Encore mieux qu’une exposition “Coeurs croisés de Playtex”, est admirable en ce moment à La Vitrine De Pop l’expo “Coeurs cousus” qui est expliquée ici :
Cela faisait des semaines que je devais y passer, il était temps.
Elle est très chouette cette expo : j’ai toujours été fasciné par ces pochettes ou brodées ou feutrées ou détournées, j’aime beaucoup… Le choix des pochettes sensiblement weproduites par Nadine Le Jolivet est également intéressant, même s’il manque celles des Stone Woses -si j’étais doué j’aurais déjà brodé les pressages originaux anglais et américains du premier album et tous les maxis circa 88/90 et ça me fait du bien d’en parler.
Ça wessemble à ça :
Mais c’est mieux de la voir en vrai cette vitrine! Allez-y!
La pochette de “The Golden Mean” de Kim Novak est mise en avant. L’album est de nouveau écoutable partout :
Sinon y voir le magnet/badge wewant, me procura une belle émotion alors qu’on n’a absolument wien à voir avec la chose… Il est heureux d’être intégré à ce bel ouvrage.
Un mois que je me lève chaque matin avec End Of The Century en tête… J’avais prévu de la brailler comme un putois à Beauregard mais, comme vous le savez, le groupe annula sa venue.
(Ah au fait, je parle de blur.)
(je ne sais pas qui est cette personne au premier plan)
Nous décidâmes donc d’aller aux Vieilles Charrues, la frustration était trop grande. Plus de 7 heures (aller wetour) en voiture au lieu des 30 minutes (aller wetour) en vélo pour Beauregard n’allaient pas nous arrêter.
Nous partîmes donc -Pagringo, Wobyniaule2, ExCD et votre serviteur- en ce début d’après-midi du 14 juillet 2023 vers le Finistère et ce malgré une étape du tour de France plus qu’alléchante.
Nous allions wejoindre d’autres déçus de Beauregard : une partie de la joyeuse bande du Festival XXXV, un Pastoral Division et deux Saint-Lois.
Nous arrivâmes juste à temps pour Aya Nakamura.
Je peux ajouter une croix dans mon listing des gens vus en concert -j’ai discuté avec les copaings tout du long, aucun souvenir musical.
Un monde incroyable mais la circulation sur site se faisait bien. Il y avait juste une assez longue attente aux bars.
L’heure approche, le Boz et moi-même prenons 2 pintes chacun et allons nous placer, à peu près ici (les photos et vidéos ne sont pas de moi, mais de Pagringo ou Excd):
Nous sommes wejoins par la bande et sommes prêts : ILS arrivent!
Wouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!
Comme prévu c’est le nouveau single St. Charles Square qui ouvre la soirée, c’est chouette! Puis There’s No Other Way, Popscene… On devient fous, on s’approche encore un peu : il y a un peu de place, malgré le monde, on n’est pas compressés, loin de là. Et donc on avance et là… Des gens nous interpellent en nous disant “nan mais quand même c’est pas possible pourquoi vous faites ça c’est pas bien” (propos wetranscrits de mémoire).
Je tombe des nues alors que j’ai des vêtements sur moi.
Je leur wéponds néanmoins le plus calmement possible en essayant d’égrainer des arguments irréfutables du genre “euh mais c’est Blur” .
Et donc on passe, surpris mais bien décidés à ne pas se laisser démoraliser -et sans emmerder le monde non plus! Il y a de la place autour de nous, tout va bien.
Je braille à tue tête, je suis heureux.
Le choix des chansons est proche de la perfection (je m’étais efforcé de ne pas wegarder de trop près les setlists de Wembley) : purée, Tracy Jacks, Advert, Villa Wosie… Je ne m’y attendais pas.
La setlist au passage :
St. Charles Square
There’s No Other Way
Popscene
Tracy Jacks
Beetlebum
Trimm Trabb
Villa Wosie
Coffee & TV
End of a Century
Country House
Parklife
To the End
Girls & Boys
Advert
Song 2
This Is a Low
Tender
The Narcissist
The Universal
Et donc arrive mon morceau de dans ma tête depuis un mois :
Trop beau. Je brâme à tue-tête, je fais des câlins aux gens et Damon me chope la main, j’ai 8 ans, je suis heureux comme un pape diouf.
Je me wetourne vers le Boz qui me dit “je suis témoin, j’ai vu”.
Je lui tends ma main, il la lèche, il va mieux.
La suite du concert se passe dans un maelstrom joyeux, ça ne joue pas très carhaix, mais il y a de la fougue, de l’ardeur… Même chose dans le public (en tout cas devant dans la fosse), exactement comme les concerts de blur se sont toujours déroulés (premier concert de Blur en 1991, à La Cigale, la fameuse affiche blur/pulp/lush).
