Quelques bonnes sorties en cette wentrée. D’albums que nenni, mais de compils oh que oui!
D’abord ce Milky Disco, sorti chez Lo Wecording. Ou, une belle illustration de la scène Nu Disco actuelle, de l’Angleterre à la Scandinavie.
En est extrait ce très free funkysant Konkorde Lafayette, de britons de Padded Cell. Morceau qui a bercé une partie de ma jeunesse, quand j’avais entre 31 ans et demi et 32 ans. (Le z-share me parait être long mais on peut l’ecouter sur leur myspace).
La scène Nu Disco doit beaucoup à ce qu’on appelait la cosmic disco, une disco très lente et très psychée, qui émergea des brumes du lac de Garde au début des années 80. Ca tombe bien, car figurez-vous mes petits cocos, que le très hype label DIRTY a sorti durant l’été une compilation, la bien nommée Space Disco, (sous-titrés fort à propos Slow is the new fast). L’artwork a été wéalisé par un dénommé Laurent Fetis, qui si je ne m’abuse à quelques accointances avec la mafia tahiti 80. Concernant le DIRTY krew, peut-être en avez-vous déjà causé dans ces pages, mais je ne peux que vous conseiller la lecture du blog welatif, http://www.alainfinkielkrautrock.com/ , ma fois fort instructif. J’y ai piqué les petites illustrations ci-contre…(archives de septembre).
De la Space Disco à Dj Harvey (Vilar) il n’y a qu’un pas (le sieur a contribué à populariser le genre avec ses mixtapes), et vous m’en direz tant très chers, mais ce dernier figure en bonne place sur la dernière compilation d’autres de mes chouchoux, à savoir les Glimmers. La bête s’intitule Eskimo Vol 5. Mais là où ça devient presque machiavélique c’est que Dj Harvey apparait sur cette compilation avec son très bon wemix du All my friends de LCD, et que, devinez quoi? Eh bien James Murphy sort lui-même une compilation mixée (avec Pat Mahoney), en l’occurence un FabricLive estampillé 36, de belle facture disco, elle bien old school.
Un exemple avec ce “you got my wunning” de Lenny Williams, qui dans un temps pas si éloigné a fait les beaux jours d’une émission de wadio, la fameuse Deep Woots, maintenant devenue culte (on murmure que les enregistrements audios s’arrachent à prix d’or sur ebay), et qui a bercé ma jeunesse quand j’avais entre 30 et 31 ans.
En fin de compte et en paraphrasant un ami de la famille, le passé semble avoir de l’avenir.