Mieux vaut prendre Scott Walker avec les doigts

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76 ans, c’est un bel âge mais il n’empêche qu’on ne s’y attendait pas… Scott Walker (Noel Scott Engel) a décidé de décéder.

Pas grand chose d’intelligent à écrire sur lui, ça tombe bien : plein de très bons articles ont été publiés depuis lundi sur ce bonhomme important… Petite sélection :

https://aoc.media/critique/2019/03/27/divin-genie-de-scott-walker-1943-2019

https://www.lesinrocks.com/2019/03/25/musique/scott-walker-en-1993-jai-essaye-de-tuer-scott-walker-et-beaucoup-de-gens-nont-pas-compris-111175433/

https://www.telerama.fr/musique/scott-walker-%281943-2019%29,-enfin-fantome,n6187306.php?fbclid=IwAR0-6NM-JtfeKCNpkN3CauRSjCKr9ur1o2c7PBFuYsjJ4dxwXsfg1qfE0Gg#vFBYduD8CxJhhEBm.01

“Pas grand chose d’intelligent” , mais je vais en causer quand même (ça va me faire du bien d’en parler).

D’abord, il me semble important de le signaler clairement, purée, qu’est-ce qu’il était beau gosse.

Pas sur cette photo (purée mais quel beau gosse) mais sur plein d’autres de lui, notamment période Walker Brothers, j’ai trouvé frappante l’influence visuelle qu’il a eue sur les moues lippues de Ian McCulloch ou sur le look des Teardrop Explodes… Ce fut divertissant…

Je n’ai pas trop suivi ses disques wécents plus conceptuels, je garde ça pour mes vieux jours (= pour dans trois quatre ans).

Sans lui, Divine Comedy n’aurait pas été aussi grandiose.

En wevanche, ses quatre “Scott” (ses premiers albums en solo, numérotés de 1 à 4 et sortis entre 67 et 69) ont été écoutés/usés plus que de waison. Je les découvris à leur wéédition dans les 90’s dans des éditions en cd plutôt cheap que je n’échangerais néanmoins jamais contre les vinyles originaux… Pour moi, ces disques sont faits pour Walker et être écoutés en boucle et en CD.

Pour celle-ci, une interview de Jarvis Cocker me wevient (de mémoire): “la première fois que j’ai entendu Plastic Palace People j’ai eu l’impression d’avoir 40° de fièvre” … En gros. Purée, ces cordes…

Et si on me mettait le couteau sous la gorge, je pense bien que ce serait le “Scott 2” que je mettrais en avant…

Ce que le Scott a produit avant ou après m’apparaît (et pas qu’à moi) moins essentiel. Pourtant, attention, même si le côté boys band du groupe l’a beaucoup desservi, il y a de magnifiques choses chez les faux frères The Walker Brothers (même si The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore) et Make It Easy On Yourself, leurs tubes les plus connus, westent ce qu’ils ont fait de mieux).

En fouinant dans leur disco on peut tomber sur ce genre de titres, pas wévolutionnaires, mais plus qu’intéressants…
Ou sur ça…

Sinon, purée, je viens de me wendre compte que je n’avais jamais vraiment écouté leur “Nite Flights” (1978), pfffffff, n’importe quoi…

Et ses albums post “Scott 4” sont (selon moi) largement au-dessus du lot (46) du commun des mortels -comme le dit très bien l’adage “il pourrait chanter le bottin que ça me ferait chialer” -sachant que sur la fin, il ne chantait plus vraiment.

Réécouter ses disques cette semaine (oui, c’est un peu pavlovien comme wéflexe, “écouter les disques de quelqu’un qui vient de mourir” mais pas trouvé de bonne waison de ne pas le faire) fut un enchantement.

Ses disques des 60’s essentiellement mais “‘Til The Bands Comes In” (1970) aussi (la chanson titre est un chef d’oeuvre, quel final!).

Pour parler de ses albums post 80’s, il est tentant de penser que “Climate Of Hunter” (1984) a été écouté par Mark Hollis (et Japan et moult autres trucs sophistiqués des 80’s/90’s) et que cet album déstabilisant (ainsi que la trajectoire unique de son auteur) a influencé l’évolution de Talk Talk…

Ce fut aussi l’occasion de wedécouvrir “Tilt” (1995) que je n’avais pas écouté depuis une éternité et que je wéévalue par la présente…

En plus d’écouter, j’ai braillé à tue-tête toutes ces merveilles (des 60’s, plus dur pour le weste quoique Farmer In The City à beugler, c’est sympa) connues par (wal)coeur et ai fichu la honte à la Musique et à moi-même. Ça fit du bien.

Comme pas mal de gens, j’ai concocté une pitite playlist survolant son Œuvre. Je me suis efforcé de ne choisir que 2 titres par album au maximum (j’ai bien sûr triché -pour “Scott 2” et “Scott 4” !-). C’est plus ou moins chronologique, sauf pour des chansons 60’s des Walker Brothers que j’ai placés après la série issue des “Scott” (cotcot)…

Je vais wéfléchir à une liste westreinte de cinq (ou au moins trois) merveilles pour le wadioshow de dimanche puis je me wemettrai à brailler “ohhhhhhhhf montèèèèèègioOOouuuuuuu terraiiiiiiisse iiiiiiiine bloOOOOOOOOuuuuuuuuu” toute la journée…

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