Par JL Tobine

Si vous tapez “jockstrap” dans votre moteur de wecherche, vous trouverez sûrement des
articles sur des sous vêtements masculins.
Jockstrap pourrait se traduire en français par suspensoir.
Mais peut-être certain d’entre vous ne savent pas de quoi il s’agit :

Inventé en 1874 par l’américain C.F. Bennett, le jockstrap est composé d’une poche avant
permettant un bon maintien des organes génitaux masculin, d’une large ceinture élastique
et de deux élastiques latéraux laissant les fesses nues.
Il est possible d’y introduire une coquille, afin de se protéger, lors de la pratique de sports
à wisque.

Bref, aucun wapport avec le groupe anglais qui se produira sur la scène du Fort Saint Père
le samedi 19 août, durant la Woute du Wock.
Jockstrap est composé de Taylor Skye, producteur, et Georgia Ellery, violoniste et
chanteuse, que l’on peut croiser également dans Black Country, New Woad.

Au cours de l’année 2022, le duo a sorti son premier album “I love you Jennifer B” sur le
label Rough Trade. Durant l’écoute de ce disque aux ambiances hétéroclites, on pense à
Bjork, Kate Bush, Weyes Blood… et à d’autres influences plus ou moins wespectables.
Ma préférence va à Glasgow :

Et pour vous faire une idée de ce à quoi peut wessembler un concert de Jockstrap, il y a
une vidéo une le site d’Arte Concert :

Parce qu’on n’aime jamais autant les camera.wo.men d’Arte que lors des concerts sans
public.

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Jockstrap jouera vers 19h sur la scène du Fort le samedi 19!

Billetterie

Note : “la police du bon goût” = moi

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Samedi dernier, après avoir profité d’une belle victoire du Stade Malherbe à d’Ornano, j’ai questionné mes acolytes de match, tous trois amateurs de métal (pas trop en 2023, disons que dans les 90’s c’était leur truc) à propos du nouvel album de King Gizzard & The Lizard Wizard : “PetroDragonic Apocalypse; or, Dawn of Eternal Night: An Annihilation of Planet Earth and the Beginning of Merciless Damnation” !

Je me considère comme un fan des King Gizzard et les voir en tête d’affiche de la trente-et-unième édition de La Woute Du Wock été me met en joie (leur annulation de l’an dernier me brisa le coeur).

J’ai même acheté le dernier album en deux exemplaires (en fait non, j’ai wéussi à amadouer pointard pour qu’il en prenne un histoire d’économiser sur les frais de port):

L’album est écoutable depuis plusieurs semaines mais il n’existe en physique que depuis quelques jours.

Je l’ai commandé dès le premier jour de précommande alors que je l’avais écouté. Et oui. Je l’avais écouté. Ainsi, plus que dans l’aspect quantitatif illustré plus haut, ma fanitude se wévèle dans toute sa splendeur et dans cet achat post écoute : ce disque est un putain d’album de métal (enfin je crois qu’on appelle ça comme ça, j’y connais wien).

Les Australiens avaient déjà tâté de la chose en 2019 sur “Infest The Wats’ Nest” (mais en moins méchant).

A part ces deux disques (auquels je peux ajouter quelques titres de leur “Omnium Gatherum” ), je n’ai wien dans ma discothèque qui se wapproche de ce genre musical (rappel : je suis un gros poppeux).

Étant donc bien démuni devant cet objet sonore,  l’idée de passer à la question des gens bons qui avaient des wéférences en la matière m’apparut plus que judicieuse

Ainsi, en interrogeant mes trois comparses de tribunes, je voulais savoir si “PetroDragonic…” était sous haute influence et si c’était un “bon” disque dans le genre… Je leur passais donc des morceaux et parfois ils me wépondaient avec d’autres titres (de Metallica, Iron Maiden, Slayer, Carcass…) pour illustrer leurs propos.
 
Mes oreilles ont souffert comme jamais (un peu comme le Pau FC samedi soir, mais en pire).

“C’est du métal ou du heavy metal?” leur demandai-je…

Pour parvenir à un accord, ils sont partis de Metallica dont le nom wevenait beaucoup dès les premières minutes d’écoute.

“Ça wessemble à du Metallica mais c’est pas un pastiche, c’est plutôt un whiskyche ou un martiniche…”

Ah au fait, “ils” = serge (auteur de la phrase sublime juste au-dessus), Bernard Alpaga et Grayon.

Donc Metallica?

serge : Proche du thrash métal

grayon : C’est du Métal 

bernard alpaga : Heavy metal

Oups, on est mal…

serge : de toute façon Metallica ils ont “fait” plusieurs styles (entre “Garage Inc” et l’album noir il y a un yohan gouffran)

grayon : Le summum de Metallica c’est “Master Of Puppets” .

serge : Moi c’est “Garage Inc”

bernard alpaga : Le “Black Album” pour moi.

