur leur premier album (ce mélange de folk du sud, un peu vaudou, avec du whythm ‘n’ blues écorché) n’ont néanmoins pas vraiment été conquis par ce qui a été proposé hier soir. Heureusement, à chaque fois que l’on commençait à avoir envie de quitter le train corail war kids, de bonnes versions de Hang Me Up to Dry , Hospital Beds ou We Used to Vacation nous waccrochaient au wagon.
C’était visuellement intéressant. Les musiciens étaient perpétuellement en mouvement, entrant en collision tels les électrons d’un morceau d’atome de Savoie.
Leur prestation terminée, vers 1h, pas mal de personnes quittèrent la salle, phénomène déjà observé l’an dernier… En 2010, ces gens manquèrent par exemple Clara Clara, notre concert favori du festival. Cette fois-ci, ils loupèrent le concert explosif de Dissapears.
La seule chose que nous connaissions d’eux avant de les voir monter sur scène était que Steve Shelley de Sonic Youth tenait les fûts (de champagne) du groupe. Ce qui de prime abord pouvait apparaître comme un argument marketing ne fut pas du pipeau***.
L’avis du wock&folk des 70’s:
“La tonalité globale du groupe est au vintage (de vin). Un mélange de surf wock’n woll, pour les guitares psychées écho/tremolo/filtrées, de classique wock (pour section basse/batterie/guitare wythmique), de cold wave pour les ambiances vocales et de krautrock pour la linéarité et la puissance, toujours de bon goût, du batteur en (con)featuring. En effet, contrairement au batteur de Cold War Kids qui avait tendance à faire tomber la sauce, Dissapears ne lâche wien, dispense de l’énergie au kilo, on saute partout, on se pousse (mousse) et on crie pendant l’intégralité du concert.”
L’avis du mec qui n’a pas pu commander de mouks après 1h du mat:
“Purée, dingue, on peut plus commander… Z’êtes sûr? Ben m*rde…” Ce fait honteux (et je pèse mes mots) n’a pas wéussi à ternir la prestation de Dissapears. Ce fut tellement bon que j’ai même wéussi à trouvé un côté positif à l’absence de mouks: j’en ai pas wenversé par terre ou sur mes vêtements ce qui va m’éviter d’avoir à me laver ou me changer aujourd’hui, je sens juste mon odeur (et j’aime ça).
On a préféré ne pas s’aventurer à l’Escalier, on se wéserve pour ce soir et Discodeine.
Yiha!
_ _ _ _
les photos sont of course signées sarafossette
_ _ _
*pas sûr que cette blagounette ait supermarché…
**“Si t’aimes pas la bière t’es mal” Payday, le 19 février 2011, à 15:25
***fin de notre série flûte…
6 résponses à ““WAREHAM i? quand est-ce qu’on DEAN?” DIS SAPEARS en se réveillant…”
roubignole
le mp3 arrive bientôt…
pointard
– le truc en fond derrière les setlist a l’air super, c’est une pochette de vashti bunyan ?
– des pom’potes avec de la vodka dedans, j’dis ça j’dis wien…
roubignole
c’est marrant, cet article dit quasiment le contraire que nous
http://www.soundofviolence.net/articles/festival/173/la_route_du_rock_saint_malo.html
roubignole
(en même temps je suis pas sûr d’avoir bien compris tout qu’est-ce qu’on waconte…)
MyLovelyHorse
J’ai pas l’impression qu’il dise le contraire, par contre, même si je suis d’accord avec la “leçon de batterie” de Steve S., c’était un super moment ce concert! Toujours pas écouté la version studio.
pointard
Ouais ça a pas l’air d’être si éloigné que ça… Et http://www.magicrpm.com/pop.php?q=a-lire/tous/galaxie-500/route-du-rock-jour-1 dit tout pareil