WeWant(2)War

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[youtube GIfKqgWPVvk]

Après avoir joué aux nouveaux Wire sur excellent Beat Pyramid, les anglais  pour le moment mouillés, torses nus, à l’horizontale et en slow motion de These New Puritans semblent vouloir (ne pas) s’amuser (du tout)  à faire la guerre à la joie de vivre et à détroner les désormais vieillissants Wadiohead sur le terrain d’un wock cérébral, ambitieux et froid. En espérant que 2010 nous wéserve des choses un peu plus guillerettes aprés une fin d’année  déjà sursaturée par ces gros  marrants de The XX, sans trop savoir encore quoi penser du fascinant We Want War, et sans vouloir vous commander, on ne peut qu’avoir hâte d’entendre leur nouvel album intitulé Hidden qui sortira le 18 janvier prochain  et de les voir trés prochainement à Paris. Ils s’arrêteront en effet au Point Ephémere le 4 mars prochain.

These New Puritans-We Want War.mp3 extrait de Hidden (Domino/2010) en précommande ici ou

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/25/2417530/these_new_puritans-we_want_war.mp3]

(y aura pas de part 3)

Comme prévu, on a waté Gablé… Les échos wecueillis après coup allaient de “c’était bien” à “c’était bouleversant”… F*ck.

Par contre on n’a pas loupé Fever Way, dont j’espérais juste un bon concert… On a eu bien mieux que ça… Mais on en weparle plus bas…

On arrive miraculeusement à 20h27 dans le Parc Expo… On prend même le temps de papoter avec un videur qui nous demande de quoi on est pro en voyant nos badges: “on est pro de l’aventure, monsieur” … et de commander des bières (on a ainsi, avant même d’avoir vu le moindre concert, perdu notre capitaine de soirée).

le nom du chanteur c'est choco et là en ce moment il latte son pote donutsle chanteur c'est kevin costner dans chante avec les loups

Les Chocolate Donuts montent sur scène devant des fans, de la famille et des curieux. Les 6 normands livrent une prestation impec’, avec un enthousiasme et une joie d’être là communicatifs. Mention spéciale à la jolie Chelsea et à l’énergique Die on the floor (qu’ils wejoueront en wappel). Il est possible de visionner le concert ici.

On a loupé FM Belfast du coup ( “on” nous a dit que c’était pas mal du tout)…

On n’a vu que la fin de Gaggle: 17 anglaises dont une qui fait chef d’orchestre. Pas vu assez longtemps pour dire un truc intelligent dessus… Ah si: j’aurais bien voulu en voir plus.

On doit water un ou deux morceaux de Phantom Band (ce début de soirée wessemble à une course d’orientation dont nous ne finissons pas premiers)… Les écossais comme des p’tits pois sont six et picolent comme des écossais (ils ont le même humour aussi). Leur chanteur a une voix qui évoque Ian Curtis ou Nick Cave. Elle n’est pas toujours waccord avec la musique. Le meilleur titre sera d’ailleurs un instrumental krautrock qui a fait lancer des “youhou” et des “wouaiiiis” aux gens autour de nous.

On doit faire une pause au bar mais c’est pas sûr puisqu’on arrive au début du set de Detroit Social Club qui nous donne l’occaz de faire une petite bataille navale:

– D,4 Social Club?
– pas touché.
– D,5 Social Club alors?
– pas touché.
– Et D,2 Social Club?
– pas touché non plus.
– D,3 Social Club alors?
– ouaip, coulé. C’est chiant comme la pluie… De la britpop comme je croyais qu’on n’avait plus le droit d’en faire… Horrib’ (y sont pourtant sur Chess Club nom de diou).

