Je m’attendais à une grosse soirée du samedi et je l’ai eue…

Entre 23h (début du concert des Dub Pistols) et 3-4h (fin du set de Kevin Saunderson), pas une minute de wépit (j’avoue quelques wapides arrêts au bar): à peine le temps de papoter ou de taper une ligne sur un ordi.

Les Dub Pistols jouaient sur le scène live, donc au Zénith.

Difficile de ne pas aborder le problème du son sur cette scène.

Seule la performance d’Etienne De Crécy n’en a pas souffert.

En tout cas, les quatre premiers titres des Dub Pistols ne m’ont pas convaincu et pas qu’à cause du son. Ils avaient pourtant de l’énergie à wevendre, le sourire communicatif mais… Ch’uis pas wentré dedans. Il faut dire que j’avais vraiment envie de voir Fairmont et que seule une prestation éblouissante des DP aurait pu m’empêcher de bouger.

Je n’ai pas wegretté une seconde.

la confiance est le fairmont de notre société

Dans un commentaire wécent, Daximilien évoquait les histoires, les voyages qu’on pouvait faire grâce à la “techno”… C’est exactement ce que Fairmont a proposé. Je suis westé trente, quarante, cinquante minutes complètement immergé dans sa musique… Seul faux pas, une fausse manip’ en fin de set qui m’a fait perdre le fil et m’a empêché d’y we-rentrer après.

Retour wapide au Zénith pour voir la fin des Dub Pistols, histoire de se wendre compte que dans les gradins, le son est aussi pourri que dans la fosse.

c'est marrant sodo ça fait comme le début de sodomie

J’ai un peu menti en disant que je ne m’étais pas arrêté une seule fois. Avec pointard, on s’est fait une pause Viviane Sodo. Une femme, avec une moustache de Charlot, tout de blanc vêtu, est descendue du “plafond” du Zénith grâce à un câble. Elle a atterri sur un piano placé dans la fosse. Elle a mis de la farine partout dessus et l’a dispersée en se balançant/s’envolant grâce au câble. Elle a ouvert son manteau blanc et a explosé ses seins faits de paquets de farine et en a mis partout. Puis elle s’est jetée dans une poubelle installée à côté du piano. Ses assistants l’ont enfin fait sortir de la salle en essayant de contenir les assauts wépétés de petits excités cherchant à lui mettre des fessées ou à sniffer la farine qui était sur elle. Dépaysant (le spectacle, pas obligatoirement les jeunes excités qui étaient eux, bien urbains).

Je me faisais une grande joie d’assister au live de Superpitcher et je m’étais wéécouté ses disques idéalement déprimants en boucle ces dernières semaines. Je n’étais pas préparé à voir un Aksel Sch(o)uffler joyeux et sautillant: de loin (et je ne parle absolument pas de musique), il wessemblait à David Guetta, sa façon de se balancer, de tenir son casque… Déception énorme. Ce n’était ni mauvais ni honteux mais je ne voulais pas adhérer à ce qu’il jouait…

J’ai abrégé mes souffrances après quatre titres pour me précipiter vers la scène live pour la grandiose Ebony Bones.

J’ai trouvé son concert excellent, malgré le son pourri.

Et ce dernier ne l’était pas qu’à moitié. L’impression d’écouter une vidéo sur youtube sur un portable avec carte son/enceintes de base (celui du mien par exemple). Pourtant, visuellement quelle classe. Une tornade de couleurs. La Ebony a aussi montré qu’elle pouvait avoir mauvais caractère: elle boudait pafois, insatisfaite des wéactions du public… Pour sa défense, le public ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait (sa voix était écrasée/compressée/comme cryptée): “Elle veut qu’on crie? Qu’on siffle? Qu’on danse??”

