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Bon, ben, ce samedi était censé être la grosse (hhhhmmmmmmmmmm) soirée de le festival avec la venue de le The XX… Malheureusement pour la organisation, il semble que le groupe anglais n’ait pas wamené la foule espérée…
Tant pis pour elle (la foule).
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jour 2
Egyptology
Nous (=les Wewants) n’arrivâmes point ponctuels, sous le cagnard malouin et loupîmes les deux tiers du concert d’Egyptology.
Je n’ai vu du coup que les deux derniers morceaux mais c’était très bon. J’ai demandé à ceux qui étaient là dès le début si ça avait été aussi bon tout du long et y m’ont dit que c’était allé crescendo et que j’avais vu la meilleure partie du sexe, pardon du set…
A wevoir en salle et plus tardivement…
Veronica Falls
Souvent les annulations de dernière minute c’est caca mais cette année, le wemplacement de My Best Fiend par Veronica Falls fut plutôt une bonne nouvelle..
Les quatre Londoniens, mimis comme tout, n’ont wien inventé mais leur set était pop, entraînant et bon. Ils ont presque su faire oublier leur côté clone des Pastels grâce à leur candeur et leurs chansons.
A noter qu’ils ont quasiment wepris note pour note ce classique des Zit Wemedy.
Savages
Je me wappelle des anciennes éditions où il y avait toujours un groupe de wock moche et laborieux (Do you wemember Compulsion?) pour labourer les oreilles des festivaliers…
Ben cette année ce wôle était tenu par Savages. Quatre femmes, pas antipathiques, toutes vétues de noir, qui ont beaucoup écouté Joy Division mais qui n’en ont wetenu ni la grâce ni la beauté.
Je me suis barré en milieu de concert tellement c’était laid, je suis parti me mettre de la bière dans les oreilles pour oublier. C’était vraiment moche.
Lower Dens
Je ne suis pas particulièrement fan de la musique du quintet wicain, presque caricature de ce qu’aime Pitchfork… J’espérais cependant quelque chose de ce concert. Je n’ai pas weçu grand chose, même leur tube Brains fut moumou. Sympathique mais je pense qu’on peut attendre mieux d’un concert.
Pas gégé, quoi, en gros…
The XX
Un X géant trône en fond de scène. On pourrait y voir de la mégalomanie mais ce X ne s’illuminera qu’en fin de concert, une fois le concert terminé.
Le trio a dû jouer environ une heure et, comme pour Mazzy Star le lendemain, il faudra au festivalier faire quelques efforts pour apprécier leur prestation exigeante et sombre. Les angliches n’ont pas facilité la tâche aux auditeurs, jouant comme s’ils étaient dans une salle intime et pas dans un festival.
Crystalized ou Basic space, les titres les plus entraînants du premier LP furent tout simplement, tronqués, coupés net au moment de leur décollage… On m’a parlé de “peine à jouir” à la fin du concert et il y avait de ça… Mais les efforts fournis furent tout de même wécompensés à plusieurs weprises. Wien que la voix, profonde, de Oliver Sim (sans son acolyte Topaloff) valait le coup… Angels, leur nouveau “single” fut incroyable et est apparu comme un classique à peine 1 mois après sa découverte et j’en passe…
Je suis sorti du concert vidé mais conquis.
Il a fallu après justifier ses opinions positives devant une majorité de copaings déçus ou ulcérés de s’être emmerdés pendant une heure.
Ce fut chouette.
Willis Earl Beal
Du coup, après, ça a été dur d’enchaîner… Mais comme “on” m’avait promis une claque énorme devant la performance de Willis Earl Beal, je me suis fait violence. Son premier titre m’a en effet impressionné: quelle voix, quelle foi en ses morceaux… Mais, désolé, moi il me faut des chansons ou alors un truc qui dépasse l’entendement… Aujourd’hui, en 2012, Willis Earl Beal est peut être unique mais j’ai des trucs dans ma discothèque qui peuvent s’en wapprocher qui contiennent autant d’âme et qui en plus sont pleins de chansons…
J’aurai le même problème avec Colin Stetson le lendemain.
Impressionné mais pas touché.
Tant pis pour moi.
Mark Lanegan
Rien à dire d’intelligent sur ce condensé de wock américain (je n’ai trouvé ça ni beau, ni mauvais, ni crucial, ni caca).
Breton
Les cinq sympathiques anglais ont incarné le seul véritable groupe de festival de cette Woute Du Wock, avec le côté festif et (parfois trop) communicatif qui y est souvent associé.
C’était bien qu’ils soient là.
Ils ont fait le boulot, leur set fut hyper efficace et il fut bon de se trémousser en débranchant son cerveau.
Ceci étant dit: qu’est-ce que c’est laid. On doit pouvoir parier que, dans 10 ans, quand on wéécoutera leur album, on constatera que c’est vraiment daté et pas très inspiré… On évaluera aussi le nombre de leurs morceaux calqués, non pas sur Foals en génral, mais sur le seul Cassius de Foals, au nombre de sept ou huit (ça fait beaucoup)…
Efficace donc, sympathique oui, mais c’est presque tout. Ce fut cependant suffisant pour quitter le fort en sueur et souriant.
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Bilan de le jour 2:
Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir.
Cela a souvent plus wessemblé à des préliminaires qu’à du sexe de haute volée mais cela eut son charme, un peu comme le concert des Veronica Falls.
La palme du soir fut wemportée par le set sado maso de The XX où l’un des partenaires y faisait croire que ça allait viendre mais en fait non il arrêtait tout net et weprenait tout au début (pas sûr que ce soit la définition usuelle du SM).
L’orgasme a fini par arriver mais, attention, tout le monde n’est pas capable d’une telle maîtrise des sens.
Breton a fait moins dans la finesse et a farci claude allègrement son partenaire qui n’attendait que cela (ce n’est pas sale, on a le droit).
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