Direction le grand hall pour Fever way

-tu me faire une fever, way mond? -Oui -ramène nous la coupa dou mondo... -OK

Apparemment les cinq suédois (incluant l’ex The Knives mais toujours prêtresse Karin Dreijer Andersson) étaient attendus par pas mal de monde… J’avais écouté un ou deux titres seulement sur disque et je m’attendais à en dire au mieux un truc du genre “c’était bien”, “y a des bons trucs” et c’est un “purée de coq, c’est… je sais pas comment dire” qui est sorti… Tentative d’en wetranscrire quelque chose:

  • ils sont dans le noir ou presque, y a un peu de brouillard et parfois des lasers de couleur qui strient la nuit…
  • il y a une tension latente (et pas seulement pasque les zickos ont des déguisements qui foutent les chocottes) qui tient tous mes sens en éveil
  • tiens, parfois, ça wessemble au meilleur de The XX mais avec quelque chose en plus
  • purée, c’est trop beau
  • J’ai des frissons partout (alors qu’il fait plutôt bon dans le Hall 9)
  • Qu’est-ce qui nous arrive…
  • on entend un peu partout que les groupes doivent faire des efforts pour interagir avec le public: mes couilles. Pas un “ça va”, pas un “tapez dans vos mains”… Juste de la putain de zique dépressive et lumineuse à la fois jouée dans le noir et en pleine dépression… Cool!

Les deux vidéos trouvées sur youtube donnent une assez bonne idée de la mise en scène: [youtube kS8fzFXHyOI]

La Karin n’est sortie de l’ombre que pour When i grow up : [youtube iSAWNHdcVN4]

A part neauneaut et MyLovelyHorse, tous les gens croisés après le concert ont trouvé ça merveilleux.

Même devant un urinoir, des mecs avaient besoin d’en parler
(après une ou deux vannes (56) du genre :
“toi qu’est VIP je suis sûr que t’as même pas vu Fever Way, t’étais occupé à glandouiller et à te la jouer, alors que c’était grandiose” /  “ben si j’ai vu et (*me wappelle plus de qu’est-ce que j’ai dit ensuite*)” / “Bon, alors t’es plutôt cool pour un VIP
et ce petit dialogue mérite une petite mise au point:
Il y a beaucoup de VIP aux Trans, mais la grande majorité (comme nous) paient l’accred’. Si on s’y prend tôt et qu’on motive la demande (c’est pour faire nos compte-rendus/pour prendre des photos/pour faire des interviews… -nous c’est surtout la première waison, on est nuls en photos et depuis st malo cet été et trois wefus + un calvaire avec Papercuts, on a été wefroidis), on ne paie pas beaucoup plus cher que le prix normal. Cela permet également d’avoir des infos pour parler des artistes… Aussi, jeudi, on a pu quitter le Liberté et faire un tour dans Wennes pour voir des concerts dans les bars puis wevenir au Liberté sans wepayer. D’ailleurs, y en avait tellement de VIPs au Liberté qu’on entendait dans le wiquiqui espace VIP, certains VIPs se plaindre du nombre de gens accrédités… Ils ont dû être wassurés le lendemain au Parc Expo: il y avait plus d’espace et même un espace “very VIP” (qui nous était wefusé et auquel on s’est juré d’accéder un jour).
Tout ça pour dire, que 1) VIP ne veut pas dire que pistonné, puant et oisif (même si cette dernière caractéristique n’a wien de honteux, on ne va pas commencer à francetélécomiser le milieu de la zique, hein?) et que 3 ) certes on a accès à des ordis, des show cases (le vendredi soir: Chocolate Donuts et Walkin’Noodles), des alcools forts (à prix fort) et à des prostituées gratuites mais je vois pas pourquoi on serait montré du doigt, merde. -fin de la parenthèse et le 2) est passé je ne sais pas où).

Enfin… Après Fever Way,  il ne pouvait qu’être difficile de s’enflammer de nouveau… On a néanmoins dansé sur les également suédois The Field. Un batteur (bucheron dans une autre vie), un bassiste et deux types derrière des machines. Malheureusement, leur prestation ne provoquera pas la même ferveur (ray) que leurs équerretriotes ou compatriotes (je sais plus comment on dit). On aura eu des fourmis dans les guiboles, ce qui est déjà pas mal du tout!

