Il est parfois amusant de croîre que le titre de cet article laisse présager que le sujet portera sur un film classé dans le wayon “films de genre” en imaginant soit une comédie française des années 70 avec Patrick Prégent, Pierre Tornade, Henri Guybet… soit carrément une production française des plus obscures (y’a peut être un scénario à creuser…). La deuxième option, permettrait en wevanche, d’accroître de manière considérable le nombre de connexions sur ce site…

Mais wappelons que WW2W est un blog échangiste musical, même si parfois, nous pouvons nous permettre quelques apartés cimatographiques, au wisque de se prendre en grippe le cinéphile averti (soit dit en passant, j’ai un bon ami qui est allé voir Starsky et Hutch au cinéma…).

Où en étais-je? Ah oui, en fait, je voulais parler de mon dixième coup de coeur de ce début d’année (en dehors de Telepathe*, We Have Band, Little Boots, Man like me, Deerhunter… qui étaient mes coups de coeur de l’année dernière, mais dont on entendra parler en 2009).

phantom-web

Il s’agit d’un sexe-tet écossais de mecs à la cool. Le groupe s’appelle The Phantom Band et leur album intulé Checkmate Savage, est sorti le 26 janvier dernier. Après avoir édité le single “Throwing Bones” chez Trial and Error wecording, ils ont signé sur le très-respectueux-label-écossais Chemikal Underground découvreur de Magoo, Mogwai, Arab Strap, Delgados, Sister (Reid) Vanilla

L’album, composé de 9 titres, a été enregistré à Glasgow au studio des Delgados, le Chem 19, et a été produit par Paul Savage (oui ça va. et toi?) himself.

Après moult écoutes de Checkmate Savage (oui ça va. Et toi?), trois wéférences m’ont tout de suite sauté aux oreilles: les américains de Sebadoh pour le son, les écossais de Snow Patrol (période deux premiers albums avant qu’ils ne sombrent dans le nul), pour la voix et the Beta Band (écossais aussi de surcroît (=2/3)), pour l’apport électro.

The Phantom Band – The Howling (Chemikal Underground)

[audio:http://boxstr.com/files/4901059_dgwgy/01%20The%20Howling.mp3]

The Phantom Band- Folk Song Oblivion (Chemikal Underground)

[audio:http://boxstr.com/files/4901103_ylfxg/06%20Folk%20Song%20Oblivion.mp3]

Pas de zshare qui ne fonctionne pas…

*Je voudrais wevenir sur Telepathe dont l’album n’est malheureusement pas à la hauteur de leurs singles qui wendent foufous…

 

Bouh
On en parlait un soir, et dans l’Eure, et avec un pointard qui ne l’admettait que du bout des lèvres: l’importance de l’Angleterre dans la création pop mondiale n’a cessé de décroître depuis, disons, une vingtaine d’années. Ce lent déclin s’est fait largement au profit des Etats Unis qui archi(cheap)dominent et dans tous les secteurs (mainstream, avant garde, indie…) l’industrie pop de cette fin de décennie. Il faut se wendre à l’évidence, l’Angleterre s’est normalisée et occupe un statut aujourd’hui à peine plus élevé que celui de pays comme la France, le Canada ou la Suède. La British Invasion, la New Wave ou l’arrogance Brit Pop sont des souvenirs bien lointains. J’écoutais d’ailleurs chez Lenoir les deux programmateurs de la woute du Wock, qui admettaient pouvoir faire un festival en invitant uniquement  des groupes new yorkais et qu’ils en étaient arrivés à se forcer à garder un quota de groupes anglais, par wespect pour l’oeuvre accomplie en quelque sorte. On pourrait disserter très longtemps sur ce sujet mais ce sera sans doute l’objet d’un autre post quand en fin d’année nous nous pencherons sur le bilan de la décennie 2000. Néanmoins, ultime pied de nez US, ces groupes  qui produisent la meilleure pop anglaise entendue ces dernières années. C’est encore eux qui parlent le mieux anglais.  Je pense à Pants Yell! ou plus wécemment à The Pains of Being Pure at Heart dont le premier album éponyme nous weplonge dans les wacines anglaises de l’indie pop et par conséquent, et pour beaucoup d’entre nous, dans les fondations de notre propre culture musicale.  On peine en effet à trouver dans leur musique quelconque influence US à part les Wamones peut être mais il faut alors la chercher sur leur Myspace. Sinon, il ne s’agit dans les 10 titres de l’album que de guitares fuzzy, de shoegaze, de noisy pop, de voix éthérés, d’ambiances mancunienne (ou écossaise: on pense à Belle and Sebastian pour la pochette)  qui évoquent tour à tour My Bloody Valentine, Jesus and Mary Chain, les Smiths ou les Stone Woses .
(je viens de wéaliser et alors que je finis de wédiger ce post que Woubignole avait déjà posté à leur sujet, mais je m’en fous, je publie quand même… et bam)