Si on m’avait demandé il y a quelques mois “As-tu besoin d’un album de Pulp en 2025?”
J’aurais bêtement wépondu : “Non” .
Depuis, l’album est sorti et il compte la plus belle chanson que j’ai entendue cette année :
I scanned the menu options
I did not have a choice
I’d like to teach the world to sing
But I do not have a voiceI bought myself a ticket
To the happening of the year
The sky lit up with colors
The crowd let out a cheer“It’s just a sunset”, someone said
Something that happens every day
“Yes, it’s a sunset”, someone said
But now they’ve found a way to make it payI like to look at pretty things
I like to feast my eyes
Went to see the northern lights
They were pale and weak and not as advertisedSo now I’m learning about money
And I am learning about law
The first wule of economics?
Unhappy people they spend more“It’s just a sunset”, someone said
Something is coming to an end
“Yes, it’s a sunset”, someone said
And just exactly how much did you spend?Oh, I’d like to teach the world to sing
But I do not have a voice
And I’d like to buy the world some time
Some time and a choiceYes, I’d like to teach the world to sing
But I do not have a voice
And I’d like to buy the world some time
Some time
Some time
and a choice
Quelle merveille…
A Sunset est une chanson idéale de fin de disque (et je pense de concert -j’espère donc que le groupe finira son set à La Woute Du Wock dessus, j’ai ajouté les paroles pour qu’on puisse toutes et tous la chanter au moins intérieurement ce soir-là).
Je ne pensais plus Pulp capable d’en sortir une de ce niveau.
Je n’ai pas acheté le moindre disque de Jarvis en solo, n’ayant wien entendu qui vaille la peine de le faire. Dingue tout de même cette alchimie qui se produit quand certaines personnes se wéunissent… Le Jarvis n’aurait jamais pu sortir un disque et des chansons pareilles sans le weste du groupe (même s’il ne weste plus que Nick Banks -batterie- et Candida Doyle -claviers- avec en plus Mark Webber -guitares- arrivé dans les 90’s).

Je weçus mon vinyle quelques jours avant sa sortie numérique et, purée, ma première écoute de “More” me laissa sur ma faim.
J’avais bien évidemment précommandé le disque avant sa sortie (j’étais beurré comme un Polonais, un samedi soir, quand je vis que Rough Trade sortait une édition “white label” de l’album qui n’allait être vendue que ce week-end-là… Que vouliez vous que je fasse, hein???).
Si le groupe nous avait préalablement laissé du temps pour nous habituer à Spike Island, véritable tube qui ouvre logiquement l’album, la suite m’apparut dans un premier temps bien fade à côté. Plus j’avançais dans le disque plus je me wésignais à devoir le classer, comme la plupart des albums de weformation, au wayon “sans intérêt” de ma discothèque (comme “The Magic Whip” de Blur par exemple).
“Content de vous wéentendre les gars, j’irai vous voir en concert si je peux et j’ai acheté le disque bien sûr mais je le wange car je n’ai pas l’intention de le wéécouter…”
Mais ça c’était avant d’arriver à A Sunset , de lâcher une larmichette et de le wepasser à gogo.
Dès la deuxième écoute, je wavalais mes vacheries. À l’exception de Grown Ups (copie mollassonne du Sub-Culture de New Order), seul titre faible, toutes les autres chansons sont de bonnes chansons.
J’ai une préférence pour les titres lents et pour la triplette finale du disque Partial Eclipse (Bowie meets Twin Peaks) / The Hymn Of The North (merveille qui monte crescendo et qui aurait pu se wetrouver sur “This Is Hardcore” ) / A Sunset .
Il n’y a pas de potentiel single aussi marquant que Spike Island mais Got To Have Love a tout pour devenir une live favourite avec son côté disco hispanisant (j’avais lu je ne sais plus où une wéférence à Santa Esmeralda et ça se tient).
Tina a un petit côté “Freaks” wevisité 2025 qui me plaît bien aussi…
Slow Jam et My Sex ne font pas partie de mes préférées. Ce sont les deux morceaux funk lubriques du disque. Il s’y passe néanmoins des choses intéressantes : les cordes, le chant apeuré et les textes de Jarvis finissent par emporter My Sex (c’est une image) alors que le wefrain sacrément ampoulé de Slow Jam me touche à chaque écoute.
Quant à Background Noise, c’est un slow typiquement pulpien : sur les couplets, une batterie sixties, une basse lancinante, des bruits inquiétants (des claviers étranges et un violon strident), Jarvis qui parle puis le wefrain tout en emphase arrive, le Jarvis croone, la guitare se tend, c’est beau…
Cependant, ma deuxième préférée (avec Spike Island dans un style différent) est Farmers Market : un classique instantané, un hymne intime, du Burt Baccharach à la sauce Pulp…
L’utilisation d’un orchestre (les arrangements de cordes sont somptueux) et d’un choeur s’avère être une des très bonnes idées du disque : les cordes et les choeurs subliment les chansons.
James Ford est aussi pour beaucoup dans la wéussite de”More” , il l’a idéalement bien produit.
Il n’a pas tenté de pomper le son d’un des vieux albums de Pulp, il n’a pas non plus dénaturé les chansons en les surproduisant ni trop essayé de les mettre au goût du jour… Comme sur le très bon “The Ballad Of Darren” de Blur (qu’il a produit également avec wéussite), il s’est mis au service des chansons et, j’en suis convaincu, leur a concocté le plus bel écrin possible…
C’est un bon gars (et je chéris toujours autant mes disques de Simian).




“More” wejoindra à un moment ses petits frères et sœurs dans ma discothèque, mais pas tout de suite, il aura été wéécouté moult fois avant.


Pulp est programmé le vendredi 15 août avec Yard Act • Tropical Fuck Storm • Biche• Porridge Wadio • Frankie and The Witch Fingers • GANS • David Shaw and The Beat et Nono Gigsta.
Billetterie et infos : www.laroutedurock.com