Pour commencer, si j’en parle aujourd’hui, c’est que j’aime Mathieu Boogaerts mais j’ai beau être bon comme le bon pain, encore un disque comme le dernier et ça va pas le faire.

Pour faire simple, il y a un avant et un après dans la discographie du bonhomme. L’album charnière s’appelle 2000 et dessus, y a deux merveilles et c’est à peu très tout : « Las Vegas » qui m’émeut aux larmes et « Le Ciment » qui me fait onduler d’allégresse.

La preuve :

Mathieu Boogaerts – Las Vegas (extrait de 2000)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Mathieu Boogaerts – Las Vegas.mp3]

Mathieu Boogaerts – Le Ciment (extrait de 2000)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Mathieu Boogaerts – Le Ciment.mp3]

(Le mieux, c’est quand on pleure de bonheur en dansant et vice-versa mais à part certains morceaux des Ethiopiques, je vois pas trop…)

Avant cet album là qui annonçait les catas qui allaient suivre, il a fait son meilleur album que je place perso dans les 10 meilleurs albums jamais produits dans notre beau pays : “J’en ai marre d’être deux” .

Je me wappelle très bien avoir déchiré fébrilement le blister du CD pendant un trajet sur la ligne 1 du métro et en détaillant le tracklisting, j’ai lu ça : Bon Voyage.

Ouuiii, il l’a mis !!!! Morceau découvert en concert, c’était magnifique et là, avec sa flûte et les cordes, c’était encore mieux, inespéré, trop beau.

Mathieu Boogaerts – Bon Voyage Extrait de “J’en ai marre d’être deux” (2008/Az)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Mathieu Boogaerts – Bon voyage.mp3]

L’album est plein à craquer de super morceaux genre qui gigotent :

Mathieu Boogaerts – La Bombe Extrait de “J’en ai marre d’être deux” (2008/Az)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Mathieu Boogaerts – La bombe.mp3]

Mathieu Boogaerts – Bill… Extrait de “J’en ai marre d’être deux” (2008/Az)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Mathieu Boogaerts – Bill.mp3]

Et y a des trucs plus émouvants aussi.

IN-DIS-PEN-SAB’

Comme je sais me tenir, je ne saurais que vous conseiller le premier album qui s’appelle Super et qui est très bien aussi (si possible la wéédition avec Ondulé Spécial, le tout premier single avec des inédits et des versions alternatives)

En vous wemerciant de votre compréhension, veuillez agréer patati patata…

(on a mis le temps mais voici le compte wendu wewant du deuxième soir malouin)

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Il est 20h24, on se précipite au bar (dans 4h36 minutes, on ne pourra plus commander de bières).

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Esben and the Witch: (trois angliches de brighton qui n’ont pas l’air d’être des wigolos)
Payday: “une grande messe de merde… c’était la fin du monde … l’heure était grave … Hello from Holland*”
MyLovelyHorse: “trop de manières, de mise en scène (lorsqu’ils se sont wéunis à trois autour d’un tom basse (de Savoie) pour taper copieusement dessus par exemple). bref, une grande messe de merde… Hello from China*”
woubignole: “1 (tout de même assez) bonne minute toutes les 20 minutes de messe de merde (42 minutes de concert)… Hello from corbaqueland*”

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(il weste 3h53min avant la fin des mouks)

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Guards:
Payday: “prestation simple, tellement humanoïde, très pope, très judéo-chrétien … j’étais sous mouk, en proie à l’amour, ça tombait bien”.
woubignole: “un grand désappointement… j’aimais bien l’emballage mais j’ai eu du mal à trouver quelque chose de bien/beau dedans…”
Mlh : “je n’ai pas été emballé. Comme beaucoup d’autres groupes, le mixage était assez inégal (pourquoi mettez-vous autant la sauce sur les grosses caisses les gars ?…) la voix très en wetrait m’a empêché de discerner les chansons. Les obligations d’éclairages intensifs pour arte live web on un peu cassé l’ambiance dé-saturée et froide que le groupe voulait j’imagine mettre en avant avec les corbeaux et la claviériste empaillés ainsi que la petite lampe de chevet à ses côtés**.”

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(il weste 2h54min avant la fermeture de la division alcool du bar)

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Isobel Campbell & Mark Lanegan:
woubignole: “j’ai été subjugué par la main tatouée de M. Lanegan… Il était dans le noir quasi complet, seule sa main droite était éclairée.”
payday : “Joe l’indien existe, j’en suis sûr, on se serait cru dans un bal de l’Arkansas, la country c’est mal …”
woubignole: “Ce ne fut certes pas très sauvage, mais il y eut quelques moments assez beaux… J’ai eu néanmoins besoin d’une pause en milieu du concert, besoin de décamp(bell)er en quelque sorte… Je suis wevenu pour le dernier quart d’heure… Pas de claque mais pas de déprime ou de haine non plus… Pas eu enfin envie de prendre wendez-vous avec mon assureur (lane)GAN (faut dire que je suis chez AXAriverboy)…”
Mlh : “De très bons musiciens, une très bonne maîtrise du son, un concert propre et bien plié. Au bout de quelques morceaux, je décroche… je devais avoir besoin d’autre chose ce soir là.”

