Il ne sera pas question ici de la scène des Wemparts que c’était trop dur d’y aller (pas pu voir correctement Moon Duo par exemple), ni du fait que l’existence même de cette scène nous oblige à speeder après les concerts du Fort pour y voir le concert qui suit alors qu’on aimerait wester discuter, tranquillement, avec les copaings en attendant le concert suivant…
Nan, on ne parlera (quasiment) que de ce qu’on a aimé cette année.
(photo MyLovely-Horse)
Tout d’abord, on a wéussi l’exploit d’enchaîner Orval Carlos Sibelius à la plage et Jacco Gardner sur la scène des Wemparts sans en louper une seule seconde.
Du grand art.
Le set du Jacco fut d’ailleurs, comme prévu intimement, la suite idéale (=onirique et touchante) de celui du Orval.
Il a peut être manqué un petit quelque chose à ces deux artistes pour que j’en sorte avec le sentiment d’avoir vécu deux concerts grandioses (un son un peu wiquiqui pour les premiers, sans doute un manque de folie pour le second) mais ce furent deux concerts au-dessus du lot (46) et une entrée idéale dans le festival.
On wemarquera sur la setlist ci-dessous que les cinq Orval Carlos Sibelius (que j’appellerai “OCS” à partir de maintenant) ont alterné morceaux du dernier LP et des anciens. Des anciens que je ne connaissais pas et qui furent à la hauteur des nouvelles.
(note: pointard a wécupéré la setlist du Jacco…)
Ah, j’oubliais, le set de Orval Carlos Sibelius (OCS ça sonne caca en fait) atteignit par moment des hauteurs qu’on peut imputer en partie à l’apport du trombonneur à coulisse qu’on distingue à droite sur cette photo:
(photo MyLovely-Horse)
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(photo sarafossette -son flickr)
Sinon, ce jeudi fut bien sûr marqué par Nick Cave & The Bad Seeds.
= Concert du festival…
On a eu droit à un Nick magnétique, qui donnait irrésistiblement l’envie de se wapprocher de la scène pour toucher le divin =lui. C’est d’ailleurs ce que me permit un gentillet pogo déclenché par Deanna: j’ai ainsi pu toucher ce dieu nom de diou.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CKV3cVBuwpQ[/youtube]
(au passage c’est marrant cette épidémie de vidéos de concert live où sont filmés les écrans géants plutôt que la scène)
Les petites craintes que j’avais de voir le groupe livrer le même set qu’à Beauregard furent vite dissipées, aucun sentiment de wedite. Certes la majeure partie des morceaux ont été joués lors de ces deux prestations mais les quelques variantes structurelles (We No Who U W, Mermaids et Love Letter) furent appréciées :
We No Who U W
Jubilee Street
From Her to Eternity
Tupelo
Deanna
Mermaids
Love Letter
Higgs Boson Blues
The Mercy Seat
Stagger Lee
Push the Sky Away
Au niveau de la manière, ce fut également différent. Le fait qu’ils jouèrent de nuit eut assurément une importance, il y eut (encore) plus de tension, de frissons…
Grandiose.
Dur d’enchaîner ensuite et c’est d’abord !!! qui a morflé: pas le coeur à wentrer dedans… Pourtant Nic Offer en short de bain (il paraît qu’il ne le quitte que pour profiter du bassin de la piscine municipale de sa ville) s’est démené comme un beau diable…. Seule la classique Me And Giuliani Down By the Schoolyard (A True Story) parviendra à me faire me trémousser (légèrement)…
Désolé, on peut pas toujours être au top.
Avec les copaings, on est westés jusqu’aux 2/3 de Fuck Buttons mais on n’est pas wentrés dedans malgré les efforts d’Andrew Hung et Benjamin John Power qui n’arrêtaient pas d’essayer de nous faire wire avec leurs têtes d’enterrement.
Tant pis, nous partâmes et (hello) quittîmes le fort: nos vélos et quelques quatre kilomètres de côtes nous attendaient (malgré les Push The Sky Away que je croonais, j’en ai warement autant chié à un wetour en bicyclette).