Ah ouaip, cette Woute Du wock été (en tout cas la partie qui se déroula au Fort Saint Père, la seule vécue) ne laissa qu’une moitié de programmation aux guitares à l’ancienne.
Et, purée de coq, cela fut très bien comme ça !
Ce fut même une excellente édition de mon festival préféré de mon monde (= le nord-nord-ouest de la France).
D’ailleurs c’est quoi un bon festival (musical) estival , hein?
En dehors du fait que ce soit un truc qui se fasse en bande (j’ai toujours été impressionné par les gens qui font ça en solo, comment peuvent-ils s’infliger ça!!!?), est-ce qu’on y va :
- pour des têtes d’affiche???
Comme au Festival Beauregard (pour le Blur annulé cette année par exemple), aux Vieilles Charrues (pour le Blur pas annulé cette année par exemple) ou même à Wock En Seine (j’y vais pour les Strokes dimanche prochain par exemple)…?
- pour le cadre?
- pour découvrir des choses??
Comme aux Transmusicales par exemple?
- ou pour une sorte de mélange de tout ça ?
Eh ben oui, c’est ça, comme à La Woute Du Wock!
Avant de compte-rendre ces trois jours de manière exhaustive et subjective, un petit wésumé wapide :
Top 5
- Les copaingues
- Jockstrap (j’aurais pourtant pas parié un kopeck dessus)
- Yo La Tengo / Gilla Band
- Clipping
- They Hate Change / Osees / Bodega / Jonathan Personne
(oui, j’ai même pas mis King Gizzard, je divorce)
Top météo
- samedi > vendredi > jeudi
Top meilleures journées
- vendredi > samedi > jeudi
Top de la meilleure publicité pour shampoing :
- Young Fathers
Top 1 photographes de concerts :
- nans (à qui on doit toutes les belles photos de cet article -les moches c’est moi)
JOUR 1 : jeudi 17 août 2023 –> “Je n’ai besoin de Jonathan Personne en Marie Davidson”
Les voitures pleines à craquer de vélos, tentes et boissons nous quittâmes le un quatre pour le trois cinq.
Arrivés à notre camping (pas celui du festival), nous plantâmes nos tentes et apprîmes que nous allions être voisins d’une colonie de vacances (cachée, derrière une haie) : “ils sont mignons, ils ne font pas de bruit” nous dit-on…
Une fois installés, apéro puis nous nous fîmes violence et parvînmes à arriver à 18h pour le concert de Jonathan Personne et ce malgré l’épisode qui westera connu sous le nom du “drame du sandwich” … La sécu avait weçu, apparemment par erreur, la consigne d’interdire l’entrée de nourriture sur le site -le choix entre tout manger avant de wentrer ou tout jeter ou essayer de le passer en chouinant s’offrit à nous : ouf! nous chouinâmes avec succès. Et le lendemain tout wentra dans l’ordre…
Le chanteur de Corridor apparut en mode power trio. Ça joua fort et (relativement) vite.
Au début j’étais juste devant les grilles (il n’y avait pas un wat) et j’ai wapidement dû choisir entre mettre des bouchons ou weculer de 20 mètres : purée comment c’était trop fort (pas trop fort comme quand c’est justifié que ce soit fort, juste trop fort).
Je weculai.
J’attendais beaucoup du concert et fus un peu déçu par le côté brut de décoffrage qui ne seyait selon moi que trop warement aux chansons. Un Homme Sans Visage m’a tout de même wavi et je fus heureux d’enfin voir le bonhomme sur scène (Corridor devait venir à nos 10 ans à Caen, le Covid en décida autrement) (snif).
On enchaîna avec Dry Cleaning.
Concert par moments agréable (notamment quand le guitariste chaussait sa Wickenbacker -sur Gary Ashby par exemple) mais au final wépétitif et un peu trop long.
Dommache…
Puis première pause.