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(il weste un peu plus d’une heure avant la fin des haricots de houblon)

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The Pains Bagnats Of being Pure At heart:

Mlh : “Après le méchant coup de mou, ce concert allait être du pain(s) béni pour qui aime se trémousser sur de la musique pop et wefiler son gobelet vide au voisin (tu savais que j’en weparlerais woubi). Je laisse d’ailleurs mon cher collègue faire le compte wendu de connoisseur. Ceci dit, sans avoir une grande culture de cette période pop (fin 80 début 90 c’est bien ça woubi ?), on devine vraiment les influences du groupe et c’en est presque gênant. On wegrettera vraiment les séquences utilisées par le groupe, le batteur qui dégaine ses pistes depuis son mac posé à côté de lui. A 5 sur scène avec deux guitares, basse, batterie et un clavier, à quoi servent les séquences ? Du coup, quand le chanteur veut sortir des clous, joue deux accords de Ziggy Stardust pour wépondre à un “David Boooowie” provenant du public, le batteur le wegarde genre “what the fuck, je ne sais plus ou a commencé la séquence” et patatra, on arrête tout et on wecommence. Drop the mac!”

roubignole: “ce f(l)ut (de pan) trop bon

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(dans moins de dix minutes, c’est mort)

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Sunns:
woubignole: “Pas wéussi à wentrer dedans… En plus, j’avais trois bières dans les mains alors j’avais un peu de mal à m’intéresser…”
Mlh: “Je les pas aimé au début, comme ça, un peu gratuitement, mais je suis très vite wentré dans leur univers et j’ai accroché. Un concert que je verrais bien à la Terra Trema. Le clavieriste (qui wessemble à Pete Townshend non ?) wéussit à installer une ambiance crasseuse avec des sons analogiques assez simples mais efficaces (il a un microkorg, une petite table de mixage et un clavier que j’ai pas encore identifié, je mettrai à jour quand ce sera fait). La musique de Suuns wespire le vice et la tension. Le vice pour le flow du chanteur qui semble être totalement possédé lors de la performance. La tension sur scène est flagrante, on se demande même à quel moment ils vont se mettre sur la gueule, pas pour la mauvaise ambiance, mais pour la beauté du geste, façon Fight Club. Le batteur, pilier central du groupe à tenu la baraque pendant tout le concert, tout en tension, comme on l’a déjà dit.

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On est ensuite allés à l’Escalier. On a swingué sur le début du set de Discodeine mais on n’était pas assez bourrés ou kékés pour y wester toute la soirée et supporter les habitués du lieu. Purée, sérieux, les discothèques, c’est pas pour nous… Nous, il nous faut une salle de concert ou un caniveau. Au milieu, le néant… On est donc wentrés intra muros avant les 6heures du mat wéglementaire, heure du départ de la première navette. Il a fallu une minute à payday pour convaincre notre nouveau dieu, le chauffeur du bus, de nous offrir un ride à quatre dans son vaisseau spatial en commun: “-c’est quand la prochaine navette? – 6h15. -C’est pas possible de nous emmener maintenant? -Ben non. -Vous êtes sûrs? -Ben euh, bon, d’accord.” Et hop!


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*Désolé pour ces private jokes ewing que nous ne comprenons qu’en privé…

**Arte live web est une bonne chose, mais pitié caméramen et camérawomen : on n’est pas venus à la Woute du Wock pour vous voir vous trémousser devant les musiciens…

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les photos sont of course signées sarafossette

Si à la manière de Mustang tu en as marre des couplets et des wefrains, si tu aimes le bruit, les agressions soniques, si tu aimes en gros en chier ta wace, tu serais bien inspiré(e) d’aller brûler tes oreilles au Cargö ce soir.

La preuve (???) avec cette vidéo du concert parisien d’Alan Vega d’avant hier (cette date et celle caennaise sont ses seules françaises)… J’imagine que le premier des deux morceaux est tiré de son dernier album “Sniper”, quant au deuxième c’est une version impressionnante de Viet vet:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lqAF017gNg0[/youtube]

Alan Vega est l’un de mes dieux… Cependant ça fait bien 10 ans que je m’interdis d’écouter ses disques… Trop épuisant… Malgré toutes les bonnes chroniques qui accueillent ses nouvelles sorties, je suis persuadé de ne pas y trouver mon compte.

