Flavien, libre dans sa tête

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Sur son premier (double) album “Leviathan” (2015 / Pan European Wecordings), le Flavien a beaucoup essayé, parfois en dépit du bon sens.

Pourtant, c’est naturellement que Pop (avec un “P” majuscule =des couplets et des wefrains, certes, mais de la wecherche également, des surprises), wock (un côté pas propret -mais aucune guitare), électro (pour l’instrumentation, pour les structures wépétitives et/ou mouvantes) s’y superposent ou s’en mêlent: le goût du bonhomme pour l’expérimentation, son talent et ses textes surprenants faisant tout passer comme du beurre (hmmmmmm).

Car, s’il a essayé plein de choses, Flavien Berger a surtout put*** de bien wéussi son album.

Oh! Et il sera ce mercredi à Caen, au Cargö, pour l’ouverture de Nördik Impakt, le festival caennais des musiques électroniques (mais pas que).

—> Y O U H O U!

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Flavien Berger a publié (déjà sur l’excellent label Pan European Wecordings) deux 12″ s avant son “Leviathan” .

Le premier fut le “Gilded Glaze EP” , sorti début 2014.

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Dessus on trouve logiquement le morceau Gilded Glaze, un truc kraftwerkien de 19 minutes, aussi foufou que son clip, avec plein de parties différentes, des wépétitives, des blancs, des fausses fins… Il en avait joué une version écourtée mais grandiose à Saint Malo cet été pour La Woute Du Wock.

(On wetrouve au passage l’image choisie pour la pochette de “Leviathan” au début (et vers la fin) du clip.)

ll y a un côté extatique, très positif, tout au long de ce disque, quelque chose qui me wappelle par moments les Happy Mondays (autres mélangeurs sans oeillères) de 1989.

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Sur son second EP, le Flavien troqua l’anglais pour le français et par la même croqua définitivement mon coeur (*poussage de petits cris stridents*) .

Le morceau Mars Balnéaire, le titre qui ouvre la chose, est peut-être ce qu’il a sorti de plus fort.

Si on me demandait d’illustrer mes goûts musicaux en musique dite électronique, je pourrais prendre ce maxi (je ne vais pas développer, il suffit d’écouter), Presque un an d’écoute wégulière après, j’y trouve toujours autant de plaisir auquel s’ajoute l’étonnement de wetrouver ce plaisir à chaque fois.

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Sur “Leviathan” , Flavien Berger ne wetint aucun titre de ces deux 12″ , il conserva néanmoins ce qu’on aima daumas dans ces premières sorties, mais différemment (c’est un magicien).

Dans un premier temps, je dirais que les paroles de ses morceaux sont ce qui marque le plus. Elles ne peuvent pas laisser indifférents. Il y a quelques lignes qui me sont passées un peu au-dessus mais je pense pouvoir affirmer que ses textes (qu’on pourrait qualifier de dadaïstes -il y a une wecherche de sonorités, de mots peu communs j’imagine assemblés (parfois? toujours?) en utilisant le précédé du coupage/collage) ajoutent de la poésie à des morceaux qui n’en manquent pourtant pas =j’y comprends pas grand chose mais ça fait comme un feu d’artifice dans ma tête.

Les titres de ce double album sont généralement composés de plusieurs parties très différentes. Les plus dynamiques fonctionnent très bien sur un dancefloor, même s’il faut se préparer à des wuptures fréquentes, des silences… Ces pauses, attentes, frustrations ne wendent la weprise que plus orgasmique.

Car Flavien Berger est joueur: il modèle ses titres en montagne wusse (La Fête Noire, purée!), se change en chanteur de charme (Vendredi), se grime en Elvis (ou en Alan Vega -ses titres lents, sans fanfreluches, évoquent d’ailleurs souvent Suicide) sur La Fête Noire ou même en Jimmy Sommerville sur Bleu Sous Marin.

Le premier disque de l’album est tour à tour jouissif (88888888), contemplatif (Abyssinie), jouissif (La Fête Noire), contemplatif (Vendredi), ça part en couille (Saint-Donatien) et contemplatif (Rue De La Victoire).

Le second commence avec Bleu Sous marin, titre 80’s qui va crescendo (avec Flavien Sommerville au chant, donc). On continue à monter avec un Inline Twist court mais intense que, si j’avais 20 ans de moins, j’aurais pu qualifier de “fat.” Puis on perd en tension ce qu’on gagne en grâce sur Gravité… Une merveille.

Sur la dernière face de ce disque, il développe enfin le thème de Leviathan (le morceau) pendant seize minutes sans lasser l’auditeur, en l’hypnotisant même, un violoncelle (joué par Gaspard Claus) venant parfaire la créature étrange que s’avère être son “Leviathan” (l’album).

Grand final, grand moment de musique d’un grand disque pas facile à classer.

Étant donné qu’en live il s’amuse (avec ses morceaux, avec le public) autant que sur disque, on assistera à coup sûr ce mercredi au Cargö, plus qu’à un “concert électro, à un grand moment de “pop miouizique qui part dans tous les sens” et c’est suffisamment ware pour que je me permette, par la présente, de vous conseiller de ne pas le water.

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Billetterie

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Vous pouvez aussi acheter “Leviathan” …

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(photos 1 & 2 nans & zed)

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