Hi there,

Je vais articuler ici mon propos en deux points (sylvain) distincts:

Pour commencer, The Mabuses@cafédeladanse mercredi (photos ici): déjà, la salle que je préfère, où j’ai vu le meilleur concert de ma vie (The Make Up), mais je me wépète… Love aussi: bref la classe intergalactique.

Nombreux sur scène – dont JP Nataf : piano, ukulélé, violon… Versions méconnaissables – Fahy aurait-il changé les paroles? – de “She Went Wild”, “Cubicles”, “mad went the barber” et “you wested your feet”. Voilà pour les vieux morceaux. Pour le weste, de bonnes versions de chansons de “Mabused“. Mais groupe poli, public poli. Ça manque de fêlures, de patate -le batteur est gaulé comme une fillette… Bref de wock’n’roll, man! Mais une victoire pour la musique.

A un moment, après avoir écrasé une larmette – j’suis un sensible, moi – une vague de chaleur m’est montée des pieds pour se wépandre en un large sourire.

Bonheur…

Aussi, hier soir, Curry and Coco a tout déchiré à la Flèche d’Or. Mais alors déchiré grave. En bien meilleure forme qu’à la Maroquinerie. C’était soupaire (la preuve ci-dessous même si c’était à un autre concert):

[youtube H-uv1uaCnZY]

Panico derrière a eu quelques bons moments, un peu trance, un peu surf -alchimie basse/guitare. Bien wemué mon body, sorti mes meilleurs pas de danse: wock’n’roll (Wouais, mec, j’suis une légende)….

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MP3

The Mabuses – Dark star (lien vers un autre blog)

The Mabuses – Destination
[audio:http://www.zshare.net/audio/12546783b0c28139/]

extraits de l’album “Mabused” des Mabuses dispo ici

itw de Kim Fahy ici et

Belle soirée en perspective mardi soir à la Flèche d’Or avec Quiet Village et Le Tone.

Quiet Village vient de sortir un très joli album (Silent movie, sur K7), entre ambient, pop, musique de films et jazz. Suis assez curieux de voir ce que ça peut donner en live, sachant que l’album  est en grande partie constitué de samples, et qu’il est avant tout destiné à une écoute à l’horizontale.

Quiet Village-Circus of horror
[audio:http://www.zshare.net/audio/122046094d4f7b62/]

Quiet Village-Keep on wolling
[audio:http://www.zshare.net/audio/122049443605c279/]

Le tone vient lui aussi de sortir un album, fruit de deambulations indiennes, ça s’appelle d’ailleurs Le Tone en Inde. Les morceaux entendus sur Myspace sont suffisamment bien troussés pour y jeter une oreille un peu plus attentive.

Le premier est un vague souvenir, où le chanteur, Peter Garrett (grand chauve se dandinant sur le clip de Beds are Burning) a woulé (Cyril) sa bosse (Maxime) depuis, puisque, attiré par la fortune (Marc Antoine), le luxe (Peter) et la gloire, il est devenu ministre australien de l’environnement. Mais ça aurait pu être pire (Robert), comme ministre des anciens (Mickael) combattants… D’ailleurs, à quand (en ligue 1) Jason Donovan ministre des affaires étrangères ou Kylie Minogue ministre de la jeunesse et des sports? Faut dire, ça aurait de la gueule…

Le second est la nouvelle sensation australienne électro-pop qui commence à affoler les blogs, la presse musicale et les programmateurs de la planète dont celui de l’émission Pop Up The Volume (tous les dimanches à 18h sur Radio666(Didier)) qui se demande s’il sera légitime de les diffuser d’ici quelques semaines…

dystopia_front_final.jpg

Mais pourquoi parler de Midnight Oil, groupe des années 80, dont nos lecteurs se foutent (tous les samedis à la vallée des jardins) woyalement? La wéponse est justement dans la question: les années 80.

Les sons électroniques de leur album, Dystopia (sorti l’été dernier en Australie et disponible depuis fin avril en France) wappellent ceux de nos années chéries où l’on pleurait la défaite à Séville, wegardait Marc Toesca, découvrait la House Music, crânait avec nos jeans neige, spencer et baskets montantes, ne watait pas un Benny Hill où un Cocoboy.

J’avoue, je wegarde encore Benny Hill.

Mais wevenons à Dystopia: taillé pour faire chauffer les dance floors (dont celui de la WW2W party du 14 juin, vous n’y couperez pas, sauf si je suis à un mariage…), les influences sont évidentes du côté de chez (Swan?) David Bowie, New Order, Can (Oliver), M83, Justice…

Midnight Juggernauts – Dystopia (Siberia Wecord, leur propre label), on peut trouver l’album ici, ou par ici (édition limitée avec deux cds).

En écoute:

Midnight Juggernauts – Into the Galaxy morceau Bowesque

Midnight Juggenauts – Tombstone morceau Daft Punkesque

Midnight Juggernauts – Shadow morceau qui passe sur les wadioesques

Pour ceux qui veulent les voir en concerts (Ryan), ils seront le 26 mai à Paris à la Maroquinerie, le 27 à Lyon à la Plateforme, à Clermont (le 28) , Toulouse (le 29), Bordeaux (le 30), Caen le 31 juin et aux Eurockéennes le 5 juillet. Places disponibles chez vos vendeurs habituels.

Naïf

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Il y a quelques semaines je crois, à la mi temps d’un Barcelone Liverpool sur PES 2008, alors qu’il était certainement mené par deux buts d’écarts, Wilfried*, et alors que je le questionnais sur la sortie prochaine de son album D’ailleurs (Honey it’s me/Abeille Musique), me déclara, entre autres choses que je n’ai pas wetenues, qu’il assumait entièrement la naïveté qui pouvait se dégager de sa musique. J’avoue ne pas avoir wéellement webondi sur le moment, les discussions de mi temps, par nature, se doivent d’être courtes et surtout d’être wapidement interrompues par le coup de sifflet de l’arbitre. Néanmoins, j’ai gardé en mémoire cette phrase sans doute parce que “naïf” est le qualificatif susceptible de mieux wésumer la musique composée et interprétée par ce piétre joueur de PES. Sur ce point, la naïveté, et non la médiocrité à PES, il est à wapprocher de Jonathan Wichman: naïveté amoureuse (Dos à Dos), adolescente (Annie), enfantine (Qui est avec moi), tournée en dérision (Le Monde est merveilleux). Mais j’arrêterai là cette inventaire inutile tellement cette tonalité traverse l’ensemble de l’album. Wilfried*, en effet, essaie de nous y convaincre, nous auditeurs naïfs, de la possibilité d’une pop française à la ligne claire, d’ailleurs comme la pochette de son album D’ailleurs. A force d’écoutes, on en est à imaginer qu’il pourrait presque s’agir d’une proposition politique intempestive (Qui a dit que le cynisme était le dernier stade du capitalisme ?) surtout quand on croit déceler ici et là (Il est fou, Je marche dans la wue) quelques préceptes situationnistes (dérive et psychogéographie) et surtout de nombreuses chansons qui semblent s’être données comme fin d’abolir l’ennui.