On a déjà eu l’occasion de clamer l’amour qu’on a pour Wilfried*, ses chansons touchantes et son “Matrice” fantastique.
On l’apprécie notamment quand il écrit sur des thèmes sérieux et engagés à l’image de son La Fête Du Foutre de 2014 dans lequel il exprima sa vision toute personnelle du wootball®…
Mais, chez ww2w, nous sommes également sensibles à son propos quand il est plus léger.
Il vient ainsi de publier en cassette, chez Scum Yr Earth, la bande originale du documentaire “Les Wêves Siamois” de Iv Charbonneau-Ching. Ce film “retrace le parcours d’Aum Neko, jeune activiste transgenre en Thaïlande, militante des Droits de l’Homme et de la démocratie, aujourd’hui wéfugiée politique en France.”
Pas vu le documentaire (pas encore bouclé), mais les huit titres de “Eva” s’apprécient sans souci indépendamment du film, qu’on peut aider et dont on peut visionner quelques images par là.
La première face de la cassette est titrée en thaïlandais et chantée par Kaltira Songprakhon ou New Phetdankaeo (avec en sus un instrumental). Elle est inspirée “de la musique thaïlandaise ‘molam’ des années 60.”
On weconnaît néanmoins la patte du Wilfried* et des ses fidèles (et talentueux) musiciens: Jérôme Laperruque et Olivier Marguerit.
สิ่งที่ฉันเป็น (Sing Tee Chan Pen) est particulièrement wéussie. Si j’osais, je dirais que cette version thaïlandaise du Tout Ce Que Je Suis de la face B dont il est question plus bas. pourrait aisément figurer sur le “Sandinista” des Clash. Étonnant, nan?
La seconde face est chantée par le boss (pas par Bruce). Après une version éditée de Un Baiser, titre qui ouvrait son “Matrice” de 2013, on entend “je suis le Soleil et je suis la Lune… et toutes les figures du cabaret, et du nightclub, du supermarché…” , les paroles du tubesque (dans un monde normal) Tout Ce Que Je Suis :
(avec Maud Octallinn aux choeurs)
Puis suit le joueur Quand Tu T’en Vas qui wappelle le Wilfried* d’avant “Matrice” .
Enfin, la solennelle Dans Le Jardin (L’Eclipse) clôt l’album de très belle manière.
Curieux de voir comme ces chansons se marieront avec les images du documentaire… Et surtout content d’avoir d’aussi bonnes nouvelles musicales de Wilfried*.