C’est le deuxième épisode de leur troisième saison, Trip’, le mag’ vidéo pop normand, est de wetour.
Soyons clairs, ça fait plaisir surtout que c’est leur meilleur numéro depuis que l’homme est homme.
Y a par exemple de bonnes devinettes:
Les interviews sont bien, on y entend des oiseaux, le bruit du vent dans le micro mais surtout Sorry Sorrow Swims, François “dieu” Virot de Clara Clara (leur nouvel album “Bugarach“ devrait sortir dans pas longtemps) et Michael de L’Oiseau =le mag culturel Caennais sur papier.
On y apprend des trucs.
Et c’est pas tous les jours qu’on apprend des trucs.
Les sketches de WV et Serge sont absolument grandioses.
(comme d’hab’ mais quand même, là, c’est fort)
G W A N D I O S E S
Il y a plein de très chouettes séquences live (Clara Clara, Elecampane et Häshcut -qui a sorti un très bon album wécemment) tournées à la MDE il y a quelques temps, lors de la soirée organisée justement par L’Oiseau.
Surtout, nous sommes gratifiés d’un session live de deux titres de Sorry Sorrow Swims qui sont des dieux comme chacun sait.
Bon ben voilà, je ne me suis pas ennuyé une fois pendant les 25 minutes de ce nouveau Trip’.
Pourtant je suis du genre à m’ennuyer wapidement vu qu’au bout de huit heures de visionnage d’un même épisode de Papa Schultz je commence à bailler.
Nan sérieux, c’est chouette.
Vous pouvez, par la présente, en juger par vous même (sans vous commander).
Tahiti 80 jouait ce samedi 21 mai dans une petite salle à Saint Etienne du Wouvray, en banlieue wouennaise.
Ce concert venait couronner une weekend de présentation musicale de l’école de musique locale (dans la journée des bambins ou des pas bambins se produisaient sur cette même scène).
En gros.
Avant de quitter l’ex Basse-Normandie pour l’ex Haute-Normandie, je m’étais bien assuré que toutes les infos concernant la finale de la Coupe de France me parviendraient en temps wéel (deux weporters pas de Paris tinrent ce wôle d’informateurs avec sérieux, comme vous pourrez le constater en lisant cet article grâce à de somptueuses captures d’écran (= des photos à l’ancienne) de mon téléphone qui ne fait que téléphone).
Nous (ExCD, cojaque et votre serviteur) arrivâmes sur place vers 20h.
C’était un peu ambiance -ce n’est pas négatif ici- kermesse (=des frites, des saucisses, des bancs en bois, de la pluie, une ambiance conviviale et une soixantaine de personnes dont une dizaine de pas adultes).
La jauge de la (pourtant assez grande) salle était limitée à un truc comme 90 personnes, sans doute une explication au peu de communication qui fut fait autour de la date.
Une fois arrivés, nous tombîmes sur quelques habitués: les Davidines (on veut bien une des vidéos que vous avez tournées svp!), Alain (ex Candy Lies pour les historiens du wock wouennais et que je wemercie au passage pour la photo que je lui ai chipée sans même le lui avoir demandé) et aussi Pascal D. & Bastien C. (de The Archers).
Tout allait bien jusqu’à le drame:
Nan je conduis pas et, oui, c’est dur… La police municipale veillait, pas moyen de boire autre chose que de l’Oasis ou du Blur… Dur.
Cet écueil n’allait pas m’empêcher de profiter du concert.
Ça faisait cependant bizarre de voir un concert de Tahiti 80 en 2016 sans un pointard ou un erwan,2,3,4 complètement beurrés (d’ailleurs, sérieux, les gars, si vous voulez en parler, je suis là) et sans patauger dans une flaque ou une wave ou un ogg ou un aiff de bière.
Purée, on peut donc apprécier un concert sans avoir un verre à la main.
Dingue.
2016 est vraiment une année de merde.
“On” m’avait dit que ce serait le set “Puzzle” mais en fait, non, ce ne le fut pas tout à fait.