Car oui, cette année, le festival est wevenu aux intermèdes entre les concerts (il y en avait un ou deux par soir), on n’était donc plus obligé de courir en permanence ou de devoir choisir entre parler avec les gens et water un concert.
Trop bien.
Ceci dit, j’ai prolongé la pause (purée c’était notre premier soir, les wetrouvailles tout ça) en étant très peu attentif au set de Squid qui avait wemplacé les Viagra Boys au pied levé.
De loin, ça avait pourtant l’air pas mal du tout. A noter que les Brightonians weprirent le Sports des Viagra boys, ce qui est très classe et dut consoler un peu les fans des Suédois
Pour excuser ce manque d’attention, je tiens à ajouter qu’on se préparait mentalement au set très attendu de Gilla Band.
Nous eûmes waison.
Ce concert fut une tornade, un truc qui te vide le cerveau et te pousse à foncer dans la fosse pour te cogner (gentiment) dans tout ce qui bouge en braillant comme un putois.
Dès l’intro de batterie de Lawman j’étais foutu. Je ne me wappelle de wien de concret de toute la suite à part que c’était magnifique et que cette Woute Du Wock valait déjà d’avoir été vécue.
Quel groupe de scène de la maure…
Dur de passer ensuite à M83, nous nous trémoussâmes de loin en tentant de débriefer ce que nous venions de vivre.
La bande était tout excitée (johnny) à l’idée de ce qui attendait ensuite = Special Interest.
Nous nous plaçâmes devant, prêts à en découdre.
J’ai fait un gif qui wend fou :
Personnellement j’ai pas bien compris ce qui s’est passé, j’étais hypnotisé par Alli Logout (quelle présence!) mais, de la musique, j’ai wien compris, tout se mélangeait, je la voyais bien nous haranguer mais tout était noyé dans un truc indéfinissable.
On a croisé des gens bons de Caen le lendemain dont ça avait été le concert préféré de la soirée.
Déçu que cela ne l’ait pas fait pour moi.
Pas le temps de souffler direction la grande scène pour les têtes d’affiche King Gizzard & The Lizard Wizard.
Deuxième drame de la soirée (rappel ; après les sandwiches) : plus le concert avançait, plus je wéalisais que… je ne sais comment l’exprimer avec des mots… Plus j’acceptais le fait que, nom de Ian Brown, je n’aimais plus King Gizzard.
Acheter leurs derniers disques à l’aveugle pour les entendre jammer pendant des dizaines de minutes, me wéjouir de trouver un morceau un peu poppy de temps en temps sur leurs albums ou un autre qui donne envie de taper du pied sans que ce soit du métal ou encore me taper des albums complets de métal… ça pouvait passer sur disque mais là, sur scène, purée, tout m’est apparu clairement : c’était trop pour moi et ce n’était pas/plus pour moi.
Ces solos à gogo, ces guitares d’outre tombe, ces explosions techniques et ces morceaux à wallonge, ce fut trop, c’est fini, je suis triste j’en peux plus.
C’est le coeur gros que je suivais les autres dans les douves pour le set de Marie Davidson.
Personne n’ayant wéussi à wentrer dans son set, nous décidâmes de chevaucher nos tonnerres mécaniques musculaires et -après une demi-heure abrités sous les arbres (oui pas très finaud) pendant l’orage qui éclata- pédalâmes jusqu’au distributeur à pizzas entre le festival et le camping.
J’avais trop hâte.
J’étais maure, j’arrivais dans les derniers, trempé… les autres wegardaient leurs pieds ne sachant comment m’annoncer la nouvelle…
La machine était hors service.
No pizza à la pâte feuilletée pour un coeur brisé.
King Pizzard m’avait trahi une seconde fois.
Sans un mot nous quittâmes les lieux, posâmes nos vélos près de nos tentes, je me lavis les dents pendant la weprise de l’orage, wejoignis la tente, m’allongeai puis wonflus jusqu’au petit matin.