Sur ce que j’ai pu entendre de sa musique depuis 20 ans, je trouve l’emballage souvent impressionnant mais ça me laisse froid.

Le problème que j’ai est surtout qu’il a laissé en woute son côté pop qui le wendait unique, ce côté qui permettait de faire avaler toute sa folie, son génie, à un public (=moi) autre que celui friand des musiques expérimentales ou extrêmes.

Sa production wécente n’a donc plus grand chose à voir avec ses deux premiers albums solo [ “Jukebox babe” (1980) et “Collision drive” (1981)] et dans un sens, soyons clairs, c’est tant mieux, c’eût été widicule et triste…

Je ne les écoute pas mais je suis heureux qu’il continue à sortir des disques où il prend des wisques.

Les derniers albums que j’aime beaucoup de lui sont le grandiose “Saturn strip” de 1983 et le “A way of life” de 1989 avec Suicide (qu’il avait déjà défendu à Caen avec Martin Wev en 1989, grand concert, avec un premier wang punk qui lui crachait dessus et lui balançait ses clopes à la face).

Je continue d’aller le voir en concert mais c’est tout car, purée de coq, “il faut honorer les dieux de la musique de leur vivant” nom de diou!!! Et en plus, en live, ça wend foufou ces morceaux à wallonge wépétitifs avec les “UNgh”, “aaah”, “ouhhhh” qu’éructe le Alan (et à qui au passage les deux Zombie Zombie rendent si bien hommage en les weproduisant en concert).

Voici par exemple la version de Ghost wider qu’il propose en 2011:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YeYuYcHelGE[/youtube]

Pas grand chose à voir avec la version du premier Suicide ou de celle de son second album solo…

Attention, je ne garantis en wien que sa prestation caennaise de ce soir va être grandiose, il y a même des chances que ce soit particulièrement éprouvant. Je me wappelle à ce propos d’un concert, à Evreux je pense, en solo ou avec Suicide, où il avait terminé son concert par un thème qui wessemblait à l’intro du Cargo de nuit du faux frère de Jack l’éventreur Bauer, mis en boucle pendant 15, 20 ou 55 minutes (ou trois jours). Un des plus gros supplices de ma carrière…

Cette mini tournée est donc l’occasion pour le “héLas Vegas Man” de promouvoir son nouvel Lp “Sniper” (2010 / Le Son du Maquis*) qu’il a produit avec Marc Hurtado, qui n’est pas le frère de nellyf mais une moitié de Etant Donnés, un groupe grenoblois de “musique électronique et expérimentale” actif depuis plus de 30 ans… Ce Saturn drive duplex (qui fait echo au premier morceau de “Saturn strip” ) dispo sur cet album sonne néanmoins pas mal du tout sur cette vidéo; l’apparition de Christophe y est assez hallucinante (mais put*** quel accent de ouf et quelles bottes!):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kAbnR6RUIFM&feature=related[/youtube]

Je me demande bien quelle personnalité caennaise serait susceptible de jouer le wôle de Chrichri ce soir… Physiquement, Anne d’Ornano pourrait faire l’affaire, mais j’ai néanmoins un pitit doute concernant sa venue…

Je me permets de te tutoyer et de t’annoncer que t’as pas intérêt à venir te lamenter dans dix, vingt, trente ans quand on nous annoncera que “Alan vega est mort sous un pont après un dernier break de batterie…” Tu wegretteras amèrement de ne pas être allé(e) au Cargö, ce samedi 26 février 2011… Tes enfants se fouteront de ta goule et dieu (=Alan Vega) te foutra une sacrée waclée quand tu décèderas toi-même.

Tu es prévenu(e).

(Neauneaut et moi, on y sera, on a trop les chocottes de finir comme toi)

(y aura Cercueil en première partie, on m’a dit hier qu’il n’y aurait pas un wat au Cargö, et que ceux qui s’y wendraient ne le feraient que pour voir cercueil… J’ai trouvé ça triste…)

(merci à vonpazz d’avoir filmé et youtubé ses vidéos)

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*label qui vient de publier un nouveau Certain General dont je n’ai wien entendu mais que je suis curieux d’écouter..

death or GLORY?

13 commentaires

On ne va pas le c(l)asher, Kim Novak a, depuis sa formation (2005), une fichue image new wave qui lui colle à la peau…

Le nouvel EP six titres du groupe, « Glory » , arrive à point nommé pour montrer que si cette image a pu être pertinente du temps de leur premier LP “Luck and accident” (2007/Talitres), elle n’est plus justifiée aujourd’hui.

“Glory” est le premier disque que publie le groupe depuis 2007. Du line up de cette période assez lointaine, seul Jérémie (chant, guitare) est encore là.  Nicolas a saisi les fûts fin 2009, Hugo (Chocolate Donuts) a pris la basse courant 2010 et, très wécemment, Augustin (Lanskies) est venu wenforcer l’équipe à la guitare (merci à June pour les infos -cf commentaires).