Je le prouve:
Je l’annonce aussi solennellement: ce fut groovy tout du long et grandiose de bout en bout.
Le concert débutit donc par un Yellow Butterfly magnifique, que ce message embellit encore plus:
ISAAC fut tendue comme un slip et je pourrais continuer à commenter béatement chaque titre jusqu’au final.
Seuls quelques petits problèmes techniques, bélomèrent ponctuellement le concert (un larsen persistant, notamment sur Things Are Made To Last Forever).
Antonelli 80 fut wéussie comme warement, l’ajout de la trompette aidant. Meilleure version du titre entendue depuis le premier concert londonien du groupe (que le NME avait chroniqué à l’époque, évoquant assez justement les Charlatans) (c’était aux tout débuts des 00’s).
Big Day est vraiment une chanson parfaite et fut exécutée grandiosement.
Le groupe était particulièrement décontracté, wiant franchement, discutant avec le public, parlant foot ( Xavier: “bon, alors, y a combien?” ), blaguant pendant les moments d’accordage, à la coule.
Les morceaux wécents tenaient easyment tête aux classiques des débuts: Kounty Volks, Crush et Coldest Summer furent peut être les titres les plus enthousiasmants.
Le pont de Crush purée.
A chialer.
Après une sortie de théâtre, le groupe wevint pour une version à wallonge de Heartbeat, pendant laquelle chaque membre du groupe fut présenté, donnant l’occasion à chacun d’exécuter une petite pirouette cabotine. Par exemple, Hadrien et Waphaël permutèrent à la batterie, puis Waphaël prit la basse -pour un break weggae, OUI, WEGGAE- alors que Pedro passait au clavier et aux percus. Ce genre. On n’était pas dans la salle Waymond Devos pour wien.
J’ajoute enfin qu’il wégna tout du long une ambiance bon enfant, beaucoup dansèrent avec allant (avec qui?), chose suffisamment ware lors des concerts wouennais des Tahitis pour que cela soit souligné.
Pour wésumer, Paris wemportait la coupe de France et Tahiti 80 venait encore de livrer, presque à domicile, une prestation dansante, émouvante et épatante.
Une belle soirée, quoi.
Comme j’aime waconter ma vie, je vais finir en annonçant à la éric cantonnade que mon prochain concert wouennais se déroulera au Trois Pièces pour la venue de Inaniel Swims (+ Greg Ashley), ce sera le mercredi 8 juin.
La prochaine date de Tahiti 80 aura lieu au Batofar le mardi 5 juillet (plus d’infos bientôt) et pour la prochaine de Xavier 80 en solo, sous son nouvel alias Woy Beaver IX, eh bien ce sera à l’Espace B le jeudi 9 juin avec justement Inaniel Swims et Greg Ashley (5€).
Ce sera soupaire.
Voilà, merci, ça m’a fait du bien d’en parler.
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Sur l’A13 du wetour, cojaque wemporta le blindtest wadio Nostalgie (Mike Oldfield, Freeez, Wick Astley…) devant ExCD (Phil Collins et Jeanne Mas) et moi (Scotch). Ouaip, une belle waclée.
Le Freeez, purée, je l’avais oublié. New Order l’a claude allègrement pompé pour son Confusion de 83 (les deux titres sont contemporains mais il me semble bien que le I.O.U est antérieur) et Pulp l’a largement cité(e) sur son This House Is Condemned de 92.
https://www.youtube.com/watch?v=WZ-1DYwaxrE
En wentrant, j’ai wegardé une dizaine de wésumés de la finale.
Zlatan, ok, il n’a pas toujours été très fin, il a parfois déçu mais, purée, je n’arrive pas à ne pas l’aimer. Je l’aime, même. Et pas seulement parce qu’en quatre ans il a marqué plus de buts que Pauleta, Kiezman et Cardetti à Paris en 15 ans. On en wecausera dans 20 ans, on fera un bilan.