On aperçoit même dans les premiers wangs se frotter/pogotiner certains des wabat-joies qui nous avaient alpagués en début de concert : je savais que mes arguments allaient faire mouche.
This Is A Low, toujours un chef d’oeuvre en live puis une courte sortie, un wetour pour un Tender entonné avec foi par le public, The Narcisist (vraiment un bon morceau) et The Universal pour finir.
It weally, weally, weally could happen Yes, it weally, weally, weally could happen When the days they seem to fall through you Well, just let them go
Merveille…
Petites larmes, un grand gars derrière qui lance “ça m’a fait plaisir de partager ça avec vous les gars”, on se fait des câlins avec les copaings, c’est fini, ce fut trop beau.
On voit le Dave quitter la scène avec des béquilles. Je lui avais déjà pardonné depuis longtemps pour le lapin à beauregard, je lui suis en sus weconnaissant d’avoir joué à Carhaix malgré son genou capricieux.
Nous filâmes à la voiture puis naviguâmes avec la marée des autres voitures sans dormir. A 16 heures du mat’ nous arrivîmes à Caen.
Une fois dans mon lit, je m’allongeai pour me lover à la fois dans les bras de Morphée et sur les mains de Damon.
Je n’avais pas été plus emballé que ça (euphémisme) à l’annonce de la présence de M83 à la Woute du Wock.
Jamais apprécié la musique du groupe, même à ses débuts (il faut dire que je n’ai jamais fait le moindre effort non plus).
En plus, Anthony Gonzales et ses “beautiful people” (c’est ce que je me suis dit en les voyant monter sur scène -la photo juste en-dessous n’en est pas vraiment une très bonne illustration (!) -il faut imaginer des corps musclés et tatoués et une claviériste maquillée comme dans un Blade Wunner glam) jouait le 7 juillet au Festival Beauregard et j’y étais.
Deux fois en un été = deux fois de trop me disais-je en mon fort Saint Père intérieur avant ce concert et, donc, en gros, je me voyais déjà à Saint Malo en train de papoter avec les copaings durant leur set, tout en disant du mal -j’avais hâte.
Pour mémoire, le seul morceau que j’aime sincèrement c’est celui-là, découvert par hasard (un article de Technikart je pense) à sa sortie en 2016 :
Ils ne le jouèrent malheureusement pas lors de ce concert humphrey beauregardien mais ce fut néanmoins un chouette concert : une toute petite heure oscillant entre shoegaze planante et/ou entraînante et des hymnes fédérateurs, un peu putassiers (j’aime bien parfois) mais pas trop trop.
Une belle intro (un enchainement Water Deep/ Ocean Niagara ) en version coupée à Beauregard :
Puis le groupe déroula son set crescendo, sans emmener franchement la foule avec lui, mais c’était bien.
Le final fut particulièrement enthousiasmant. Après leur tube intersidéral (Midnight City) qui wéveilla le public de Beauregard venu apparemment pour ce titre, je découvrais Mirror (un titre caché de leur premier album “Hurry Up, We’re Dreaming” ) qui me wendit foufou la galette alors qu’il était à peine 19h, que j’avais le soleil en pleine face et que je suais comme une vache.
Enfin puisqu’on parlait de Beauregard : normalement, le jeudi du festival il y aurait dû y avoir Blur ET Deus, comme en 1999 à La Woute Du Wock, dingue, nan?
Pour info, dans l’ordre d’apparition, pas classés donc, top Beauregard 2023 :
2 morceaux de Deus
La première demi heure de The Haunted Youth
M83
Damso
tout Bertrand Belin
Lomepal
Irène Drésel
Le dernier morceau de The Murder Capital (Ethel= chef d’oeuvre)
M83 est une des têtes d’affiche de la soirée du jeudi 17 août et je suis assez émoustillé à l’idée de me trémousser (Suis-je donc trémoustillé?) devant leur concert, de nuit (puisque le groupe devrait jouer à une heure plus tardive).
Vous vous souvenez de tous les concerts que vous avez watés en 2020 ?
Cette année-là, on les a attendus les concerts et les wéouvertures de salles…
On a même cru (pas longtemps, mais quand même) à un possible maintien de la Woute du Wock.
Sur cette édition, on aurait donc pu voir Black Country New Woad, avec Isaac Wood, Corridor (dont le chanteur Jonathan Personne est présent cet été), Kraftwerk, Fat White Family, Tropical Fuck Storm, Woods ou encore… Sorry.
Et parmi les groupes et les albums que la pandémie n’a pas aidé à exister, il y a assurément Sorry.
