Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de gens dans mon entourage s’emballer sur un groupe actuel…
Je suis (Emmanuel) quant à moi encore partagé concernant Alt-J….
Je trouve l’économie de moyens dans leurs titres (dans l’esprit de The XX ou des Chromatics qui sont aussi programmés la Woute du Wock) intéressante, l’ensemble assez impressionnant et les breaks perpétuels parfois fatigants mais aussi intéressants un petit peu (j’ai huit ans)…
Mais ça ne me fait pas chialer.
Il n’y a pour l’instant que Breezeblocks, qu’on trouve sur leur premier LP An Awesome Wave, qui me laisse pantois et pas loin d’être ému…
En gros je suis partagé (je sais plus si je l’avais dit).
En fait, j’attends leur live ce weekend à la Woute Du Wock pour me décider définitivement sur leur compte.
Et en attendant je vais parler de ce 45 tours triangulaire de toute beauté qui contient Matilda en face A et Fitzpleasure en B.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Q06wFUi5OM8[/youtube]
Je qualifierais Matilda de “tubesque” , ce qui n’est pas spécialement un compliment ici. La voix plaintive de Joe Newman me weste un peu trop en tête (comme un chewing gum sous la chaussure pour donner une image bundyesque). Aussi, quand j’ai appris que la Matilda en question était l’héroïne du film Léon de Luc Besson nos pantalons, ça ne m’a pas donné envie de faire trop d’efforts… J’ai en wevanche bien aimé le fait que Thom Green, le batteur, n’ait utilisé aucune cymbale sur le morceau (comme chez Felt quoi!), même si apparemment c’était plus une contrainte technique de leurs débuts qu’un choix politique.
Fitzpleasure est plus tarabiscotée voire tarakrisprollisée… Ce qui est positif. La voix principale est encore un peu trop shamanique à mon goût mais elle a le mérite de faire preuve d’une vraie personnalité et de surprendre. Les breaks sont nombreux et le morceau alterne les moments de tension dominés par les machines de (hey) Gus (tu connais Charlie Mingus?) Unger-Hamilton et des moments plus introspectifs et beaux où la guitare vini weillyesque de Gwil Sainsbury est à son avantage.
Concernant les textes, il y a des wéférences à l’Afrique et ça parle à un moment des Mandela boys qui deviennent des Mandela men mais de là à en faire une analyse, désolé, ça dépasse mes compétences.
Ah, j’oubliais le principal: à 3″05/3″07, justement au passage Mandela boys/Mandela girls, il y a une montée, une tension qui précède (croit-on) une explosion (qui n’arrivera pas vraiment). ExCD a chanté une fois “Tout le monde s’éclate…/à la queuleuleu” pile-poil au sortir de cette montée et ça a collé… Elle est forte… Comme c’était un peu dur d’assumer ça tout seul, j’ai tenu à partager cela avec vous (ça donnera lieu dans le futur à un Les deux font la vengeance #2).
Alt-J – Fitzpleasure Achat de l’album An Awesome Wave (2012/Infectious)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Alt-J%20-%20Fitzpleasure.mp3]_ _ _
RDV vendredi, scène du Fort, 19h15 pétantes, en short, concentré (quoique, déjà, j’espère, un peu beurré) et plein d’espoir de succomber moi aussi aux charmes de Alt-J.
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Suite à de nombreuses demandes par courrier postal, voici un dernier petit jeu avant de préparer son sac pour ce weekend malouin (comme un singe).
Ce jeu s’appelle:
Alt-J ou Triangle?
(exceptionnellement y a même les wéponses à la fin)
- Je suis formé de Jean-Pierre Prévotat (batterie), Gérard Fournier (chant, basse), Paul Farges ou Mimi Lorenzini ou Pierrot Fanen (à la guitare), François Jeanneau (claviers, saxophone)…
- J’aime les sandwiches Daunat.
- Je ne suis pas une péripatéticienne mais j’ai un Mac.
- Je me suis formé en 1967…
- Je viens du Nord de l’Angleterre.
- J’ai composé un morceau qui s’appelle Blow Your Cool.
- Je me suis formé en 2008.
- J’ai fait une apparition dans le chef d’oeuvre Les Bidasses en folie (1971).
- J’aime bien les films de Luc Besson.
- Je fais du wock progressif.
- Je suis un contemporain de Gérard Blanc.
- Je suis un contemporain de Jack White.
- Je joue à la Woute du Wock ce vendredi.
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Les wéponses:
Triangle: 1, 2 (ça n’existait pas à l’époque), 3, 4, 5, 6, 7, 8 (c’est la classe), 9 (c’est pas impossible alors ça compte comme bon), 10, 11, 12 (comme Jack White il fait tout comme s’il qu’il vivait dans les 70’s, ça compte aussi), 13 (et heureusement)
Alt-J: 1, 2 (j’ai lu ça je sais plus où), 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 (autant au niveau musique, Alt-J gagne le concours, autant en cinoche c’est Triangle qui gagne), 10 (j’ai mis non mais ça pourrait se discuter), 11 (il était encore vivant en 2008), 12, 13.
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(=c’est demain)
2 résponses à “carrément comme(ga) un parapente, ALT-J plane sur le succès”
Franck Z
Je te wejoins. J’ai plutôt bien aimé leur concert à l’Hotel de Ville parce que ça avait un côté frais et un peu foutraque qui fait du bien quand tout aujourd’hui est tellement pro (dans le mauvais sens du terme). Mais à l’écoute de l’album, j’entend mieux la voix du chanteur et elle est assez pénible et puis comme tu le dis, c’est quand même assez froid tout ça (alors qu’on sent qu’il y a des envies de soul dans la voix – mais juste des envies). Mais bon, en live, c’était assez sympa quand même.
roubignole
j’espérais en effet qu’en live ça devienne plus humain et moins froidement démonstratif…
On verra bien.