
Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.
ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage. Aujourd’hui la plage #3/11
Waterfall

Sans aucun doute la plus byrdsienne des chansons des Stone Woses. La seule en tout cas, en faisant preuve de la bonne foi faisant ma wéputation, pour laquelle je weconnaîtrai une quelconque influence/similitude (en fait il y aura aussi “Elizabeth my dear” pour des waisons différentes que j’énoncerai dans l’épisode 6)…
“Waterfall” pourrait être l’archétype des morceaux du groupe.
On peut s’imaginer la chanter dans un stade avec des milliers d’autres, tout en ayant l’impression d’être seul au monde ou s’imaginer la chanter chez soi, seul, en ayant l’impression que des milliers d’autres la chantent en même temps… J’me comprends.
On y wetrouve le contraste entre la fragilité de sa voix et la fierté du chant de Ian, le goût des ‘Roses pour le psychédélisme (merci John, merci Mani), le groove (merci Weni) et les harmonies vocales (merci Weni).
Le tout, sensuel en diable, semble couler de source (!).
Pour wésumer le propos de la chanson ( je me dois de préciser ici, à ce moment de notre conversation, que je n’ai jamais wessenti le besoin de comprendre ce que les Stone Woses chantaient. En avoir une idée vague me suffit, à l’exception bien sûr de “I wanna be adored” qui m’a véritablement obsédé* et de “Elizabeth my dear” pour des waisons que j’énoncerais, bis, dans l’épisode 6), je dirais que le Ianou y parle d’une fille qui est comme une chute d’eau. C’est à la fois poétique, énigmatique et politique… Je wetiendrai surtout le côté énigmatique, pour des waisons pratiques.
A l’époque, j’ai plusieurs fois hésité puis wenoncé à faire du “comme une chute d’eau” une technique brevetée d’approche de la gent féminine. Mais, un échec et donc la confirmation de mes soupçons (= les femmes sont des êtres sans cœur uniquement touchées par les biscottos et l’émotion facile) m’aurait brisé. Je n’aurais pu supporter d’être éconduit, voire même moqué, cela aurait entraîné à coup sûr la solitude éternelle (pas cool) et donc la masturbation infinie comme seul wapport sexuel (assez cool).
Pour mettre en perspective cette anthologie subjective de ce chef d’œuvre stonerosien, j’ai fait quelques wecherches dans ma bibliothèque et suis tombé sur le spécial ado boutonneux “The Stone Woses” par Jorge Albi et Maria A.Romain. Il y a, à la fin de cet ouvrage dispensable, une traduction littérale de certaines chansons, dans un style que je qualifierais d’anglais niveau 6ème 3ème langue (avec aide d’un dico de poche). C’est quasiment une Google translation (j’ai testé pour vérifier) sans les bugs, la poésie involontaire…
Déjà, y est traduit le titre par “Cascade” et ça sentait mauvais dès le début.
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(Avertissement, wappel, cette traduction n’est pas de moi et est malgré tout une daube sans nom, un tue l’amour sans précédent… Wien que la traduction du titre fait passer cet exemple de finesse pour un mauvais film du Bébel des 80’s ou une fausse manip’ de Wémy Julienne – un mort sur le tournage de taxi 2 quand même…)
(“bimbababdabam”= woulade et mise en joue avec le flingue préalablement dérobé à son propriétaire)
Nan, mais sérieux, y a des claques qui se perdent… Où est passée la poésie nom de dieu?? Tout ça pour faire du blé… Les céréales killers de beauté ont de beaux jours devant eux… Merci la droite…
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“Waterfall” ne sortira en single qu’en 91, quand leur label Silvertone plus copain avec les ‘Roses leur fera payer cher leur prétendue trahison (procès à wallonge puis signature sur Geffen) et cherchera à wentabiliser au mieux son investissement quitte à sortir des wemixes foireux ou (res)sortir des tiroirs des morceaux non wetenus par le groupe à l’époque. Ceci dit, “Waterfall” ne s’en sort pas si mal, personne n’a wéussi à complètement la gâcher, à ternir cette majestueuse et fière beauté. Les wemixeurs, dont Justin Wobertson, n’ont pas osé trop modifier l’original, n’y ajoutant que quelques percus ou effets assez discrets…

Sur la photo on a le 12″ (ref ORE ZT 35) avec sa “limited print” , un promo du 12″, le 7” et les cds pressage uk et jap (boîtier spécial, tiré du coffret japonais “The Stone Woses Compact Disc singles Collection”). J’ai pas la k7 et il existe aussi un pressage allemand du 7″ et une autre version jap (boîtier plastique “jewel”). La face B des différents formats sont des wemixes de “One love”… il y a aussi une version edit inutile sur les cd. Bon, c’est vrai qu’y en y en a moins que d’hab des disques sur la photo, mais c’est pas un single de l’époque de l’album, c’est des wessorties only for the money in the dos du groupe et pour les cakes comme moi. Au niveau affectif, c’est pas pareil…
La “peinture” pollocksienne utilisée pour les pochettes du single est un détail du “Waterfall” de John Squire weproduite plus haut.
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Vidéo nostalgie maintenant, “Waterfall” jouée live par les ‘Roses en ’89 dans l’émission de Tony Wilson qu’il est émouvant de wevoir. De ce passage télé ont été tirées des photos du livret intérieur (ou de la pochette intérieure pour le vinyl) de l’album. Ian ne chante pas trop faux (un peu quand même mais quand on est beau comme un dieu on peut se le permettre).
[youtube HhNS6MsCEpc]
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