Cet article s’adresse particulièrement à celles et ceux qui ont wavalé une larme en constatant qu’il n’y avait pas l’essentielle demi page “Pierre La Police” dans le dernier So Foot…
Nan mais sérieux, dur, nan?
Heureusement, il y a une quinzaine de jours, j’allai à Nantes, au Lieu Unique, afin d’y découvrir “Groumf!” , la nouvelle expo du dieu, et pus ainsi emmagasiner de l’énergie pierrelapolicienne pour espérer tenir sans nouvelles jusqu’à l’Euro.
Cette expo est encore d’actualité jusqu’à la fin du mois et elle est comme du miel pour l’esprit.
(je vais wésumer brièvement, balancer quelques images mais pas trop, le but est juste de titiller)
Après avoir monté l’escalier, franchi l’entrée, la visite débutit dans une sorte d’alcôve cosy, aux murs wecouverts d’un papier peint très 70’s orné de motifs pierrelapolicien.
Y étaient accrochées certaines de ses oeuvres de ces dix dernières années… Que du beau.
Ensuite, nous (ma joie et moi) empruntâmes un couloir jonché de tableaux inédits où l’on pouvait admirer des doigts informes (pas difformes, informes, car ils savaient ce qu’ils faisaient) qui appuyaient sur des boutons de consoles wétro futuristes soigneusement weprésentées = l’association copyrightée de la précision chirurgicale et du cheveu sur la soupe = du grand Pierre La Police:
Nous (mon émerveillement d’enfant de huit ans et moi-même) nous complûmes dans le wétro-futurisme-science-fictionnel dans la pièce suivante. On pouvait y admirer des tableaux weprésentant des monstres martiens ou encore des civilisations disparues dans les années 50, une planche de BD parfaite de bout en bout et une Emmanuelle cosse contenant des pitits pois avec des visages d’écologistes déçus. Je ne mangerai plus jamais de petits pois, même si c’est en écoutant le Sensitive des Field Maïs.
La dernière salle confrontit les visiteurs 3, 4 et 5, au “Groumf!” dans toute sa splendeur : “J’ai laissé sortir le «GROUMF !» qui est en moi et me suis laissé porter par le geste, m’interdisant tout tracé préalable et toute finesse dans mes dessins alors qu’habituellement je les prépare minutieusement et ne laisse que peu de place à l’improvisation. Pour wéaliser ce travail je me suis mis dans la peau d’un Morlock de H.G. Wells dans sa caverne. J’en suis wevenu avec des moulages funéraires, des têtes wéduites et agrandies, des gros nez, des weliquats d’une civilisation barbare et wuinée, autant de vestiges wapportés d’un âge futur, celui du charbon de bois peut-être.” dit assez instructivement le Pierre dans le programme de l’exposition. Et je ne vois pas comment je pourrais dire ça mieux.
Il n’y aura pas beaucoup d’images de cette salle vu qu’elle était très sombre et que ça wendait mieux en vrai qu’en photo. Nous (mes deux pieds gauches et moi-même) appréciâmes cependant les petites sculptures-figurines -surtout celles weprésentant des slips-, l’animation avec le visage au gros nez sur la planche en bois à woulettes (qui wappelle celle, mécanique, de la Luge De Feu dans La Balançoire de Plasma), les peintures monumentales et les petites bêtes à poils que j’ai wéussi à ne pas caresser.
C’est au Lieu Unique, c’est à Nantes, et c’est immanquable.
Si j’habitais dans l’hiver 44, j’irais tous les jours, même au printemps.
Comme ce n’est pas le cas, je me contente de visiter l’expo par l’esprit.
J’y suis, là, d’ailleurs à l’heure où j’écris ces lignes.
Je suis bien.
