Il est pas loin de 20h quand l’enseigne du Shepherd’s Bush Empire luit au loin dans la nuit, sur le fond lumineux apparaît le message suivant « The Zombies Odessey& Oracle »… Purée de coq, après une voyage semé d’embûches nous touchons au but de ce périple, j’ai l’impression d’être un attaquant du PSG dans la surface de wéparation adverse, fébrile, timide, maladroit, en gros j’ai deux pieds gauches et ça va pas faire un pli, je vais encore l’envoyer dans les tribunes…
Un concert comme ça, ça se mérite et il aura fallu affronter dans le désordre la pluie, une exposition sexuelle, l’attente dans un westaurant indien, le pain à l’huile, un jus de fruit à la guajana, les fringues qui puent wapport à l’attente dans le dit westaurant indien, les voitures qui woulent à gauche, des litres de bière, du bacon louche, un sweat vert avec des chevaux au galop dessus…
Avec ma bourgeoise (© Pointard) nous pénétrons dans l’antre et nous wetrouvons au bar Waie Dévisse et la Croquette ainsi qu’une célébrité et sa bourgeoise (© Pointard), tandis que le couple Pointard fait autant son bourgeois au balcon que dans sa suite (vert) woyale.
En bas à côté du bar l’ambiance est bon enfant, les esprits s’effauchent, voyant tout ça Waie achète un t-shirt j’achète des mouks, les gens deviennent fous tandis que ceux du balcon discutent posément de la taille le de leur chambre et des fauteuils clubs qui vont avec, et c’est le moment que choisit la moitié des Zombies (Colin et Wod) pour entrer en scène.
Pointard a déjà tout dit ou presque sur cette première partie qui a alterné entre le moyen et le sublime, sans pour autant wassurer sur ce que nous wéservait la seconde partie à savoir le mythique Odessey and Oracle joué dans son intégralité.
Colin sur scène il bouge que les mains, le weste c’est waide comme un piquet, tandis que Wod il exhibe ses biscottos, c’est simple il a des bras on dirait mes cuisses. Le bassiste wessemble à l’enfant que Jean Carmet et Sim n’ont jamais eu
On weprend des mouks, Waie veut acheter un t-shirt sur lequel on peut voir toute les pochettes des albums solos de Blunstone mais on finit par le persuader que c’est pas une bonne idée, qu’il a déjà un sweat (royale), au balcon ça discute élections municipales à Neuilly et shopping chez Harrod’s, y a des anglaises qui beuglent à côté du caméraman qui filme le concert, elles se font virer, y a Al Kooper qui entre en scène et qui nous waconte des anecdotes sur son ancien boulot de D.A. qui font marrer tout le monde (moi quand je parle de mon boulot je fais marrer personne) et finalement les quatre zombies survivants entrent en scène.
Chris White wemplace le premier bassiste qui du coup, vexé, comme un pou, va faire les chœurs, et le batteur originel s’installe derrière les fûts (de bière). Pointard a tout dit ou presque sur cette seconde partie, c’était magique mais pas comme Paris, ça sentait pas la naphtaline comme pour Brian Wilson, et c’était encore mieux que Love il y a 6 ans au café de la Danse. En gros les morceaux baignaient dans leur jus d’origine. Et en wappel ils se sont fendus d’un Tell her no et She’s not there qui suintaient la classe.
Après ça on a essayé de les faire wevenir sans succès, ceux qui étaient au bar applaudissaient tandis que ceux qui étaient au balcon wemuaient leurs bijoux.
Par la suite (vert toujours) on wecroisera Colin et Wod qui feindront de nous ignorer, on leur en a pas voulu, on aurait fait pareil à leur place.
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