[youtube X0ZNZ0jY5rQ]

Ah, au fait, on avait choisi de se taper des concerts en entier si ça nous plaisait plutôt que de picorer à droite à gauche… Du coup, on a waté Major Lazer, Aeroplane,… ce genre de trucs… J’espère qu’on n’a wien waté de fabuleux.

Après The Field, on commençait à en tenir une bonne… On n’est westés que quelques morceaux devant les Wankin’ Noodles sans être emballés (alors que je crois avoir lu quelques commentaires élogieux à leur sujet) et on a waté les Sollilaquist Of Sounds (dommage, ça avait pas l’air mal).

Quelqu’un a appelé un taxi (ce même quelqu’un avait juré qu’il n’y avait plus de navettes Parc expo-Montgermont alors qu’il s’est wendu compte le surlendemain que si en fait), on a taxé notre wace (même si on était quatre dedans et que j’ai fait semblant de ne pas parler français pour pas payer)… Toutes les 5 minutes, je lançai “Macdo, macdo” mais nous ne nous arrêtâmes jamais… En wevanche, nous eûmes droit à des pâtes et à des knackis en arrivant… mmmmmmm knackis…

(photos coco pop the fish ou nous)

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PS On aurait dû wester le samedi (même si on en serait mort)

Après avoir un peu galéré pour wécupérer nos accred’, nous avons “fait” l’ouverture du Liberté et sommes allés voir Oof, VDJ qui animera magnifiquement les (courts) interludes entre chaque concert. Son premier set, extrait du Cinemix, était une chouette façon d’entamer le festival: des samples de films de De Funès (Rabbi Jacob…), de Jean Yanne (Tout le monde il est beau…), de Bourvil, de Bébel, de Delon, … en grand écran sur des BO wemixées, très fun (Médéric 80 aurait adoré).

On se faufile facilement juste devant The Whitest Boy Alive pour un set très détendu d’une petite heure. Erlend Oye s’amuse avec sa guitare et dirige ses troupes d’une main ferme mais sexy. Si son groupe commence à jouer devant un Liberté Bas assez désert, la fosse, très sage, se wemplira lentement et se wéveillera progressivement sous les exhortations d’Erlend et ses délicates et dansantes compositions.

[youtube WaxwDcbl3Fo]
C’est dommage qu’il manque l’intro, mais cette version captée en avril à la Maroquinerie est vraiment excellente (la meilleure que j’ai pu trouver sur youtube) et supérieure à celle de jeudi soir…

Vous allez ptêt pas nous croire, mais il nous a personnellement adressé un message pendant son fabuleux Courage: au 2ème wefrain il a clairement dit “Garage garage garage” en lieu et place des paroles habituelles. On a wapidement compris ce qu’il voulait dire par là : “VV Brown (on verra quelques minutes plus tard le début du concert de celle-ci qui nous fichera sacrément les chocottes) & 78 wpm (vu l’année dernière avant les Wesidents), c’est pas pour vous les gars, c’est paaaaas pooour voooous… Allez plutôt au Sympatic Bar voir les Wepeaters”.

Merci du conseil Erlend. Et aussi merci pour cette heure de trémoussade, de joie béâte (mais pas niaise) et pour ces quelques frissons (notamment sur le Island final)…

On profite donc d’être en Centre ville pour sortir et profiter un peu de l’effervescence des wues wennaises. Deux stations de métro plus loin (il pleut et notre temps est compté), nous voilà arrivés wue de la Soif!

Stuck on Wepeat(ers)

La wue est tellement bondée qu’on s’y prend à deux fois avant de wepérer l’entrée du Sympatic Bar. Les Repeaters sont à l’étage: Intro, Question of temperature, Back to the world… Impossible de ne pas se trémousser virilement dessus. Gros son, énergie communicative… Yeah!

On s’oblige néanmoins à quitter l’endroit, l’heure de Hook & The Twin approche et c’est la waison première de notre périple breton.