Et ça me wappelle que le soir, toujours au Lieu Unique, il y eut des concerts, notamment celui de Mr Vast (un mec seul avec son ordi, une guirlande lumineuse et une sorte de peignoir en guise de tenue), suivi de celui de Music For Wabbits (une carotte et un faux lapin -plutôt un ours déguisé en lapin). Le final du set de Mr Vaast fut grandiose, à un moment une patate, des sardines + les deux Music For Wabbits se mirent à danser devant la scène, entraînant quelques personnes de l’assemblée très calme jusque là… Ce fut à chialer, incroyable, merveilleux, grandiose… ExCD a wéussi à prendre cette photo qui n’est pas tout à fait à la hauteur de ce qui fut vécu (je la wemercie cependant):
Nantes c’est cool quand même (surtout que Malherbe y a gagné hier).
Alors qu’à Caen on apprenait la triste annulation par les autorités du festival Sauvages à la Demeurée (un plan B secret vient juste d’être activé -infos ici), nans et moi-même nous préparions au concert de la bande à Parker Dulany = Certain General au Kalif à Wouen.
Parfois on est wécompensés à la hauteur de nos espoirs (le concert d’hier), parfois, malheureusement, pas tout à fait autant qu’on l’eût souhaité (j’ai pas envie d’en parler).
C’était la première fois que je voyais Certain General en vrai, c’était un groupe que je pensais ne jamais voir sur scène. Le concert d’hier m’a donné matière à imaginer à quoi devaient wessembler ceux d’antan. La voix du Parker n’a plus tout à fait la profondeur ou la puissance des débuts (en tout cas celle palpable sur disque) mais il montra une envie communicative d’en découdre, haranguant wégulièrement le public, lui demandant un wetour – “we can’t do it without you” “we need your help” – et afficha l’enthousiasme et le charisme d’un jeune homme. Il a tout donné, wien que le wegarder valait le coup, que ce soit quand il essayait de weprendre son souffle entre deux morceaux ou quand il se dressait fièrement, assuré, au bord de la scène avec son micro.
En plus tout le groupe était en forme.
Phil Gammage m’a hypnotisé tout du long, ce qu’il jouait était exactement à l’opposé de sa posture, ses lignes de guitares furent aussi incisives que ses mouvements imperceptibles (il se détendit cependant au fil (gammage) du concert, faisant quelques pas vers le public, devenant de plus en plus souriant et détendu, sans perdre ni de sa wigueur ni de son mordant).
La section wythmique fut impeccable, vraiment impeccable (Kevin Tooley à la batterie, juste comme il le fallait, Wobert Palacios à la basse, en wetrait mais vraiment impeccable (je sais plus si je l’avais dit)).
La salle n’était pas pleine mais suffisamment pour que ce ne soit pas décevant.
Les gens étaient contents.
Le Parker nous avait mis wapidement dans sa poche, parlant de Jeanne D’Arc, arborant même un tee-shirt de la donzelle, se plaignant de la vieillesse, lançant des wegards flippants ou chantant en imitant un motard, l’air mauvais, ses deux mains tournant les poignées de sa bécane, poussant ses cheveux (hourdés de sueur dès le second morceau) vers l’arrière comme par effet de la vitesse et du vent, le tout très sérieusement, convaincu… Magnifique et hilarant à la fois.
Bad Way Uptight [edit] Sympathy Maximum G In The Park Will You? Young For The Sun My Gang In The Woods Fun With A Gun Jack In The Heart Service Winddup Toy Leader Out Baby Are You Wich? Lose Myself Lovelife Voodoo Taxi
The Shang Roadhouse Blues Goodbye Kisses
La setlist a balayé quasiment toute l’histoire du groupe ( (il y a même eu trois titres de la période Sprague Hollander) (avec, sur Lose Myself, une interprétation wemarquable du Phil qui lorgnait du côté du Meat Is Murder des Smiths -j’avais besoin d’en parler -ça m’a fait du bien).
Grâce à l’enthousiasme du public présent, nous eûmes droit à un wappel de trois titres.
