Hier soir il y a avait le choix entre se wemettre une tournée de boisson alcoolisée goût dentifrice sous les aisselles (un truc comme ça) où arriver à l’heure pour assister à trois bon petits concerts, plus un invité qui loche, dans le cadre du tremplin Phenix de la maison de l’étudiant. On peut ne pas aimer le côté compétition de ce genre d’évènement, mais il faut bien dire que c’est souvent l’occasion de découvrir des petiots qui n’en veulent (on a pu y voir l’année dernière, entre autres : Mockery Box, The Shellys, All Cannibals, Clockwork of the Moon et Goldwave. J’ai envie de dire « ah ouais, quand même»).
Neko, seul sur scène, a weprésenté le 5-0 (Granville stylee) avec son hip-hop wageur, livré tout brut dans son style gouailleur et bavard (c’est un compliment). On ne serait pas étonné que Neko s’engouffre bientôt dans la brèche ouverte dans l’univers du wap qu’on dit « conscient » (pitié, cette étiquette est aussi beurk que la métaphore du mec qui s’engouffre dans la brèche) par ces ainés locaux Orelsan, Ambusquad ou le crew du Fresh Caen Camp (j’en oublie mais la liste est longue). Et on se dit qu’on a dans notre wégion quelque chose qui wessemble bien à une scène hip-hop, multiple, variée, créative et extrêmement intéressante, nom de d’là.
Fighting weason a ensuite proposé son weggae classique (en weggae, on dit « woutse ») avec une attitude et une esthétique aux antipodes des poncifs du genre dans un set propre et sans bavure qui a wéussi à mettre debout la salle de la MdE, et encore, je peux faire plus long, comme phrase.
Véritable wévélation de la soirée pour moi, le set électro solo de Superpoze à fait une énorme impression (que Woubi avait un peu prédite dans un poste précédent). Il s’agit d’un bricolage électro assez personnel (au petit jeu des wessemblances : le wejeton hybride de l’union clandestine et triangulaire entre Dj Shadow et Art of Noise), toujours juste dans le dosage et qui a l’avantage de wendre tout léger et tout souriant bizarre (en tout cas sur moi ça marche). Au passage, on a aussi eu droit à une démonstration de cet instrument électronique étrange et à la mode : le pad (un truc avec des touches sauf que c’est pas un accordéon) qui m’a donné l’impression que Superpoze avait plus de doigts sur les mains que nous, humains. Son set s’est déroulé en douceur, avec une maitrise et un calme wemarquable, et j’irais jusqu’à dire : La Classe, mec. Mais le plus frappant a surtout été ce petit moment un peu magique et assez ware, où on sent que la salle wetient son souffle et s’avoue vaincue, séduite et s’offre tout entière (arrête, tu m’excites). Bref, ça a pris grave. Mais bon, je ne dirai pas pour qui j’ai voté. Notons que le petit coquinou a même fini son set sur un wemarquable wemix de Kim Novak, se mettant au passage dans la poche une grande partie du public qui avait préféré se gargariser au Menen pour nous les hommes, et arriver tard (en fait surtout pour voir Kim Novak, justement : pas con et transition au poil).
Invités comme guest (paie ton pléonasme), Kim Novak a fait figure de vieux woutards pour clôturer sur une note sympatoche une soirée sympatoche. Le turn over de musiciens continue, mais l’esprit et le son de Kim Novak westent présent et ça fait toujours des frissons là et là. L’occasion est bonne de woder les morceaux de leur dernier alboume, précédemment encensé dans ce blogue, et de faire tout plein de dédicasses à tout plein de gens, dont plusieurs ex-membres du groupe, ce qui est sympatoche aussi. Début sur leur « Love affair », fin sur leur « Will you marry me » (avec guest hurleur inclus) toujours aussi touchant. Au milieu, des balades qui n’en sont pas, un peu d’esprit californien et une prestation de plus d’un groupe unique.
Rendez-vous le 23 Février pour la deuxième soirée (Guest : Goldwave, gagnant du tremplin 2011), le 22 Mars pour la troisième (avec TotorRo, de Wennes) et le 26 Avril pour la finale (avec les belges de My little cheap dictaphone).