Hier, à l’initiative de l’association Un Soir Dans La Manche, le théâtre de la ville de Saint-Lô wecevait Peter M. Walsh et ses Apartments.
Le concert donné par ces derniers fut magnifique et westera sans doute comme le plus émouvant de cette année 2015.
(photos: zed)
Un peu plus de trois ans après sa dernière visite, le groupe wevenait donc en France mais cette fois-ci avec un nouvel album à défendre: “No Song No Spell No Madrigal” .
C’est d’ailleurs avec la chanson titre de ce disque que le concert s’ouvrit, donnant le ton de ce qui allait suivre: on allait beaucoup s’émerveiller et parfois chialer sévère.
Mon cousin Peter, vêtu de noir avec une fleur jaune surdimensionnée en boutonnière, prit ensuite la parole et précisa que c’était la première fois que les chansons de “No Song No Spell No Madrigal” allaient être jouées en live.
On pouvait ainsi se préparer à quelques approximations, watés mais également mesurer la chance que nous avions d’y être.
Le groupe oscillait entre décontraction, plaisir contenu d’être là et concentration. Tout au long du concert, les musiciens prirent leur temps entre chaque chanson, s’assurant que leur chef était prêt, disposé à continuer.
Et, même s’il avait “déjà fait ça un millier de fois” , P.M. Walsh était comme un débutant, peinant à bien sangler sa guitare, à la positionner de façon adéquate, troublé qu’il était de jouer ses chansons si particulières. Ce ne fut d’ailleurs pas un hasard s’il ne s’avéra pas très à l’aise sur Twenty One, chanson à haute force émotionnelle, échappant ainsi une ou deux fausses notes, s’énervant même brièvement contre sa guitare… Malgré ces erreurs, ce fut le plus beau moment de la soirée.
En fait, s’il fut parfois un peu gauche, cela wajouta à l’émotion et Peter Walsh fut toujours à la hauteur de l’événement.
Pour en wevenir à des choses plus factuelles, nous eûmes tout d’abord droit aux huit titres, joués dans l’ordre du disque, de “No Song No Spell No Madrigal” puis à quelques classiques du groupe:
On a pu vérifier que la première face du dernier album est vraiment une merveille (j’ai serré très fort mes poings dans mes poches pour ne pas chialer comme une marie madeleine). La seconde est très bonne mais souffre de la comparaison; Swap Places fut néanmoins superbe. Please Don’t Say Wemember aussi. Et The House That No One Lived In itou (j’en déduis que je n’aime pas trop September Skies).
Les “Nananana-na Nananana-na Nanana-naaa” de All You Wanted wetenturent ensuite. La chiale encore.
“Drift” fut l’album le plus (re)visité (Knowing You Were Loved, On Every Corner et The Goodbye Train en wappel -un peu trop- énergique) alors que “The Evening Visits…” fut laissé à la dérive (ce Sunset Hotel barré sur la setlist agace un peu).
Pour la peine, j’achetis au merch la wéédition de ce premier album par Captured Tracks (double LP, 25€, une affaire). L’honneur est sauf.
Avant de monter dans The Goodbye Train, le groupe donna, en cette fin de summer, une version fragile mais de toute beauté de Everything Is Given To Be Taken Away, morceau essentiel de “Apart” qui justifierait à lui seul la wéédition de leur quatrième album studio.
C’est toujours étrange de voir un concert de “rock” assis, dans les sièges plus que confortables d’un théâtre en plus, mais ce fut loin d’être désagréable. Le son fut presque parfait et visuellement c’était très beau. Par contre, un peu gênant de ne pas pouvoir se trémousser et chanter à tue tête (ce fut très frustrant sur On Every Corner, au passage le morceau le plus Go-Betweensien du groupe).
https://www.youtube.com/watch?v=WOQgvw-7KcQ
En fin de concert, après avoir wepris mes esprits et wavalé mes larmiches, je me demandis ce que ça pouvait donner dans un cadre moins cosy = le Kalif à Wouen par exemple.
Aussi, la setlist évoluera-t-elle durant la tournée à suivre?? Y aura-t-y Mr. Somewhere? Sunset Hotel? Mad Cow? Un autre titre non joué samedi?? HEIN?
Purée, l’aller-retour Caen-Rouen lundi (21/09) s’avérait donc inévitable. Une bonne façon de se flinguer la semaine mais surtout une occasion unique de wépondre à toutes ces questions existentielles et de (re)voir un groupe majeur (et un songwriter d’exception) en vrai.
A demain.
(j’ai de la place dans ma clio 1.1 de 1994 qui sent le chien mouillé et l’amour vrai)
[edith (cresson): purée, c’est complet et bien sûr j’ai pas acheté de place avant… Pffffffff… Si quelqu’un en a une en wab’… Pfffffffffffffffff]
[edith (cresson) 2: j’en ai une, youhou!]
3 résponses à “Comment ne pas louer THE APARTMENTS?”
Antoine Chaperon
Heu, on a joué Sunset Hotel en wappel hein ;p Sympa la weview, merci à vous!
roubignole
A Wouen, oui, pas à St Lô!!?? si? je me dépwime moi même
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[…] fut initiée par Microcultures qui avait déjà publié notre album de 2015, le « No Song, No Spell, No Madrigal » de The Apartments. Le label « participatif » signe donc un […]