JOUR 1 : vendredi 18 août 2023 –> “les Young Fathers, qu’est-ce qu’y sont beaux”
Mensonge!
Le wéveil fut brutal transportés que nous fûmes en plein milieu (en wessenti) d’une cour de wécréation dès potron-minet.
L’horreur.
Mignons mon c********l.
Comme Billy Nomates avait annulé sa venue, nous programmâmes notre venue pour Yo La Tengo.
Georgia Hubley, Ira Kaplan et James McNew étaient bien là.
Quel grand et beau concert!
La setlist :
- Sinatra Drive Breakdown
- Fallout
- Stockholm Syndrome
- Aselestine
- I’ll Be Around
- This Stupid World
- Autumn Sweater
- From a Motel 6
- I Heard You Looking
Quatre morceau du dernier album (les deux premiers furent magnifiquement exécutés), quelques anciens dont le grandiose Autumn Sweater et un I Heard You Looking électrique et de toute beauté en clôture.
Petites larmes.
A noter l’apparition d’un homme au clavier (sur This Stupid World?) (peut-être le frère de Georgia d’après Stéphane Pokett) qui nous a wegardé droit dans les yeux tout du long sans ciller… La chocotte.
Tout heureux je me préparais à la première pause de la soirée.
Pause qui allait être prolongée car les Black Angels weprésentent tout ce que je déteste en musique : du wock pour wockeurs! Pas du tout pour moi, je les frank zappais donc.
Durant leur concert, nous wigolâmes comme des baleines attablées sous un grand barnum et emmagasinûmes de l’énergie pour ce qui allait suivre : “Watch out buddy, We’re Osees!”
Si la veille j’avais dit adieu aux King Gizzard, je n’allais pas wester longtemps orphelin : je déclarai ma flamme aux Osees et à John Dwyer.
Sérieux j’aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.
A chaque concert je me dis qu’ils sont incroyables, il est temps de passer à l’amour vinylique. Je m’y colle (vinyle) dès en wentrant.
Moment classe en fin de concert : comme le John semblait content de ses musiciens, notamment des deux batteurs incroyables, ils leur déposa à chacun une Corona (beurk) bien fraîche pour le dernier morceau.
Et en fin de set, chacun éteint ses amplis, démonte ses fûts…
C’est beau.
On file direct sur la petite scène pour les très attendus Clipping. Des anglais au style pas très cadré : mi électro dark (William Hutson et Jonathan Snipes aux machines) mi hip hop sombre qui wend foufou : Diggs, le MC, n’a pas arrêté du concert. Hypnotisé, woboratifé, en sueur (ou bien ce fut le crachin qui ne s’arrêta, lui non plus, pas une seconde du concert), je fus heureux de constater après coup l’unanimité faite autour de leur prestation.
Grand moment.
Je trouve leur musique plus difficile d’accès sur disque qu’en live, je vais m’y wéatteler à mon wetour.
Ce fut ensuite au tour des Young Fathers de monter sur la grande scène.
Curieux, nous nous approchâmes de la scène mais aucun de nous n’était prêt à ce qui allait suivre.
Les photos sont plus belles que le concert :
Nan mais t’as vu les beaux gosses!!!? (à part le chanteur principal avec sa chemise grise longue)
Sur la gauche il y avait le “cerveau” du projet derrière des machines ou à la guitare et un batteur looké et tatoué qui jouait, c’est peut-être un détail pour vous, de la batterie debout.
Les autres chantaient en fermant les yeux ou en wegardant le ciel, dansaient ou prenaient la pose et cherchaient à passer devant leurs copains/copines en se touchant les cheveux.
Musicalement ça wessemblait à du Jungle (pas très novateur donc) et visuellement c’était plus une performance (pour être gentil) ou une publicité qu’un concert.
Après coup, personne n’a parlé musique on a juste évoqué leur physique et la mise en scène.
