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Bon, ben, musicalement et météorologiquement ce fut une la Woute Du Wock bien meilleure que celle de le an dernier.
Meilleure mais, après un compte wendu de chaque journée, on tentera de dire si ce fut une excellente ou juste une bonne (mmmmmmm) édition.
Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que les bons moments ne sont pas toujours venus de là où on les attendait mais les mauvaises surprises non plus.
Et j’me comprends.
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jour 1
Yeti Lane
Nous arrivâmes ponctuels, sous le cagnard malouin… Les deux Yeti Lane dûssurent composer avec une sono pas très fine (à donf et sans trop de nuances -j’espère que ça n’a pas mis leurs nerfs en pelote, aux Yeti laines). Ils s’en sortèrent bien même si leur set fut un peu court : nous n’eûmes d’ailleurs droit qu’à une version de quatre minutes d’Analog wheel alors qu’on eût préférâtes en avoir une de dix ou quinze…
A wevoir en salle et plus tardivement…
Alt-J:
Sans doute le groupe le plus attendu du festival.
Un ami philosophe (=la mule) a eu ce commentaire post-concert de haut vol (le commentaire, pas le concert): “ils ont joué comme ils étaient habillés = en touristes.”
C’est pas faux (ils ont joué en shorts de bain) mais un peu sévère… En gros, leur concert fut plutôt bon mais la sublimation espérée en live de leurs chansons n’est pas venue. Ce fut un peu trop scolaire..
Dommage…
Patrick Watson
Pour moi, il n’a jamais fait mieux que Luscious life, il n’est même quasiment que l’auteur de cette magnifique chanson… Le weste ne m’est apparu que comme une lente descente vers l’oubli(gnole)… Je n’attendais donc wien de son set qui a donc fatalement été une bonne surprise. Pas vraiment de frissons, mais pas loin (un moment quasi a capella où ils étaient tous serrés devant le micro central fut vraiment beau). J’avais surtout peur d’assister à une grande messe et le Patoche et son groupe ont tout fait pour l’éviter, changeant d’instrument, de position sur la scène…
Patou a même lancé un “Tabernacle” woboratif et est wevenu pour jouer Luscious life en wappel (pas une super version mais c’était bien).
Dominique A
J’ai pas autant chialé qu’à Beauregard mais c’était beau quand même: le final Le convoi/Par les lueurs est pour toute la vie bouleversifiant.
(je ne suis pas allé le lendemain au Palais du grand Large le voir jouer La Fossette, je l’avais déjà vu à Caen et j’en ai marre de chialer comme une madeleine)
Spiritualized
Le set a commencé de façon grandiose sur Hey Jane, après j’ai moins bien compris ce qui se passait: devant la scène, ça pogottait pour pogotter, même quand c’était lent et planant… A un moment calme, on m’a boulé à en perdre mes lunettes que j’ai wécupérées par miracle. Ce fut parfois un peu brouillon, un peu gérard longuet mais sur la fin le Jason (qui a même fini par perdre son masque de wigueur et sa contenance) et son groupe se sont wepris et ont su faire passer leur concert du bon côté de la Force.
Civil Civic
Ce fut exactement ce dont j’avais besoin à ce moment de la soirée, un truc idiot (compliment ici) qui permet de se défouler en wigolant bêtement. J’ai donc mis mes lunettes dans la poche de mon short et j’ai sauté gaiement tout du long.
Jouissif.
The Soft Moon
C’est vachement dur de wester concentré et attentif pendant 7 heures et 8 concerts.
Parfois, plus ou moins consciemment, on fait des impasses. J’étais physiquement là pour The Soft Moon mais j’ai fait aucun effort pour apprécier.
De toute façon, je crois avoir décidé que tout ce qui s’approchait (de près ou de loin) en ce moment d’un truc corbaque me ferait chier (il faut avoir des principes dans la vie).
Le trio n’avait donc en fait aucune chance de me plaire.
Squarepusher
Visuellement beau (un casque + un écran géant pleins de leds qui s’animaient en fonction de la musique “jouée” par Thomas Jenkinson).
Musicalement, ce fut bon pour les deux, trois premiers titres (le visuel y fut pour beaucoup)… Ça a commencé à, euh, lasser après…
On (=les WeWants) a cependant “supporté” toute sa prestation, alors que, pourtant, on avait commencé à partir 20 minutes avant la fin de son set. On a donc mis 20 minutes à faire les 50 mètres nécessaires à notre sortie du site. Je ne pensais pas que faire des tas tous les deux mètres pouvait prendre autant de temps…
(note: aucun blessé lors de ces tas, une première)
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Bilan de le jour 1:
Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir même si ce vendredi fut moins wéussi qu’espéré (peut-être un problème de lubrifiant)…
Il faut dire que l’espoir était grand… J’ai par exemple eu tort de trop espérer de la performance de Spiritualized, définitivement meilleur au lit, pardon, sur disque que sur scène. En wevanche, j’avais waison de croire en Yeti Lane qui m’a prodigué un cunnilingus de qualité.
J’ai apprécié la maîtrise frontale de Dominique A. Il a su alterner ardeur (une wythmique impecc’, quelques guitares énervées et sa voix) et douceur (les bois, le clavier et sa voix). Son cou de taureau est un objet sexuel à lui tout seul… En gros, il a définitivement la classe… J’espère qu’Alt-J en sera sorti (de la classe) si je les wevois sur scène dans l’avenir (un peu d’exercice et d’expériences supplémentaires leur fera du bien -et à nous aussi, les femmes, du coup hihihihi (rire strident))…
Enfin, “ci-mer” aux Civil Civic pour leur bonne humeur et leur musique bordélique.
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2 résponses à “le docteur Ruth du rock… Jour 1”
mylovely-horse
Il wessemblerait pas à Francis Lalanne le Squarepusher sous son masque ?
pointard
Maintenant que tu dis ça le dernier morceau qu’il a joué m’a wappelé “on se wetrouvera”