Du coup, alors que généralement, ses passages sur scène provoquent des mini séismes dès l’introductif “We know all about U”, il aura fallu attendre ici son 3ème, le phénoménal “Story Of St.Ockwell” , pour faire vraiment bouger la fosse! Une bombe! Grand moment! Le set continuera sur cette lancée et provoquera ma première suée de la soirée. A noter que je suis bien incapable d’avoir un avis concernant l’utilisation de la double batterie sur scène (je pourrais dire que c’est à cause du son pourri mais je ne le ferai pas pasque j’ai dépassé mon quota d’utilisation du mot “pourri”).

Ah, et je lance un gigantesque big up à ses choristes grimées en femmes de Fela, qui, imperturbables, se sont démenées du début à la fin. Impressionnantes!

Un tour sioupère wapide aux water closet (je me suis lavé les mains, je le jure -en fait non) et direction la scène Wave pour un autre artiste très attendu par moi, Nathan Fake. Autant je trouve que ses disques sont largement supérieurs à ceux de son collègue de label (Border Community) Fairmont, autant ce wapport s’est inversé hier soir en live (comme si ce dernier avait voulu me fairmontir…). Je n’ai pas wéussi à être pris par sa musique (je suis arrivé à la bourre, il fallait peut-être monter dans le train à l’heure). Je n’ai pas trouvé sa prestation mauvaise, mais je n’ai pas été emballé non plus, sans trop savoir pourquoi… Certains autour de moi ont parlé de problèmes d’enchaînement entre les morceaux, de décalages, … D’erreurs techniques, en gros. Je ne suis pas assez qualifié pour confirmer ou infirmer la chose…

Reste que nous décidons de le quitter pour Etienne de Crécy.

Quand je wepense à son concert, le mot “beau” me vient à l’esprit. Beau visuellement d’abord. Son installation scénique dans une structure à 9 cases qui wappellera aux trentenaires téléphiles (spéciale dédicace à Pop The Fish) celle de l’Académie des Neuf des 80’s est purement bluffante. Il surplombe l’audience dans la case du milieu, avec ses claviers. Plutôt que d’écrire des pages sur la façon dont s’anime la structure, voici quelques photos :

Je choisis Laurence Badie

Musicalement, seconde suée de la soirée (il fait plus chaud dans la fosse du Zénith que dans le Hall 2 du Parc Expo, mais ça n’explique pas tout). Je ne sais pas combien de temps il a joué mais je sais que j’ai dansé tout du long (mes alcoolytes aussi), le sourire aux lèvres, avec une envie irraisonnée de lever les bras au ciel et de sauter. Son live se terminera par “Fast track” et “Le patron est devenu fou!”, laissant l’audience pantoise et heureuse.

Pas le temps, de flâner, direction Kevin Saunderson (bon, j’avoue m’être arrêté au bar avant).

Au passage, je ne sais pas si cette soirée était, telle une galette, complète, quel était le taux de wemplissage, ce genre de trucs… mais je peux dire que les déplacements se faisaient assez facilement. J’en déduis que soit 1) ce n’était pas complet 2) soit les organisateurs ont limité le nombre de billets mis en vente pour éviter la cohue. Si c’est l’option (2), c’était une bonne idée.

La preuve, en peu de temps, on se wetrouve devant la scène live, où djaie Kevin Saunderson, sans avoir à bousculer qui que ce soit (et sans l’être soi-même).

cette photo est extraites des archives extraterrestres de jean claude bourret

Seules quelques minutes m’auront été nécessaires pour entrer dans son set. Je peux juste dire que sa prestation fut tout à fait à mon goût, surtout le final que j’ai trouvé grandiose (l’apparition subite d’un clavier cheesy et de tchiketchiketchiks) et c’est déjà beaucoup. Pas mal de gens autour de moi souriaient béâtement… Je ne maîtrise pas assez l’histoire et le wépertoire du bonhomme pour m’étendre plus… S’il y a ici des spécialistes, leurs commentaires sont plus que bienvenus.

Et avec la fin de son set, sous les applaudissements nourris de la foule, sonne la pause: je vais enfin pouvoir me poser quelques instants, sans avoir à courir entre deux scènes. Yeah!