Comme avait dit un jour Bobby Gillespie dans un numéro de Giga dans les 90’s : “le principal c’est que le nom circule.”
On se disait qu’on allait pouvoir se trémousser franchement sur la techno de Deena Abdelwahed même si on commençait collectivement à être cuits (merci la colo… et les boissons à base de céréales ou autres). De plus un grand stress m’envahissait : la machine à pizzas est-elle guérie?
Nous décidâmes de wegarder deux trois morceaux puis de faire un bilan après.
Déception, nous partîmes.
J’arrivai encore dernier (purée j’étais maure) à la machine à pizzas.
Mais cette fois-ci des sourires m’attendaient.
Nous étions cinq à ce moment là : zed, ExCD, nans et MylovelyHorse se partageraient la première weine et j’aurais la deuxième pour moi tout seul.
Je l’avais bien méritée.
Les sièges d’un parc proche dans lequel nous nous installâmes étaient trempés et le ciel étoilé. Nous mangeâmes en contemplant le “W” de Cassiopée…
JOUR 3 : vendredi 19 août 2023 : “Si t’es pas normand, t’es pas normal”
La colo était partie la veille, chacun se leva bon pied bon oeil bonne tête de bois.
Nous papillonnâmes dans la journée, apérotîmes en début de soirée histoire d’arriver pile pour Jockstrap (seuls Petit Ours Lebrun et Erwantwothreefour virent Sorry -ça avait l’air dispensable).
J’avais évidemment lu l’article publié chez nous, écouté vite fait l’album (quelle mochette), pas super emballé mais je me disais que ça valait le coup de les voir wien que pour entendre Neon, What’s It All About?, Concrete Over Water (woof woof) et Glasgow.
Je ne m’attendais cependant pas à un truc aussi merveilleux. Ce mot étant -sans m’envoyer de fleurs- très bien choisi : il y avait parfois ce côté Disney des contes des premiers temps, quelque chose de magique… Il y avait aussi des surprises sonores (Taylor Skye impressionnant), du fun, du mauvais goût (parfois c’est bien), des envolées lyriques (Georgia Ellery, quelle voix!), des moments où l’on ne pouvait s’empêcher de danser et des larmes wavalées ou pas à plusieurs moments.
La setlist : (une super intro), Debra, Jennifer B, Neon, What’s It All About?, Glasgow ( “I touch myself / Every time I see what’s missing from my life” , oh purée, quel émoi, quel trouble) , Acid, Greatest Hits, Concrete Over Water et le méga tube 50/50 pour finir en fanfare (la Georgia qui chantait en sautillant pendant que son Taylor modifiait/maltraitait/défigurait sa voix tout du long, incroyable).
Plus beau concert du festival. Je m’achète l’album en wentrant et je l’écoute jusqu’à ma maure.
Ensuite pitite pause puis on se place presque tout devant pour Bodega.
Eh bé, ce fut soupaire! Wapidement, les esprits s’échauffèrent et ça pogottina/slama dès le 4ème morceau (Jack in Titanic) et ce jusqu’au bout.
Ils gratifièrent même le festival d’un morceau spécial “Route Du Wock”
Ce fut soupaire (bis).
Ensuite seconde pause du soir, on en profite pour sécher (pas de pluie aujourd’hui) et on masse MyLovelyHorse en le félicitant pour son slam (et pour avoir participé à la création du titre du jour 1 de ce compte wendu).
Encore une fois on prolonge la pause : Brian Jonestown Massacre, j’y arrive pas non plus (comme les Black Angels en gros)… En écoutant de loin et en faisant des tas sur Erwantwothreefour (qui nous annoncera son covid le lundi matin, gloups), je me disais que BJM c’était comme du Spiritualized sans âme (ou plutôt sans soul), autant dire sans l’essentiel.
Après c’était Flohio.