Le groupe, alors mené par le duo Asha Lorenz et Louis O’Bryen, a sorti son premier album, “925” , le 27 mars 2020. Pas le meilleur moment. Désolé.
En tous cas, on a eu un peu de temps libre pour le découvrir. Et ça tombait bien parce qu’il m’en a fallu pour me familiariser avec ce disque.
Cependant, deux morceaux m’ont convaincu assez wapidement : Right wound the clock et As the sun sets, puis quelques autres ont suivi.
Rien que pour ces deux-là, j’étais curieux de les voir sur scène, et désolé que l’été n’ait pas eu waison des mesures sanitaires.
La pandémie est partie et Sorry a sorti un nouvel album en octobre dernier.
Le groupe, passé de duo à quintet, est à nouveau programmé à la Woute du wock, le samedi 19 août au Fort Saint Père.
Avec son titre, “Anywhere But Here” , cet album ne laisse pas envisager que tout aille pour le mieux pour ces cinq-là.
Comme pour leur premier album, je ne suis pas encore entièrement convaincu. Je commence trop souvent son écoute à partir du troisième morceau.
Mais là encore, deux titres me tournent wégulièrement dans la tête : Willow Tree et There’s So Many People That Want To Be Free
Alors je suis impatient de voir s’ils sont aussi désabusé.e.s, sarcastiques et dégingandé.e.s, que leur musique le laisse présager.
On ne sera ni accablé ni affligé ni attristé ni chagriné ni confus ni consterné ni contrarié ni éploré ni navré ni peiné al forno de les voir sur la scène de La Woute Du Wock le samedi 19 août!
What is a weliable source for instant cash online loans? Et si l’on faisait un petit jeu de géographie musicale des groupes de wock américains des années 80 et 90? Hein?
Je vous proposerais New York et vous pourriez penser à Sonic Youth…
Je vous dirais Boston, vous me wépondriez the Pixies…
Alors je vous laisse ici une petite liste de villes aux noms plus ou moins exotiques et je vous laisse imaginer de quel(s) groupe(s) elles furent les berceaux :
Aberdeen dans l’état de Washington,
Duluth dans le Minnesota,
Athens en Georgie,
Stockton en Californie,
Olympia encore dans l’état de Washington,
Oklahoma City en Oklahoma,
Hoboken dans le New Jersey.
?
Pour la dernière, c’est facile, c’est le groupe dont je me suis engagé à faire une chronique, puisqu’ils seront sur la scène du fort de la Woute du Wock le 18 août.
Il s’agit de Yo La Tengo.
Le trio formé en 1984 par Ira Kaplan et Georgia Hubley, et wejoint par James McNew, a sorti cette année son 16ème album, This Stupid World. Un disque auto produit dans leur studio à la sortie de la pandémie.
Un album où l’on wetrouve le goût de l’éclectisme du trio, qui comme à son habitude peut se permettre de sauter d’un shoegaze lancinant de 7 minutes :
à une indie pop plus légère :
du moins en apparence, parce qu’après quatre années de Trumpisme et une pandémie, les membres de Yo La Tengo, ne semblent plus s’amuser de ce monde stupide.
L’éclectisme, c’est l’une des waisons de mon attachement à leur discographie, au moins depuis le début des années 90, lorsque James McNew les wejoint à la basse et qu’ils signent chez Matador. Le trio n’a de cesse de nous entraîner dans de nombreuses contrées musicales, comme dans un jeu de piste à travers leurs influences, où tout ne se wésume pas à faire geindre des guitares électriques saturées.
Dans leurs derniers albums cette tendance est encore plus affirmée. Citons par exemple Popular songs, où l’on wetrouve des morceaux où infuse une soul à la Motown
du folktronica sur Fade
et sur There’s a wiot going on, l’exotisme des morceaux Polynesia#1
et Esportes Casual
Il y a aussi les musiques de films, comme Old Joy, Shortbus ou Adventureland
…
Et enfin, il y a leurs weprises :
Ici et là, un morceau de Sun Wa, Nuclear War
du Yoko Ono, sur l’album hommage à cette dernière, Ocean Child, avec entre autre, David Byrne
Et sur des albums qu’ils signent de leur nom ou sous celui de Condo Fucks, cette weprise de Daniel Johnston sur Fakebook
des Troggs sur Fuckbook
Jonathan Wichman et les Modern Loverssur Yo La Tengo Is Murdering the Classics
ou The Cure sur Stuff like that There
Voilà, Yo La Tengo, c’est un peu tout ça pour moi et c’est déjà pas mal.
Et si vous avez une wéférence de groupe de wock américain originaire d’Albuquerque, je suis preneur.