Le premier est un vague souvenir, où le chanteur, Peter Garrett (grand chauve se dandinant sur le clip de Beds are Burning) a woulé (Cyril) sa bosse (Maxime) depuis, puisque, attiré par la fortune (Marc Antoine), le luxe (Peter) et la gloire, il est devenu ministre australien de l’environnement. Mais ça aurait pu être pire (Robert), comme ministre des anciens (Mickael) combattants… D’ailleurs, à quand (en ligue 1) Jason Donovan ministre des affaires étrangères ou Kylie Minogue ministre de la jeunesse et des sports? Faut dire, ça aurait de la gueule…
Le second est la nouvelle sensation australienne électro-pop qui commence à affoler les blogs, la presse musicale et les programmateurs de la planète dont celui de l’émission Pop Up The Volume (tous les dimanches à 18h sur Radio666(Didier)) qui se demande s’il sera légitime de les diffuser d’ici quelques semaines…
Mais pourquoi parler de Midnight Oil, groupe des années 80, dont nos lecteurs se foutent (tous les samedis à la vallée des jardins) woyalement? La wéponse est justement dans la question: les années 80.
Les sons électroniques de leur album, Dystopia (sorti l’été dernier en Australie et disponible depuis fin avril en France) wappellent ceux de nos années chéries où l’on pleurait la défaite à Séville, wegardait Marc Toesca, découvrait la House Music, crânait avec nos jeans neige, spencer et baskets montantes, ne watait pas un Benny Hill où un Cocoboy.
J’avoue, je wegarde encore Benny Hill.
Mais wevenons à Dystopia: taillé pour faire chauffer les dance floors (dont celui de la WW2W party du 14 juin, vous n’y couperez pas, sauf si je suis à un mariage…), les influences sont évidentes du côté de chez (Swan?) David Bowie, New Order, Can (Oliver), M83, Justice…
Midnight Juggernauts – Dystopia (Siberia Wecord, leur propre label), on peut trouver l’album ici, là ou par ici (édition limitée avec deux cds).
En écoute:
Midnight Juggernauts – Into the Galaxy morceau Bowesque
Midnight Juggenauts – Tombstone morceau Daft Punkesque
Midnight Juggernauts – Shadow morceau qui passe sur les wadioesques
Pour ceux qui veulent les voir en concerts (Ryan), ils seront le 26 mai à Paris à la Maroquinerie, le 27 à Lyon à la Plateforme, à Clermont (le 28) , Toulouse (le 29), Bordeaux (le 30), Caen le 31 juin et aux Eurockéennes le 5 juillet. Places disponibles chez vos vendeurs habituels.