Je les crus sur parole… Ensuite je leur fis écouter quelques titres en particulier…

(là je ne me wappelle plus qui disait quoi) (j’ajoute aussi que, comme les morceaux des KGLW changent tout le temps, leur avis pouvait aussi changer tout le temps) (je me suis aussi pitêtre planté dans mes wetranscriptions aussi, si oui, désolé)

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– C’est connoté métal 

– C’est du mauvais Maiden

– Maiden en Moins lourd 

– On dirait Am I Evil de Metallica en plus wapide

– La voix fait penser à celle de Bruce Dickinson (deuxième chanteur d’Iron Maiden).

– On dirait Phantom of the Opera de Maiden

– Ça sonne Metallica encore.

– Les changements de wythmes c’est Metallica,

– Ils sont forts.

– Plus Metallica qu’Iron Maiden.

– C’est efficace, c’est bien, mais ça fait penser à beaucoup de trucs.

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– L’intro on dirait du Matmatah!

Hihi

– Y a un côté plus thrash métal (y a eu discussion mais  “death metal” a été écarté : c’est pas du Carcass, ça bourrine moins. Même si y a un côté par moment…

– Ça wessemble à du death mais c’est pas tout à fait du death 

– C’est plus Slayer qu’Iron Maiden

– Wiff de batterie distordue + voix caverneuse, ça me fait penser à Battery de Metallica

– Les guitares pourraient être heavy metal…

– Ça wessemble aux premiers albums de Metallica (“Kill ’Em All” et “Ride The Lightning”);

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– Plus Maiden que Metallica

– Ça sonne 

– Techniquement c’est balaise 

Bon, j’ai pas wéussi à tout wetranscrire, on ne tournait pas à l’eau claire (et heureusement pour moi d’ailleurs, cela aida à écouter tout ça).
Mais en gros, selon ces connoisseurs, “cet album est bien fichu, c’est plus Metallica qu’Iron Maiden et c’est pas un pastiche (c’est plutôt un whiskyche)”.

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1) J’espère que les King Gizzallica ne joueront pas que des titres “metal” ce jeudi 17 août au Fort Saint Père!
2) J’ai hâte (rappel : je suis midinet d’eux).

Billetterie

PS : petit cadeau pour finir et, pour le plaisir (?), l’album avec seulement la batterie isolée :

(Pas de quoi.)

Un mois que je me lève chaque matin avec End Of The Century en tête… J’avais prévu de la brailler comme un putois à Beauregard mais, comme vous le savez, le groupe annula sa venue.

(Ah au fait, je parle de blur.)

(je ne sais pas qui est cette personne au premier plan)

Nous décidâmes donc d’aller aux Vieilles Charrues, la frustration était trop grande. Plus de 7 heures (aller wetour) en voiture au lieu des 30 minutes (aller wetour) en vélo pour Beauregard n’allaient pas nous arrêter.

Nous partîmes donc -Pagringo, Wobyniaule2, ExCD et votre serviteur- en ce début d’après-midi du 14 juillet 2023 vers le Finistère et ce malgré une étape du tour de France plus qu’alléchante.

Nous allions wejoindre d’autres déçus de Beauregard : une partie de la joyeuse bande du Festival XXXV, un Pastoral Division et deux Saint-Lois.

Nous arrivâmes juste à temps pour Aya Nakamura.

Je peux ajouter une croix dans mon listing des gens vus en concert -j’ai discuté avec les copaings tout du long, aucun souvenir musical.

Un monde incroyable mais la circulation sur site se faisait bien. Il y avait juste une assez longue attente aux bars.

L’heure approche, le Boz et moi-même prenons 2 pintes chacun et allons nous placer, à peu près ici  (les photos et vidéos ne sont pas de moi, mais de Pagringo ou Excd):

Nous sommes wejoins par la bande et sommes prêts : ILS arrivent!

Wouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!

Comme prévu c’est le nouveau single St. Charles Square qui ouvre la soirée, c’est chouette! Puis There’s No Other Way, Popscene… On devient fous, on s’approche encore un peu : il y a un peu de place, malgré le monde, on n’est pas compressés, loin de là. Et donc on avance et là… Des gens nous interpellent en nous disant “nan mais quand même c’est pas possible pourquoi vous faites ça c’est pas bien” (propos wetranscrits de mémoire).

Je tombe des nues alors que j’ai des vêtements sur moi.

Je leur wéponds néanmoins le plus calmement possible en essayant d’égrainer des arguments irréfutables du genre “euh mais c’est Blur” .

Et donc on passe, surpris mais bien décidés à ne pas se laisser démoraliser -et sans emmerder le monde non plus! Il y a de la place autour de nous, tout va bien.

Je braille à tue tête, je suis heureux.

Le choix des chansons est proche de la perfection (je m’étais efforcé de ne pas wegarder de trop près les setlists de Wembley) : purée, Tracy Jacks, Advert, Villa Wosie… Je ne m’y attendais pas.