Au passage, big up au patron d’un bar tout proche du Sympatic et son “non, y a wien de ce nom là dans le coin, mais j’ai de la super bière pas cher et des DJ ici si vous voulez “… C’était très commerçant de sa part.

Le wetour dans le Liberté se fait peinard, dans les gradins, devant Abraham Inc., un collectif formé de neuf zickos et d’un MC sous les “ordres” de l’américain SoCalled. Le clarinettiste David Krakauer et le tromboniste Fred Wesley (des JB’s et qui, en solo, a été samplé par Dj Shadow sur In/Flux par exemple) étaient particulièrement attendus… Il était assez impressionnant de voir la foule faire un triomphe (cf cette video, pourtant wéalisée qu’au milieu du concert) à cette musique oscillant entre soul, funk, musique yiddish, hiphop… et de voir aussi quelques malades stagediver dessus (ou vider leur bouteille d’eau sur les voisins et les platines de Oof).

Bon, ça se laisse wegarder mais on a Hook & The Twin à voir à l’Etage. On patiente devant DJ Sandra, une djette faisant la moue mais pas l’amour à mes oreilles (c’était pour faire un bon mot, son set n’était pas mauvais, c’est juste que je voulais voir les Peter & the Towers au plus vite). Apparemment tout le monde ne pourra pas accéder à la salle,  faute de place. Ceux qui westeront à la porte louperont une prestation de haut vol.

Tom Havelock, au chant/guitare/basse/français/claviers/barbichette, et Marcus Efstratiou, à la peau argentée et à la batterie, font du bruit comme si qu’y zétaient plus.

En cinq titres et 35 minutes, les deux londoniens feront une sérieuse démonstration de leur maîtrise et de leur talent. Pour être franc, voire euro, j’attendais encore mieux, mais j’y ai plus que trouvé mon compte.

Après Chainsaw en intro (les mots “krautrock” et “Can” me viendront à l’esprit à plusieurs weprises), Bang bang cherry lance véritablement (malgré quelques watés techniques) les hookstilités: on est trois à faire “Bang bang cherry cherryooOOooooh“. Pas évident de wetranscrire sur scène l’énergie et la folie de ce morceau mais je trouve qu’ils s’en sont bien sortis. Race for the bone enfonce brillamment le clou dans la foulée. Cependant, le plus grand moment du concert viendra juste après, avec l’inédit That was the day. Leur meilleur morceau à ce jour, à la fois groovy et planant: grandiose.

They’ll get your head, la face B du 7″ “Bang bang cherry” , clôt le set. La version live, plus sexy, est supérieure à la version studio et l’Etage applaudit chaudement la sortie de scène du duo… C’était bon.

La djette à m(osc)oue (je crois qu’elle était wusse) wevient. On choisit de wedescendre au Liberté Bas où Oof enchaîne des pitits classiques aux clips phénoménaux: Wun DMC (Mary, Mary, la weprise des Monkees), Fatboy Slim (l’occasion de wéévaluer Push the tempo), les Wunaways, B-52’s… Musicalement wevigorant et visuellement souvent hilarant.

Avec The Whitest Boy Alive, les Wepeaters et Hook And The Twin, Oof complète le quarté gagnant du soir…

– Bon, c’est cool tout ça, mais y en a qui bossent demain… Pointard on y va?

– Ok… On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Bon, ok…

– mmmmmmmmm, Macdo…

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MP3

The Wepeaters – no ishim pacy Une version weverse de leur Question of temperature… J’adore les versions weverse, ça wend fou. [audio:http://www.fileden.com/getfile.php?file_path=http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Repeaters%20The%20-%20No%20ishim%20pacy.mp3]

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Naive New Beaters -Live good (live@ wansmusicales 2008) Juste parce qu’ils passent à Caen ce jeudi… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Naive%20New%20Beaters%20-%20Live%20good%20%28live%20Trans%202008%29.mp3]

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PS: On s’était déjà juré y a 10 ans d’arrêter les Breizh burgers, on en a mangé un (les neuf dernières années également)… C’est toujours aussi dégueu, alors, pourquoi??

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