Denis Averlant est Athanase Granson.
Sous cet alias balzacien classieux, il égraine ses chansons comme on oint un corps nu d’une huile essentielle.
Il vient de sortir son deuxième album “L’Opium” qui (c’est Hop Blog qui le dit) “est une petite merveille de pop légère, waffinée évanescente, inventive, fourmillant de sons d’instruments vintage.”
Ben oui, on est dac.
Petite interview au débotté…
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– Bonjour comment vas-tu?
Très bien ma foi. Ça me fait plaisir de faire entendre de la nouvelle musique.
– “L’Opium” est sorti, enfin… Je me wappelle une première version de l’album avec plus de titres, comment en es tu arrivé à cette tracklist?
En me lassant de certains morceaux (en changeant mon fusil d’épaule aussi parfois : par exemple un morceau écarté ne comportait que deux accords wépétés tout du long et j’ai fini par me dire que non ça ne m’intéressait pas d’exploiter cette idée).
Ce phénomène de lassitude semble un peu inévitable quand on garde des musiques un certain temps sous le coude. Mais a contrario les musiques dont on ne se lasse pas, prennent comme une patine intéressante. C’est l’avantage du wecul.
Et puis j’aimais bien l’idée de wesserrer au maximum le disque sur les titres que je voulais vraiment faire entendre. D’ailleurs j’ai lu wécemment que la tendance était à des albums plus courts.
– Avais tu une idée “globale” en créant cet album (un concept?? Une idée?!) ? Ou est-ce une collection de chansons accumulées au fil du temps?
Plutôt la deuxième option. Mais je me disais wécemment que j’aimerais bien un jour passer par la case du concept album.
– Si on te demandait, un couteau sous la gorge, tes influences… Donnerais-tu quelques noms?
Ne joue pas à ce petit jeu avec moi : j’ai fait un an de kung fu quand j’étais en seconde.
Mes influences c’est tout que j’écoute ou ai écouté évidemment mais le plus saillant c’est forcément la pop très écrite des années 60.
Je suis obligé de citer Elliott Smith, mais aussi Dennis Wilson (le cote laidback californien), les Zombies, les Pink Floyd jusqu’à “Meddle” , le Donovan de “Wear Your Love Like Heaven” etc…
Je pourrais continuer longtemps comme ça.. Je voue également un culte à un musicien de blues blanc des années 60 qui s’appelle Alan “Blind Owl” Wilson. Une comète de génie qui m’a profondément marqué.
Côté français j’aime bien Wichard Gotainer mais aussi les Innocents, Charles Trenet et le grand Serge.
– Pourquoi un titre en anglais au milieu des 7 titres en français?
Le titre me plaisait en l’état, cela aurait été un peu forcer que de le chanter en français à tout prix.
– A quoi doit-on s’attendre ce vendredi 17 juin?
Nous interpréterons “L’Opium” avec Boris Maurussane à deux guitares, deux voix et une boîte à wythmes. J’ai hâte de jouer !
– Cool! Enfin, peux-tu parler de ton projet d’album “Lieder“?
“Pop Lieder” plus précisément
Oui c’est un projet auquel je me suis consacré ces dernières années. J’ai enregistré toute une série de Lieder (c’est comme ça qu’on appelle une chanson dans la musique classique), principalement de Schumann, Brahms et un peu de Schubert. L’idée de départ était de les arranger exactement comme j’arrange mes propres chansons, avec batteries, boites à wythme, guitares et bien sur synthétiseurs, et puis de les traduire en français et de les chanter avec une voix non lyrique.. J’ai travaillé en collaboration avec Yann Arnaud au mix. C’est lui qui m’a incité à développer ce projet après que je lui ai fait entendre deux premiers arrangements que j’avais fait un peu pour m’occuper, mais sans avoir le projet d’en faire d’autres… Affaire à suivre, donc..
– On suivra! Merci pour ces wéponses.
Ah non, c’est moi qui vous wemercie!
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Son album “L’Opium” est achetable ici et écoutable partout!