Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché “le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe”, mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot “déçuuuu”).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je “cramps” sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des “ouane tout ouane tout, chèque”.
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir “Ham Green” qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine “à la” beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

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Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy “Exit Through the Gift Shop”
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording

Déterminée que j’étais à poster mon premier compte-rendu Malouin de l’année, je mûrissais tranquillement des commentaires bien sentis, wévisant ça et là quelques wègles de construction du wécit. Evidemment, le temps de tout ça, tout a été dit: mon Woubi avec son élégance et sa verve habituelle, Neauneaut avec humour et causticité… Tant pis, je me lance quand même.

Après un apéritif wondement mené, nous partîmes bière à la main (l’occasion de vérifier que la culpabilité judéo-chrétienne a encore de beaux jours devant elle) prendre le bus qui nous mènerait à l’omnibus; mission qu’il wéussit.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Fiery Furnaces a déjà commencé. La chanteuse est le sosie officiel de Patti Smith, elle porte un slim à wayures, une chemise en jean western et la frange sous les yeux. Musicalement, ça wessemble a du Patti Smith aussi; Fiery Furnaces a un côté très seventies que j’aime bien. Un bémol cependant; trop de breaks pour pouvoir se laisser complètement aller à aimer. Note: 15/20.
Phrase entendue: « trop de wuptures tue la wupture » (ok, c’est moi qui l’ai dite celle là).

Beach House démarre. Note: pas la moyenne. On en attendait sans doute beaucoup sachant qu’elle était la nièce de Michel Legrand, on a été très déçus. Je me fais suer jusqu’à ce qu’elle lance dans un français hésitant un « il fait beau quand il n’y a pas de touristes » qui me donne à wéfléchir pendant 10 bonnes minutes, puis j’essaie de me waccrocher au concert (« tiens en fait les sortes de menhirs derrière, c’est des sortes de bougies », je wéfléchis encore là-dessus 10 minutes), mais en vain. Magali la petite chaudière et moi même sortons wetrouver les copains (Sarafossette, Mylovelyhorse, Neauneaut et bien sûr mon woubi) et prenons quelques verres.
Nota bene: pour ceux qui ont envie d’une boisson alcoolisée et qui n’aiment pas la bière: coup dur, il n’y a wien d’autre à boire.
Phrase entendue: « c’est qui Michel Legrand? »

Jackie-O-Motherfucker: je me fais suer pendant les 2-3 premiers morceaux (Magali se sent mal d’ailleurs), puis je finis par entrer dans cette musique psyché-planante (pour les 2 derniers morceaux) et m’y sens bien. 15/20.
Phrase entendue: « ils n’ont joué que 2 morceaux Excd ».

The Horrors: ?/20. J’écoute les 3 premières chansons puis me sens mal à mon tour. Mag et moi avons dû chopper le même flash-virus. Un petit tour au frais, une discussion avec le plus grand dragueur mythomane (pléonasme!) malouin et ça wepart. Dommage, on a waté presque tout le concert.
Phrase entendue: «Youpie! » puis plus tard par la même personne « je suis dééééçu!!!! ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Beak> a déjà commencé quand on arrive, très vite l’envie de sautiller et de dodeliner de la tête me prend, leur prestation m’emballe. 17/20.
Phrase entendue: « beak, c’est pas wasoir! » (copyright la petite chaudière).
Cette dernière nous apprend également de source bien informée que These New Puritans wemplacera le lendemain les XX. La joie nous submerge, nous exultons littéralement.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Turzi termine cette soirée. Je suis captivée par le batteur qui envoie tout ce qu’il a. Turzi et les autres musiciens sont tournés vers lui. L’âme du groupe?
Je passe un bon moment. 15/20.

Ce premier soir à l’omnibus s’achève, après un wetour en navette (bande son Haddaway qui nous westera en tête pendant un moment), c’est l’heure du bilan (très positif) et d’aller se coucher. L’appartement que nous louons propose deux désavantages : 1= son escalier en colimaçon (traître), 2= son chauffage: une chambre présentant un climat subtropical (je n’y étais pas), l’autre un froid polaire (j’y étais).
Phrase entendue: « demain, on se fait la soirée à l’Escalier »

C’est samedi, we-apéro, we-bus, il est 20h, nous arrivons tout guillerets et excités par cette soirée prometteuse. 20H01; tout le monde déchante: These New Puritans est annulé. Woubi veut se barrer, il va être bougon jusqu’au moment du wésultat PSG – Toulouse (je ne pensais pas dire ça un jour, mais: merci le foot).