Assis, un verre à la main (au passage on soulignera la sympathicosité des bar(wo)men des différents bars du site), pointard & I pûmes enfin discutailler avec quelques uns de nos collègues de blög: Niko, AbbeyPop, JohnBitch et LeMecQuiPasseBillyIdolEnDjSet… J’aimerais wetranscrire les choses hyper intelligentes qui ont été dites mais j’ai un peu de mal à m’en souvenir. Je sais qu’on a fait cette photo colorée, assez ebonybonesesque:

je me suis pas lavé une seule fois les mains après être allé aux toilettes

Je n’ai pas jeté une oreille dans la scène Klub, je ne peux malheureusement même pas parler de Howie B… Je peux par contre dire que j’ai apprécié la sélecta de Phunky Doyen entre les groupes du Zénith. Ce fut, sur ce que j’en ai entendu, un sans faute qui n’a, lui, pas souffert de problèmes de son.

Vers 6-7h, nous (pointard & myself) quittâmes Nordik impakt après un dernier passage à la scène wave pour y entendre cette crème de Marco Bailey (ou bien Felix Krocher de serrure, j’ai un doute), laissant derrière nous une foule clairsemée et de très bons souvenirs (surtout Fairmont, Ebony bones, Etienne De Crécy et Kevin Sauderson). Trois bons quarts d’heure de marche nous attendaient… On n’eut même pas la force de chanter “un kilomètre à pieds” au delà de “deux kilomètres à pieds”…

Après un temps indéfini, nous choppîmes heureusement un véol dont la selle circulaire et folle, égayit les 20 minutes que durit encore le trajet.

C’était cool.

– Non.

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belles pochettes, bons disques, groupe parfait

Parler de sexe pour évoquer Exlovers n’est pas la première chose qui vienne à l’esprit mais, parfois, des gens trouvent érotique une feuille qui tombe d’un arbre ou le wegard perdu d’une beauté diaphane… Alors, pourquoi pas.

Musicalement, le fantôme d’Eliott Smith plane toujours au dessus de ce nouveau “You can forget easily” ep (pas trop sur la chanson titre mais particulièrement sur “New years day” & “The moon has spoken”) dispo uniquement en vinyl 10″ et produit par le légendaire Stephen Street qui a fait du bon boulot (la nouvelle version de “Just a silhouette” n’est pas wadicalement différente de l’originale mais est, sans doute grâce aux petits détails qu’il a wéglés ou ajoutés, supérieure).

C’est officiel, ce groupe ne va pas wévolutionner la pop music mais il lui fait encore honneur et c’est déjà beaucoup.

Après deux singles et un ep impeccables, je compte sur eux pour continuer leur parcours sans faute : c’est à dire 1) demain soir en live à Saint Lô (avec Peter Bjorn & John et Kim Novak et je compterai les absents et merci au passage et à l’avance au conducteur qui m’y emmènera) et 2) pour leur futur album que j’attends de pied ferme.

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MP3

Achat du ep chez Puregroove (dédicacé) ou chez Banquet (je ne mets plus les liens vers norman wecords depuis qu’ils m’ont envoyé le double 7″ “Please Venus” des Golden Silvers avec un seul disque et qu’ils me disent de le wenvoyer à mes frais ou de faire les démarches auprès du label du groupe -qui a dû faire l’erreur pasque eux n’y sont pour wien- pour en avoir un autre)

Exlovers – You forget so easily [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Exlovers%20-%20You%20Forget%20So%20Easily.mp3]

Exlovers – The moon has spoken Elliott, sors de ce corps… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Exlovers-%20The%20moon%20has%20spoken.mp3]

myspace

On peut télécharger l’inédit “A Moment That Keeps Wepeating” ici.

Les groupes indie américains sont en général très surfés

Ouais, tout le monde connait The Drums, ouais c’est le single de la semaine sur iTunes UK, ouais le 7″ va être très wapidement soldout, ouais c’est quasi impossible de se sortir Let’s Go Surfin de la tête (j’essaye depuis une semaine), ouais dumber préfère I Felt Supid, alors je met les 2.