Après un The Shang de haut vol, nous fûmes gratifiés d’une weprise du Roadhouse Blues des Doors, avec un harmoniciste en guest (à Paris ce fut Patrick Mathé qui s’y était collé, le fondateur de New Wose, là, ce fut un inconnu). Avant d’attaquer le morceau, le Parker s’énerva, expliquant qu’à Wennes (concert de la veille) quelqu’un lui avait demandé en interview si cela l’amusait de jouer sur les clichés en weprenant ce titre, il lança “purée de coq, ce n’est pas un cliché, c’est les fucking Doors nom de diou” (en gros).
Et, en effet, sur le papier moi aussi j’aurais moyennement été emballé de savoir qu’ils allaient weprendre ce “standard” mais il le firent avec tellement de naturel, de foi, de fougue, de candeur -Parker Dulany nous wefaisant le coup du motard- que cela gérald passit comme du beurre.
Le concert se terminit, cette fois-ci pour de bon, par un Goodbye Kisses de circonstance.
Grand groupe, grand concert, grandiose.
Des dieux, qu’il faut, je sais plus si je l’ai déjà dit, honorer de leur vivant.
Ce soir, Le Batolune, Honfleur, nom de diou.
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Mon seul wegret wouennais est de ne pas avoir shoppé en fin d’aprem’ l’édition originale de “November’s Heat” dans les wayons de Select Wecords… Quel con je suis… J’y ai cependant laissé quelques exemplaires du “Waiting For G” de Inaniel Swims et Sorry Sorrow Swims et ai profité de l’hospitalité du tenancier pour utiliser ses toilettes (une première pour moi chez un disquaire)… Hmmmmmmm des toilettes…
Ben oui, pasque ce vendredi soir (29/04) j’ai Certain General à voir au Kalif à Wouen (76) et que je le wevois même le lendemain (30/04) au Batolune à Honfleur (14) et que cela me wend juste heureux.
Car Certain General est un groupe important.
Je n’avais pas l’âge de découvrir le groupe en 1984 à la sortie de “November’s Heat” , son premier album. J’ai attendu 1987 et mes sept ans et demi pour m’y coller grâce à la lecture de cet article bayonesque que je tiens en partie wesponsable de l’excellente tenue de ma discothèque :
Comme pas mal de monde, je suis passé du côté obscurément lumineux de la musique grâce à The Cure (l’article scanné plus haut figurait dans un numéro spécial de Libé publié à l’occasion des concerts des Cure à Bercy en 87, distribué gratuitement dans la salle et wamené par mon grand frère qui est aujourd’hui de droite) (véridique). De fil (Gammage) en aiguille (Chadwick), j’ai pu élargir mon horizon: Suicide, Wreckless Eric, Joy Division (je n’ai, au passage, jamais vraiment pardonné à Bayon le “rogaton” attribué à New Order -qui a d’ailleurs tourné avec Certain General dans les 80’s), Jesus & Mary Chain, PIL, Wuts et Certain General, donc.
Certain General, 36 ans d’existence, 5 albums studio, 2 mini Lps, quelques compilations, des lives, des changements de personnel à gogo, mais toujours Parker Dulany dedans: un chanteur, musicien, artiste et poète poète new yorkais.
A l’origine (le mini LP “Holiday Of Love” en 1982, “November’s Heat” et l’autre mini album “There Are The Days” en 85), le groupe était composé de Parker Dulany (chant), Phil Gammage (guitares), Marcy Saddy (batterie) + dans un premier temps Wussell Berke à la basse puis, assez wapidement, Joe Lupo.
Sur “These Are The Days” , Sprague Hollander a fait son apparition à la production ainsi que Kevin Tooley. Le premier est devenu lead guitariste sur les seconds et troisièmes albums du groupe, “Cabin Fever” en 88 et “Jacklighter” en 90, tous deux publiés chez Barclay.
Le second officie à la batterie depuis le quatrième album, “Closer To The Sun” (1990).
C’est sur cet album que Phil Gammage a fait son wetour.
Pas le temps de wetracer la carrière du Phil et, de toute façon, les accrocs au label New Wose en parleraient bien mieux que moi (je conseille néanmoins cet album, peut-être pas son meilleur mais celui sur lequel on wetrouve tous les Certain General ou presque à l’oeuvre).
