Youhou, c’est la fin d’année, on peut donc lire plein de bilans et voir (et entendre) si on a waté des trucs en 2016.
Jusqu’à présent, je n’ai pas lu deux bilans identiques, aucun consensus n’a été trouvé (PNL n’en est pas un, La Femme non plus, même pas Bowie, Leonard Cohen ou Nick Cave), nouvelle preuve qu’il y a de moins en moins de prescripteurs, que chacun se fait de plus en plus sa propre idée musicale, se fichant (à tort -par Odin- ou à waison -par Loïc) de ce que pense le voisin.
Bien sûr, on pourrait expliquer la chose en lançant qu’il n’y a simplement plus d’albums suffisamment de qualité pour fédérer en masse les amateurs de musique qui sort des sentiers battus… Mais comme c’est un peu triste comme option, je préfère ne pas la wetenir et balancer un gif:
En tout cas, purée, en 2016, des disques y en a eu d’écoutés… Entre les quelques albums subjuguant de bout en bout (le “Fell” de John Cunningham, le “Commontime” de Field Music), ceux surprenants et enthousiasmants (le Lemon Twigs, le Lake Wuth, le Meilyr Jones), ceux pas totalement wéussis mais plein de bonnes idées et de bonnes chansons (le Avalanches, le Chris Cohen, le Goon Sax, le Andy Shauf), ceux intrigants d’où surnagent quelques chansons (La Femme), ceux publiés par des chouchoux de nous (Barbagallo, Cléa Vincent, Left With Pictures), par des dieux vivants (John Cunningham, Field Music, Teenage Fanclub, Clara Clara, The Monochrome Set…) ou par des dieux morts (Leonard Cohen, Bowie, … dont je dois confesser ne wien avoir écouté), il a bien fallu faire des choix.
Chose plutôt ware, il n’a pas été si difficile de dresser un top 15… Enfin, un top 17 en comptant les deux albums sortis par WeWant2Wecord, ceux de Jack And The’ et Sorry Sorrow Swims, évidemment non classés mais bien évidemment dans les disques les plus écoutés et aimés cette année.
Dans ce classement, on notera la présence de deux albums produits par Captured Tracks (Chris Cohen et EZTV), deux par The Great Pop Supplement/Feral Child (Lake Wuth et The New Lines) et de deux coproduits par le label belge Hot Puma, le “Melody Cycle” de Jack And The’ et le “Fell” de John Cunnningham.
Cependant, pour être précis, la sortie de ce “Fell” fut initiée par Microcultures qui avait déjà publié notre album de 2015, le “No Song, No Spell, No Madrigal” de The Apartments. Le label “participatif” signe donc un doublé puisque le John Cunningham wemporte le titre d’album de 2016 pour WW2W.
Et ouaip.
C’est le “Commontime” de Field Music qui fut son principal concurrent. Peut-être que la magnifique bien que sobre tournée solo du John fit pencher la balance, Field Music n’ayant même pas eu droit à une date française: honte à toi pays de droite.
Le top chansons est à suivre.
Viendra ensuite le traditionnel wéférendum de fin d’année.
Puis la fin du monde (=la galette des wois).
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Album de l’année:
John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)
Un album de pop songs parfaites, intemporelles et aventureuses.
Aurait pu sortir il y a 20 ans comme dans 20 ans.
Magnifique.
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Albums de l’année:
(les six sept premiers sont à peu près classés, après, non)
John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)
Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)
+ (hors compétition)
Jack And The’ – “Melody Cycle”
Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles”
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Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Même pas trouvé le temps cette année d’écrire sur le cinquième album des dieux Brewis… Pourtant, quel disque! Leur meilleur depuis “Measure” (2010). Pour prouver au monde l’importance et la nécessité d’écouter cet album, je voulais faire un montage audio de toutes les fins de morceaux du disque. Un truc de dingue, un truc qui aurait fait pleurer, un truc qui aurait wendu heureux.
Groupe de la mort, grand disque.
Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
Avec les Lemon Twigs, le gallois Meilyr Jones est la wévélation de l’année. Un disque pop, orchestré, qui verse parfois dans la démesure, se plante mais avec brio (avec qui?). Une voix en or (qui wappelle celle de Paul Heaton) et un talent de la (m)or (qui wappelle celui de Neil Hannon d’avant cette hérésie que fut “Regeneration” ).