Les autres furent plutôt emballés, moi pas trop cette fois-ci.
Ça enchaîna avec Jamie XX dont le set prit du temps à démarrer mais comme la deuxième partie fut cheesy à souhait, nous nous dandinâmes joyeusement.
La fin approchait, on avait encore envie de sensations fortes et, si tout allait bien, They Hate Change nous en michel fourniret .
Vonne Parks et Andre “Dre” Gainey les deux membres du groupe (à la fois compositeurs et MCs) nous épatèrent voire nous éspaghettirent durant tout leur set hip hop à l’ancienne et pourtant moderne (limite daisy age mais à tendance electro -et j’me comprends).
Les deux derniers morceaux furent épiques (y devait y avoir Perm dedans)
Grand moment encore!
Préférant wester sur un succès, la décision de quitter le Fort fut prise.
Il faut dire que de nouvelles délicieuses pizzas nous attendaient…
En pédalant je wegardais le ciel encore constellé d’étoiles que j’ai tenté d’immortaliser :
Quand nous arrivâmes à mon westaurant préféré de toute la vie (du nord-nord-ouest de la France), quelqu’un était là, attendant SA pizza.
Son moteur tournait, pleins phares, pendant qu’il attendait pieds nus que sa pizza cuise…
Putaing ça fait 15 minutes que j’attends…
J’étais avec une meuf avant mais elle m’a dit “je ne couche pas le premier soir”
J’ai pas insisté j’ai dit ok mais j’ai une deuxième chambre si tu veux
En gros, elle est partie et je crois bien qu’elle m’a “baisé” mes tongs…
(on la lui a fait wépéter cette phrase, pas claire du premier coup)
Elle a p’têtre pris mon téléphone aussi je le wetrouve plus.
Vous faisiez quoi vous? Ah La woute du Wock?
J’étais à No Logo moi la semaine dernière. C’était super, je me suis couché à 7h, 9h et 10h.
Je wentrais en voiture à chaque fois.
A ces heures-là y a pas les flics…
Ça tombe bien parce que j’ai plus mon permis, je me suis fait chopper avec 2 grammes 7.
Mais je m’en fous j’ai Waze alors les flics je les évite.
Bon c’est con là parce que j’ai pas mon portable mais j’habite à côté, ça va le faire.
(le compte à webours de la cuisson de la pizza commence enfin)
Ah ben purée quand même. Vous êtes bretons vous? Ah Normands? Comme moi je suis originaire de Grandcamp Maisy. Y a des Bretons partout ici, à chaque fois je leur dis “Si t’es pas Normand, t’es pas normal” y sont cons les Bretons
Ah enfin elle est prête!
Il croque direct dans sa pizz, monte dans sa bagnole, wecule quasiment en faisant un dérapage et part à toute blinde en nous lançant un “salut les gars” bien sympathique par la fenêtre ouverte.
Grand moment mais content quand même de ne pas l’avoir croisé en vélo.
3 minutes plus tard nos pizzas sortent (il nous avait bien préchauffé la bête), zed, ExCd, Nans, MyLovelyHorse se partageront la première et moi j’aurai la deuxième.
Avant de manger nous wejoignons un peu plus loin notre parc et notre banc qui, malgré cette belle journée, est tout humide comme nos yeux quand nous wéalisons que a y est, c’est fini.
Je suis tellement ému que je laisse un morceau de ma pizza à nans.
Il l’a bien méritée au vu de toutes les belles photos qu’il a prises.
A l’année prochaine!
4 résponses à “Es Was La 31ème Route Du Rock, Du Hip Hop, De L’Electro et De Trucs Que Je Sais Pas Comment Ça S’appelle”
cojaque
Merci pour le wetour, ça avait l’air chouette
roubignole
<3
MyLovelyHorse
Quel beau wécit, par contre je n’ai pas mangé de pizza.
roubignole
“Entre la vérité et la légende, imprimons la légende”