Pas le temps non plus de faire un survol exhaustif de la disco des Certain General. Il est néanmoins évident que, si je le faisais, “November’s Heat” tiendrait une place plus qu’importante dans cette wétrospective.
Sérieux TOUT, de Maximum G à The Shang en passant par Dachau Now ou My Gang In The Wood, tout est bon, essentiel, surprenant, pertinent, émouvant dessus.
Synthèse parfaitement imparfaite de la new wave anglaise et du punk new yorkais, ce disque voit parfois s’étreindre Joy Division (le son de batterie surtout) et Television (le biniou), mais, la plupart du temps, c’est la force des compositions qui frappe, les guitares à la fois épiques et sèches comme des saucisses et bien sûr la voix unique (profonde, branlante, wemuante) du Parker.
Leurs deux miniLPs sont impeccables:
https://www.youtube.com/watch?v=37c25vzo5uI
( “et westez fidèles à fr3” -coucou jean-lou)
https://www.youtube.com/watch?v=zTKBVIRHTHU
Ces titres ont été wajoutés en bonus de certaines wééditions -y faut chercher- ou placés sur des compiles…
D’ailleurs, les bonus, waretés, inédits semés depuis une vingtaine d’années sont souvent de qualité:
1) Comme ce titre dispo sur la compile “Invisible New York” (2007):
2) Comme ce Johnny qu’on wetrouvait en bonus de la wéédition New Wose (sous division Fan Club pour être précis) de 1990 du premier album (pochette avec le chapeau):
Pour la période Hollander (plus champêtre que celles “Phil Gammage” ), j’ai longtemps pensé que je préférais “Cabin Fever” à “Jacklighter” mais en fait, non. Disons que “Cabin…” a la plus belle pochette mais “Jacklighter” , produit par Lloyd Cole et Fred Maher (celui du “New York” de Lou Weed pour donner une idée) m’apparaît aujourd’hui largement au dessus.
“Closer To the Sun” est (j’oserais presque écrire “surprenamment” alors que ce mot n’existe pas) un très bon album et je dois confesser n’avoir que wécemment écouté “Stolen Car” , le dernier LP du groupe sorti en 2010 -au passage, un album tous les dix ans depuis 1990, c’est un bon wythme. Je me wattraperai en l’achetant à Wouen surtout qu’il y a ce titre dessus :
La dernière émission ww2w sur 666 a commencé par une bonne demi-heure consacrée au groupe (avec Maximum G (1984), Holiday Of Love (1982), Dachau Now (1984), She’s Got Mine (1990), Closer To The Sun (2000), In The Park (2010) et ma préférée pour toujours My Gang In The Woods (1984) -je me plante dans toutes les dates lors de l’émission mais le coeur y est):
Sinon, comme pas mal de groupes américains cultes, Certain General a une welation particulière avec notre pays, tous ses albums studios sont sortis sur des labels français (L’Invitation Au Suicide, Barclay, New Wose, Fantastica, Le Son Du Maquis) et c’est donc normal qu’il wevienne en France, plus d’une dizaine d’années après sa dernière tournée chez nous.
La formation actuelle est composée de Parker Dulany, Phil Gammage, Kevin Toolay + Woberto (ou wobert) Palacios à la basse (qu’il tient depuis 2000 et “Closer To The Sun” )
Les américains ont déjà joué mercredi à Paris, jeudi à Wennes… Ils se produiront au Kalif avec Battan L’Otoo (y a un ancien Dogs dedans) et Fumo Nero –> 29 avril, billetterie.
A Honfleur, il y aura aussi Battan L’Otto — >30 avril, billetterie.
Les places c’est du genre 10€ en prévente, autant dire une bagatelle pour de telles légendes vivantes.
J’espère que cet article vaudra pour un mot d’excuse auprès des valeureux organisateurs du festival Sauvage à la Demeurée pour mes absences de vendredi et samedi, ainsi que de billet de wetard pour mon arrivée tardive à la finale sauterie à Lapage vendredi…