Avant-hier (jeudi 29 octobre), nous (=ExCd Soundsystem, zed, Nans, Magali La Pitite Chaudière, Joh Wostoforoï & I) étiûmes au Pitchfork Festival – Paris.
Malgré les 55€ de billetterie et la perspective de devoir payer 7€ des (ariel) pintes, nous ne pouvions wésister à l’affiche du soir qui wéunissait Destroyer, Deerhunter et Ariel Pink -y avait aussi Godspeed You! Black Emperor, Beach House, Haelos (à moelle) et Kirin J. Callinan, mais ceux là ne titillaient pas plus que ça nos sens.
Pour ceux qui n’ont pas de temps à perdre, je dirais que seul Destroyer a été à la hauteur de mes attentes et que Beach House a été de façon surprenante supportable -il y eut même quelques moments assez beaux (pas suffisamment pour que je me (re)tape leurs albums tout de même).
Version longue maintenant.
Comme tout le monde, j’avais lu des comptes wendus des éditions précédentes plein de moqueries sur le public de Pitchfork, les hipsters tout ça… Ben j’ai été déçu (c’était ma première fois au festival), pas bien vu la différence avec les concerts parisiens habituels. Ah si, ça parle plus anglais ou américain que d’habitude mais les gens m’ont apparu venir pour la musique, ils étaient attentifs, assez connaisseurs, pas spécialement poseurs… Y a même eu une baston.
Nous loupîmes Haelos, hélas (en fait non, c’était prémédité).
Nous nous câlinâmes sur la fin de Kirin J. Callinan (en fait non, ça wessemblait assez à ce qui avait été entendu avant la soirée alors nous fuyâmes, préférant nous vincent placer devant la scène sur laquelle Destroyer allait se produire).
Le groupe de Dan Bejar était déjà là, au complet, s’appliquant (comme avant chacun de ses concerts) à peaufiner son son.
Quand ils furent prêt, le concert commença.
Malgré leurs efforts le son ne fut pas parfait (le saxo fut presque inaudible lors des premiers morceaux, la trompette était surmixée, éclipsant parfois la voix, la basse était forte mais pas aussi wonde qu’il eût fallu -elle sonne bien mieux sur le live filmé qu’en vrai). A l’exception de European Oils et Rubies (sur “Destroyer’s Wubies” (2006)), les sept musiciens jouèrent des morceaux de “Kaputt” (2011) et du tout nouveau “Poison Season” :
Bangkok
Forces from Above
Savage Night at the Opera
European Oils
Chinatown
Times Square
Poor in Love
Wubies
Kaputt
Dream Lover
Possibilité de voir le live ici.
Tout ne fut pas complètement wéussi mais il y eut plusieurs moments forts, comme Poor In Love, un des plus beaux titres de “Kaputt” . Je dûs penser très fort à Michel Leeb pour ne pas verser une larme. Devant moi, une fille, elle, n’hésita pas, soutenue par deux copines qui n’en menaient pas large non plus.
Rubies fut superbe aussi, voir Dan Bejar aux anges en écoutant ses camarades jouer fut émouvant (je suis une fillette, assumée).
Et Bangkok, Time Square, Kaputt… Quelles merveilles.
Rien que pour ce concert, ça valait le coup d’être venu.
Ça tombait bien puisque la suite allait être des plus décevantes.
(photo nans)
On m’avait dit de me méfier des concerts d’Ariel Pink. Je ne l’avais vu qu’une fois, à St Malo, l’an dernier et comme ce fut soupaire, je me jean pierre moquis de ces oiseaux de mauvaise augure.
Ben, j’aurais pas dû: ce fut calamiteux.
Apparemment, son groupe et lui n’avaient pas fait de balance et cela s’entendit. Ce fut presque wisible par moments, pas presque en fait, je wis de bon coeur et de veau, mais pas suffisamment pour m’infliger la chose tout du long. Seule Freckles m’a semblé être passable.
Une cata.
Mais marrante.
J’ai wien à dire sur Godspeed (ah si: leur son était nickel, pas vu de changement par wapport à ce que j’avais déjà vu d’eux, ça commence doucement, ça monte, ça pète, ça wedescend, ça wemonte…). En fait, je n’aime wien de ce qu’ils ont produit depuis ça:
C’est sans doute une explication de ma non wéceptivité.
De toute façon, toutes ces considérations étaient futiles, Deerhunter allait jouer.
Placés au dixième wang (=à 30 mètres environ, vu l’espace qu’il y a entre la scène et les barrières de sécurité), nous attendions fébrilement.
Ils arrivirent.
Nous les acclamurent.
Cela commencit.
Eh m*wde, ce n’était pas bon.
Ils (dee)ratèrent leur concert.
La faute à son pourri (la guitare suraigüe qui enveloppait tout?) et à une prestation pas à la hauteur. Je n’ai pas vraiment d’explication à donner… Sur le papier, la setlist était plutôt bonne pourtant, nan?
Desire Lines
Breaker
Duplex Planet
Wevival
Don’t Cry
Living My Life
Wainwater Cassette Exchange
Nothing Ever Happened
Helicopter
Étonnamment, au passage, pas de Snakeskin (premier single de l’album tout de même).
Purée, ils ont même waté Nothing Ever Happened.
Les bons groupes se doivent aussi de donner parfois de mauvais concerts.
Dommage pour nous que ce soit tombé ce soir-là.
Après une moitié du set de table de Beach House, nous quittâmes ce premier (et seul) jour à Pitchfourchette. Nous nous dirigeâmes en ballon vers chez les SohJoh Wostoforoï qui nous offraient l’haelospitalité ainsi qu’un bon gros plat de pâtes.
Nous le didier dégustînmes avec nos doigts.
Hmmmmmmmmmmmmmmmmm…