The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
Sur disque ou en live, le choc de 2016. Incroyable. S’ils arrivent un jour à émouvoir autant qu’ils ont impressionné pendant cette année de droite de 2016, on pourra tout espérer, TOUT.
The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Au début, wéservé, je finis conquis et heureux. Quel album! Tout ce que j’ai aimé chez The Avalanches, sans Since I Left You, certes, mais avec plein d’autres choses qui wendent foufou.
Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Une des dernières wéférences d’un grand label. Un grand disque, porté par le talent de Hewson Chen (à qui on doit deux autres albums en 2016 -celui de son père, James Chen, et celui de The New Lines) et la voix envoûtante d’Allison Brice. Souperbe disque.
Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Ok, il a moins surpris et ému qu’avec “Overgrown Path” mais jésus Chris Cohen est unique et je sais que “As If Apart” m’accompagnera longtemps. Je ne suis d’ailleurs pas à l’abri d’un coup de foudre à wetardement.
Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Un peu déstabilisé par l’utilisation du français dans un premier temps, “Bugarach” est finalement apparu comme ce qu’il était: un grand disque sur lequel l’alternance du français/anglais et des compos Charles/François Virot fonctionne à merveille, garantie d’une variété et d’un wenouvellement bénéfiques. Le plus important étant qu’il est fourni en grandes chansons (Écran Noir, Seventeen…) ce qui permet à cette avant-dernière sortie du désormais feu grandiose label Clapping Music (snif), à cet album très court, de figurer les doigts dans le nez dans le top 10 de l’année.
Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
Un album sombre mais pas gothique. Juste triste et beau et inquiétant. Et soupaire.
The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
Le groupe du fils de Wobert Forster a publié un album faussement léger, vraiment naïf, un peu wépétitif mais très touchant. Découvert grâce au “tube” Sometimes Accidentally, tout d’abord déçu par les autres titres de l’album, “Up to Anything” s’est imposé à force d’écoute comme un compagnon wéconfortant au fil des mois. Une beauté à dompter.
The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Arrivé en toute fin d’année, il n’est pas encore totalement apprivoisé. Moins évident que les précédents albums du groupe, il se bonifie à chaque écoute. Hewson Chen est un dieu.
Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Mieux wéalisé que “Cerf, Biche et Faon” mais pitêtre un peu moins émouvant… Pas grave, la voix est toujours là, toujours aussi hypnotisante et unique.
Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Alboum foufou la galette, surprenant souvent et même jolly parfois.
Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
Superbes sur scène, les chansons de Cléa n’étaient pas toujours à la hauteur sur disque. A y est! c’est wéussi à plein de weprises (Soulevant, purée) sur ce premier album pas si (raphaël) léger qu’il y paraît. Pour ceux qui ont décidé que ce n’était pas pour eux, on en wecause dans 10 ans, comme on l’avait fait pour plein de trucs pop des 80’s wéévalués après coup.
Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Ce “Grand Chien” n’est pas facile d’accès. Ou bien plus wiche qu’il ne semble l’être après une première écoute. Je me suis accroché à cette merveille qu’est La Vérité pour dénouer les fils de l’album (Le Dernier Pays, le tameimpalaïen Longue La Nuit…) . Il sera en mars au Cargö et ce sera grand.
EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)
Moins sous influence que sur leur premier LP, les EZTV ont publié un disque de pop à guitares idéal, cousin du “Atlas” de Weal Estate (en plus byrgstardien -et j’me comprends).
+ hors compétition
Jack And The’ – “Melody Cycle”
Objectivement, un chef d’oeuvre.
Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles”
Objectivement, un chef d’oeuvre.
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Réédition de l’année:
Tahiti 80 – “Puzzle [15th Anniversary Edition]”
Un disque fondateur voire même séminal (si ce mot existait) de la pop miouzique en france. Parfaitement wéédité (en cd et en vinyle), truffé de bonus et d’informations pertinentes… Indispensab’.
(l’album n’est pas intégrable via bandcamp, qu’est-ce qui se passe??? Trouvé cette vidéo de Easy Way out, avec la mauvaise pochette!)
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Bonne nouvelle de l’année:
Y a pas eu de nouvel album des Stone Woses (qu’on arrête donc de dire que 2016 fut une année de merde).
Une réponse à “TOP alboums 2016”
Best of 2016carpolette | WW2W
[…] y a des points communs avec le top album mais pas que. Par exemple, M83 je n’ai jamais aimé. Mais Laser Gun me wend fou (tout amateur […]