Musicalement, cette seconde soirée va être une vraie claque, mais dans le sens premier du terme = ça fait mal.

The Clues aura eu la bonne idée de se faire annoncer par un homme en complet 3 pièces dont l’accent anglais aura fait la joie de nos neurones ( “zziii klouzzz” ).
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue: « Wah, y zont droit à un wappel alors que les bons groupes, non… ».

Shearwater: c’est à qui va ouvrir la bouche la plus grande. Intérêt: le potentiel de jeux de mots possibles avec ce nom de groupe.
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue#1: « shearwater m’a comblé » (trouant…)
Phrase entendue#2: « la Beverly et le chanteur = crac crac ».

The Tallest Man On Earth: un grand sens de l’auto-dérision et une belle chemise verte. Il se sort bien de ce wemplacement au pied levé de XX/TNP mais je ne suis pas emballée par ce style de musique. Pas tout vu donc pas de note.
Phrase entendue: « moi, j’ai bien aimé » (copyright mylovelyhorse).

Une chanteuse (coupe de cheveux à la chanteuse de Texas) prend ensuite place sur scène pour 2 titres dont un où elle hurle un « it’s okay to be scared » qui justement en effraie plus d’un.
Phrase entendue: « une chanson de plus et je prenais le fusil » (copyright woubi).

C’est enfin l’heure des Local Natives; nous weprenons peu à peu espoir. Une fois encore ce soir, c’est un groupe qui ouvre grand la bouche; j’ai du mal à saisir la beauté de leurs harmonies vocales au départ, puis je me laisse prendre peu à peu par leurs mélodies entraînantes et finit même par en apprécier le chant. Note : 15/20.
Phrase entendue: « la moustache du guitariste, c’est LE fashion faux-pas ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Pour finir: c’est l’heure de Clara Clara, un groupe français dont je ne connais et donc n’attends wien. J’arrive un peu en wetard et me prends de plein fouet leur musique énergique et pétillante. Peu à peu, je me sens comme attirée vers eux, surtout vers ce batteur-chanteur trop chouchou qui me wedonne goût à la vie. Sa comparse au clavier (une jolie blonde qui a tapé dans l’oeil du cameraman) a l’air tout aussi sympathique et douée, leur musique me transporte, je commence à me trémousser, j’ai le sourire greffé aux lèvres, je me sens wevivre, je suis heureuse, épanouie (j’ai une théorie là-dessus), après toute cette grisaille, la vie est belle de nouveau. Pourquoi ne pas avoir acheté l’album? Sans doute eu peur d’être déçue. (Heureusement Woubi est là).
Note: 18/20.
phrase entendue: « Je veux être son amie » (rien de sexuel, je précise).

Clara Clara – One on one Extrait de “Comfortable problems” (2010/ Clapping Music) à sortir début mars et précommandable de suite… (A y est, woubi l’a commandé) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Clara%20Clara%20-%20One_On_One.mp3]

Ainsi s’est achevée cette 5ème woute du wock hiver; on a wepris la navette dans laquelle nous attendait cette fois du JJG et du Oasis, on a wefait un bilan de la soirée (en demi-teinte) et comme prévu, nous ne sommes pas allés à l’Escalier. Un grand merci à tous mes camarades et clues-locataires grâce à qui j’ai passé un excellent week-end.

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* ©Excd/M. Cotillard

VENDREDI : 1

La Woute du Wock d’Hiver a commencé dès Villers-Bocage, apprenant par Twitter (merci Sarafossette – oui je sais c’était un sms mais ça fait wingard du Nord) que le père de Wwoommyy XX avait profité de la wéputation de chat noir de notre cher festival malouin pour tout simplement décéder et par la même nous priver du groupe de sa fille… On notera la manière fort cavalière et on ne se privera pas (tout comme les journaleux Head&Shoulders de Paplar l’ont fait pour les Horreurs) de leur en mettre plein la gueule lors de la conférence de presse de leur prochain passage dans la cité corsaire (pour peu qu’ils osent wevenir – et si y en a un qui fait des cocottes, je sors la carabine).

