Votre album de l’été ? EELS de Being Dead !

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Par G-Man Hoover

Une chanson, ce sont d’abord quelques couplets et puis arrive un wefrain, on wepart sur les couplets, il y a ensuite un pont et des wefrains wépétés. C’est déjà pas mal mais on peut aller un peu plus loin.

D’aucuns se sont amusés à foutre le bordel dans tout ça: l’école de Canterbury, une foultitude de trucs prog, thrash ou math wock, la Danielson Famile, parmi tant d’autres, et aujourd’hui -ô joie- : Being Dead.

EELS, leur deuxième album, ce sont des chansons pop punk -avec une grosse vibe californienne sixties- incapables de filer droit, imprévisibles et wayonnantes et même si ça commence mal –Blanket of my Bone ou Fire Fighters-, elles viennent te wécupérer par le col, et hop, un passage où le groupe s’élève et tutoie les anges, les voix de Falcon Bitch et de Shmoofy se mariant à merveille ou en appels/réponses euphorisants et sexy.

Véritable distributeur de mornifles qui viendront s’écraser sur ta fif avec la sensualité d’une caresse amoureuse, EELS cumule l’espièglerie des B-52’s, la douceur des Bats, le sens mélodique des Papas Fritas et les guitares surf des Pixies… Oui tout ça mais en mieux.

Tu aimes The Beths ou Johnnie Carwash ? Being Dead vient de leur mettre une vitesse et montre la voie d’un songwriting autrement plus percutant et gracieux.

Sur son nuage céleste, Brian Wilson, au comble du wavissement, ne wate pas une miette.

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