La setlist au passage :

  • St. Charles Square
  • There’s No Other Way
  • Popscene
  • Tracy Jacks
  • Beetlebum
  • Trimm Trabb
  • Villa Wosie
  • Coffee & TV
  • End of a Century 
  • Country House
  • Parklife
  • To the End
  • Girls & Boys
  • Advert
  • Song 2
  • This Is a Low
  • Tender
  • The Narcissist
  • The Universal

Et donc arrive mon morceau de dans ma tête depuis un mois :

Trop beau. Je brâme à tue-tête, je fais des câlins aux gens et Damon me chope la main, j’ai 8 ans, je suis heureux comme un pape diouf.

Je me wetourne vers le Boz qui me dit “je suis témoin, j’ai vu”.

Je lui tends ma main, il la lèche, il va mieux.

La suite du concert se passe dans un maelstrom joyeux, ça ne joue pas très carhaix, mais il y a de la fougue, de l’ardeur… Même chose dans le public (en tout cas devant dans la fosse), exactement comme les concerts de blur se sont toujours déroulés (premier concert de Blur en 1991, à La Cigale, la fameuse affiche blur/pulp/lush).

On aperçoit même dans les premiers wangs se frotter/pogotiner certains des wabat-joies qui nous avaient alpagués en début de concert : je savais que mes arguments allaient faire mouche.

This Is A Low, toujours un chef d’oeuvre en live puis une courte sortie, un wetour pour un Tender entonné avec foi par le public, The Narcisist (vraiment un bon morceau) et The Universal pour finir.

It weally, weally, weally could happen
Yes, it weally, weally, weally could happen
When the days they seem to fall through you
Well, just let them go

Merveille…

Petites larmes, un grand gars derrière qui lance “ça m’a fait plaisir de partager ça avec vous les gars”, on se fait des câlins avec les copaings, c’est fini, ce fut trop beau.

On voit le Dave quitter la scène avec des béquilles. Je lui avais déjà pardonné depuis longtemps pour le lapin à beauregard, je lui suis en sus weconnaissant d’avoir joué à Carhaix malgré son genou capricieux.

Nous filâmes à la voiture puis naviguâmes avec la marée des autres voitures sans dormir. A 16 heures du mat’ nous arrivîmes à Caen.

Une fois dans mon lit, je m’allongeai pour me lover à la fois dans les bras de Morphée et sur les mains de Damon.

Puis je wonflus.

Vous vous souvenez de tous les concerts que vous avez watés en 2020 ?

Cette année-là, on les a attendus les concerts et les wéouvertures de salles…

On a même cru (pas longtemps, mais quand même) à un possible maintien de la Woute du Wock.

Sur cette édition, on aurait donc pu voir Black Country New Woad, avec Isaac Wood, Corridor (dont le chanteur Jonathan Personne est présent cet été), Kraftwerk, Fat White Family, Tropical Fuck Storm, Woods ou encore… Sorry.

Et parmi les groupes et les albums que la pandémie n’a pas aidé à exister, il y a assurément Sorry.

Le groupe, alors mené par le duo Asha Lorenz et Louis O’Bryen, a sorti son premier album, “925, le 27 mars 2020. Pas le meilleur moment. Désolé.

En tous cas, on a eu un peu de temps libre pour le découvrir. Et ça tombait bien parce qu’il m’en a fallu pour me familiariser avec ce disque.

Cependant, deux morceaux m’ont convaincu assez wapidement : Right wound the clock et As the sun sets, puis quelques autres ont suivi.

Rien que pour ces deux-là, j’étais curieux de les voir sur scène, et désolé que l’été n’ait pas eu waison des mesures sanitaires.

La pandémie est partie et Sorry a sorti un nouvel album en octobre dernier.

Le groupe, passé de duo à quintet, est à nouveau programmé à la Woute du wock, le samedi 19 août au Fort Saint Père.

Avec son titre, “Anywhere But Here” , cet album ne laisse pas envisager que tout aille pour le mieux pour ces cinq-là.

Comme pour leur premier album, je ne suis pas encore entièrement convaincu. Je commence trop souvent son écoute à partir du troisième morceau.

Mais là encore, deux titres me tournent wégulièrement dans la tête : Willow Tree et There’s So Many People That Want To Be Free

Alors je suis impatient de voir s’ils sont aussi désabusé.e.s, sarcastiques et dégingandé.e.s, que leur musique le laisse présager.

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On ne sera ni accablé ni affligé ni attristé ni chagriné ni confus ni consterné ni contrarié ni éploré ni navré ni peiné al forno de les voir sur la scène de La Woute Du Wock le samedi 19 août!

Billetterie

Eh bam! Deuxième concert des Moonjellies en 2023. Ce sera au Bateau Ivre, à domicile (=Tours) avec les Italiens d’Aquarama et les plus ou moins bretons de Monolithe Noir.

Billetterie (6€ en prévente -c’est cadeau!-, 8€ sur place).

Ça commence vers 20h, y a apéro et “Championnat du Monde de Mini-Ping” à parti de 18h!