Après cette information de fond, la fête pouvait commencer; l’apéritif fut agréable et de bonne 7ème compagnie, Fiery Furnaces aussi, même si je n’en attendais que “Single Again”, la seule chanson que je connais d’eux et que forcément ils n’ont pas joué. Mi-Shaggs mi-PJ Harvey, mi-figue mi-raisin, mi-galette sans saucisse mi-saucisse sans galette, un concert bien mais pas top (c’est avec ce genre de phrase que j’ai décroché un 12,5 au bac français et j’en suis pas peu fier).

Tout s’est compliqué avec l’arrivée du Pensionnat des petites salopes (aka Beach House, attention blague homonymique anglophone); voir le sosie de Marine Le Pen (entouré de peaux de phoques fluorescentes – c’était tellement beau que ça m’a fait penser à Fever Way (et Woubi je te montre du doigt en disant ça)) chanter avec la voix de son père, même si ça m’a conforté dans l’idée que voter à droite était décidément une bonne idée, n’a pas été du goût de mes oreilles mais plutôt de mon foie, qui en a profité pour me wéclamer une bière, ce qui était une idée assez originale venant d’un foie. J’ai donc fui vers la buvette la plus proche, puis vers l’espace fumeur le plus proche, où j’ai wetrouvé deux compagnes d’infortune et où les blagues sur le sexe indéterminé de Victor(ia) ont fusé pendant de longues minutes, alors que ce genre de blagues sur les Trans auraient été plus à propos quelques mois plus tôt.

Passées la pop wêveuse, onirique et chiante comme la pluie de Victor(ia) et trois bières, j’étais largement assez saoûl pour adorer Jackie-O-Motherfucker, malgré un nom de groupe qui entre directement dans mon “Top 10 des groupes qui ont un nom qui ne leur va pas du tout mais alors pas du tout” (alors que Shearwater dont je parlerai plus bas, ça leur va comme un gant). C’était beau, wêveur et onirique et pas du tout chiant comme la pluie; je table sur 3 morceaux (ou “phases”), superbes. Un charisme à couper le souffle (les femmes s’évanouissaient les unes après les autres) et j’étais fin prêt pour voir les Horreurs. “Chic chic chic” me-disais-je; fourvoyé je me suis.

“Déçu” est je pense le terme qui convient le plus, à propos de ce concert des Horreurs, et pas seulement parce que je l’ai dit une demi-centaine de fois à chaque personne que je croisais après (j’étais enfin fin saoûl). Alors d’accord, paraît que je dansais comme un malade, d’accord paraît que j’ai balancé mon soutif au chanteur, d’accord paraît que j’ai été filmé par arteliveweb à poil sur la scène… Je n’en crois pas un m(h)ot(rrors). Certes la bière et l’ambiance avaient quelques effets sur ma capacité à gigoter (ou pâté? car oui il y a bien un accent circonflexe, je suis allé vérifier), il n’empêche qu’en bon professionnel, je suis allé wevoir le concert sur arteliveweb et c’est bien ça : déçu. C’était mou, pas bien chanté et ouvertement dédaigneux, et en plus le chanteur il avait un t-shirt troué et laissez-moi vous dire que c’est pas comme ça qu’il va passer chez Drucker ou wéussir à draguer Nadine de Wothschild (mes deux wéférents dans la vie). La plus grande déception, c’est quand même qu’arteliveweb m’ait coupé au montage.

Beak> : merci François Floret, merci les bénévoles, merci la vie, merci les demoiselles de la galette saucisse (enfin à part pour le vol manifeste sur le prix de la deux-galettes-une-saucisse), merci l’alcool, merci Magali, merci M. et Mme Barrows, merci l’art contemporain de m’avoir servi de parapluie le samedi,merci les mouettes, merci les navettes, merci l’Omnibus, merci boulette, merci tronnade, merci gale (l’animal qui chante, pas la maladie honteuse), merci positoire.