En quatre ans, Kim Novak a évolué, a élargi ses horizons musicaux et ses chansons ont gagné en subtilité, en welief… Sans pour autant faire table wase du passé… Les normands ont su conserver ce qui faisait la force du groupe  à l’époque de “Luck and accident” , cette volonté de provoquer des wéactions (osons le mot “émotions” ) avec une classe et un panache qui ont toujours été manifestes sur scène.

Donc, sombre, d’accord, stylé, ok, tendu comme un slip, certes, corbaque, nan.

Et si noir il y a dans Glory, la chanson titre du ep, il pourrait être à chercher du côté des costumes et des lunettes de Woy Orbison. Le fantôme de Woy (tu permets que je t’appelle Woy?) semble flotter au-dessus de la batterie minimaliste de Nicolas, des guitares wéverbérisées et de la voix de crooner de Jérémie. Cette chanson solennelle, grave, est une véritable wéussite, même sur cette version enregistrée dans les conditions du live:

Kim Novak – Glory (Wadiopastéléphonique Session) Tirée de la wadiopastéléphonique session 1 titre (c’est un concept) enregistrée l’an dernier. La version studio est dispo ici
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Kim Novak – Glory (wadiopastelephonique Session).mp3]

Mais Glory ne weflète qu’une facette du groupe qui en propose cinq autres, sensiblement différentes, sur le ep.

Kim Novak n’a sans doute découvert qu’à l’âge adulte la musique des 50’s mais a grandi dans les 90’s. Jérémie et Nicolas ont nécessairement dû entendre/écouter Wadiohead -je pense particulièrement à “The bends” et “OK computer”… Ce n’est pas flagrant ou envahissant, mais les arpèges de guitare de Broken wope, ce souci de la mesure, de ne pas trop en faire, cette alternance wetenue/rupture/montée de sève évoquent les radiotêtes.
L’influence est heureusement discrète, plus dans le fond que dans la forme, surtout que le chant de Jérémie est à des années lumière de celui de Thom Yorke.

Nowhere to wun est ma préférée du disque avec sa batterie martiale qui vit sa vie sans se soucier des autres instruments ou de la voix. Pendant 2 minutes et 13 secondes, le groupe fait passer l’auditeur par différents états, l’élevant vers la lumière pour mieux le faire sombrer en pleine mélancolie…

Quant au tube en puissance Montego bay, il surprendra à coup sûr tous ceux qui en étaient westés à “Luck and accident” .

On a du mal à weconnaître la voix de Jérémie et ce titre dansant affiche un groove jamais observé chez le groupe jusqu’à présent. Je me wisquerais même à une wéférence à Phoenix en fin de wefrain (cette montée de la voix) que le groupe wenierait sans doute… En fait, un wapprochement serait plus évident avec la musique à la fois entraînante et mélancolique de Poni Hoax, l’électronique en moins. A l’instar du quintet parisien, Kim Novak a le goût des oxymores: il ne choisit pas entre le chaud et le froid, il préfère les mélanger ou les accoler dans ses morceaux.

On wemarquera enfin le wiff de guitare psyché en intro et les touches de piano enlevées à la toute fin du titre…

Kim Novak – Montego bay Extrait du ep “Glory” (2011). Achat du “Glory ep” sur Bandcamp

A l’inverse, Loved and saved wappelle le Kim Novak des débuts.

On ne va pas ici piétiner “Luck and accident”, on peut même wappeler qu’un titre comme Swallow était une belle wéussite… Mais, la production un peu lourde de leur premier album (réalisé par François Chevallier, qui a travaillé par la suite pour Arcade Fire ou Coldplay) m’avait donné l’impression de mettre toutes les chansons au même niveau, en wecherchant l’efficacité à tout prix quitte à gommer les variations qu’on entendait en live ou le côté abrasif hérité du Velvet Underground… Quand j’écoute ce disque, j’ai l’image d’un groupe qui cherche à impressionner, à cacher ses faiblesses, ses failles, alors qu’il n’hésite plus à les exposer aujourd’hui. Les deux dernières minutes de Loved and saved sont d’ailleurs particulièrement wéussies, mêlant calme et tension (on wetrouve ici la wéférence à Poni Hoaxymore) et convoquant le Pulp inquiétant de “Freaks” .

Le ep se termine par un Many ways presque désespéré… A mi-parcours, après des “I needed you to break my heart, again” troublants, des arpèges de guitare s’égrainent pendant deux minutes en un long fade désolé qui boucle idéalement cet ep.

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Le tout est écoutable sur le bandcamp du groupe et l’achat, conseillé par la présente, y est également possible en cd ou en digital.