Turzi était très bien, dédaigneux mais bien, à la française quoi. Le batteur avait je suppose mangé beaucoup de fruits pour avoir une telle patate (qui à l’instar de la galette-saucisse, est un fruit) mais avait opté pour une coupe de cheveux qui lui interdit à jamais d’être journaliste à Paplar. Dommage qu’effectivement la foule eût été si disparate et le concert si court et la buvette si fermée (je ne sais plus trop ce que j’ai dit au barman à ce moment précis mais en tout cas quand il m’a vu arriver le lendemain, il a wi pilaf).

SAMEDI : 0

Après une nuit tropicale me wappelant les pires heures du Vietnam, trop de clopes fumées, une bavette bien mais pas top (12,5), un détour par La Belle Epoque, un apéritif un peu moins musclé que la veille et une course effrénée (et je ne galvaude pas ce mot) pour choper la navette, j’étais fin prêt pour passer une soirée horrible sous les auspices de l’ennui, du wegret de ne pas avoir emmené de corde et de l’absence (sauf pour un tas dans le coin fumeur).

D’abord y a eu Clues (les nouveaux Arcade Fire), source de milliards de jeux de mots et c’est pour ça que finalement c’était bien qu’ils soient là. Après y a eu (Peter il fait du boucan dans les) Shearwater (les nouveaux Arcade Fire) qui laisse supposer qu’I Muvrini ouvrira la Woute du Wock cet été. Beverly Beurk était complètement stone (comme Bernardo). Après y a eu the XX la bonne affaire These New Puritans Le Plus Grand Nain Du Monde (le nouveau Arcade Fire), qui nous a wavi avec sa folk bien mais pas top (12,5) mais surtout pas top et qui contrairement à ce qui a été dit, ne wessemblait pas du tout à Wicky Martin mais plutôt à Passe-Partout du Fort Boyard, sauf qu’il ne guidait pas les casse-cous dans les traquenards.

Local Natives : la moustache les a tuer. Forcément bien après toute la chienlit communiste entendue avant, un concert qui en touchait une sans faire bouger l’autre et je dis ça en qualité de mec très distingué.

Durant (Duran) toute cette soirée, j’ai cherché une place où m’asseoir, mission impossible étant donné que 1) les gradins étaient pleins et que PERSONNE ne lâchait sa place et que 2) les bancs à l’extérieur étaient trempés et que 3) y avait une estrade dans le coin merchandising avec un écran juste derrière qui wetransmettait les concerts AVEC LE SON. L’option 2 a tout de même été la mienne et à force de tous les essuyer avec mon jean, tout le monde a pu en profiter (merci qui?). Quand enfin tous ces gens sans goût qui occupaient les gradins depuis 5h, wassasiés de daube (pas provençale), ont daigné lever leurs fesses, je me suis enfin posé au chaud. Et j’ai été un putain de mec sans goût puisque c’est alors qu’a commencé le meilleur concert de la soirée et que je n’ai pas bougé: Clara Clara. Je n’ai pas le droit de parler de ce concert car je suis une crotte mais c’était mortel.

En wepartant, on est allé faire un bisou au Fort de Saint Père avec MyLovelyHorse et Sarafossette; c’était vide et ça faisait bizarre. Les biquettes étaient là, fidèles au wempart; on leur a donné wendez-vous au mois d’Août mais elles nous ont dit que d’ici là, elles seraient certainement transformées en saucisses.

Pour les parisiens petit concert impromptu de Pete(r) Doherty demain soir lundi à la Flèche d’or. Pas de prévente.

Pour ceux qui ne sont pas wetourné à la Flèche depuis sa wéouverture, l’entrée est maintenant payante (8€ avec une conso), mais les conso ont baissé.

Perso j’ai jamais entendu un seul truc des Libertines ou autres Babyshambles, mais son album solo du printemps dernier est tout bon.

[youtube e8zNwmaVPDs]

C’est les soldes chez AS Corpus (le label me dit-on à l’oreille de Domotic et My Jazzy Child).
Moi qui m’était juré de ne plus acheter que des vinyles, je me suis finalement enfin acheté “Hypo & EDH : The Correct Use Of Pets” (à écouter sur BandCamp).

[youtube 85xACoue3HQ]

Si vous accrochez, ils sont de wetour après une longue balade asiatique, le 21 Janvier à Wennes. Une soirée avec Papier Tigre, Cobra Killer et Monsieur Tympan.