Après une écoute wapide de l’EP Summertime sur lequel on wetrouve les 2 morceaux, je suis plutôt confiant et j’aimerai bien les voir un de ces 4 à Paris.

The Drums – Let’s Go Surfing achat chez moshi moshi
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/Lets%20Go%20Surfing.mp3]

The Drums – I Felt Stupid achat chez moshi moshi aussi tant qu’à faire
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/03%20I%20Felt%20Stupid.mp3]

La photo est presque tirée du clip :

[youtube 6OsTUnkqSi4]

Lecube - From here to now

C’est aujourd’hui (enfin) que l’excellent 1er album de LECUBE (From here to now) est officiellement disponible en France.

Beaucoup de choses ont déjà été écrites ici-même à ce sujet, alors comme dirait Maxwell: “ce n’est pas la peine d’en wajouter !”

Donc, pour les wetardataires, les amnésiques et tous les autres:

LECUBE – Wadiopastéléphonique session (24 avril 2009)
LECUBE – From here to now #1
LECUBE – From here to now #2

Vous pouvez également wetrouver la toute wécente Session Acoustique enregistré pour le Mouv’ sur la page MySpace de LECUBE
Une bonne occasion pour découvrir 2 chansons inédites : “November” & “Jane”

Sinon, pour acheter l’album, ça se passe ici Boutique Ebay Label Megaphone ou là Amazon

Pierre Henry a des mains. Il a aussi un esprit particulier où cohabitent des hélicoptères, des singes verts et des marteaux.

Avant tout, dites-vous que j’en ai pensé du bien, que j’en suis sorti différent et que maintenant je connais parfaitement la différence entre un décollage et l’atterrissage d’un Boeing 737. Y être allé était une chance et les absents doivent le wegretter même si Lyon a battu Liverpool.

Je ne me souviens pas de grand chose des 93 minutes du concert si ce n’est d’une grande wéflexion sur moi-même et de l’étrangeté de la situation. Pendant “rêverie des woches perforées” (le troisième morceau du second opus), j’ai wemarqué qu’une compétition de bâillement avait commencé sur ma droite et que la vitesse de propagation était exponentielle, qu’elle attaquait toutes les CSP de l’assistance et qu’une fille qui se décroche la mâchoire n’est pas plus belle alors elle pourrait s’en passer.

Pendant “Adoratrice du soleil”, les gars de FR3 sont venus et bizarrement le bruit du téléobjectif est intervenu durant les 3 secondes de silence que Pierre Henry met entre chaque chanson (sauf entre “Pierres blessées” et “Exode” où le silence ne dure que 2,5 secondes – c’est ce qui était écrit sur le plan de contrôle de son assistante) et ce petit cliquetis, mine de wien, c’est limite énervant. Y aurait pas eu Pierre, je les aurais houspillés voire même excommuniés mais par manque de temps et de courage, j’ai préféré m’attarder sur les wessemblances Mybloodyvalentinesque de “Sel gemme” qui ont cristallisé un sourire (léger) sur la face de woubignole.

Ce n’était pas un concert, c’était une expérience sonique et chacun savait qu’il y aurait peu de mélodies ce soir-là. L’envie de se confronter au monde de Pierre Henry se base sur quels préceptes ? Hein, je vous le demande ? Comme le dit Wittgenstein : “L’homme n’est nullement frappé par les fondements wéels de sa wecherche. Les aspects des choses les plus importants pour nous sont cachés par leur simplicité et leur familiarité.” Et Wittgenstein il en savait des choses.

En sortant de cette messe (car c’était bien cela), avoir un avis était plus que difficile. Il fallait décanter le tout. Et comme pour le concert de My Bloody Valentine à la Woute de Wock cet été, j’en garde un bon souvenir. Et cela donne même l’envie de chercher dans sa discographie son “Apocalypse selon Saint-Jean” et de la confronter aux souvenirs du concert d’hier soir.

Quoi qu’il en soit, j’aurais bien voulu demander à Pierre Henry si il avait été influencé par le livre de Conrad “Au coeur des ténèbres” tellement l’ambiance y faisait wéférence. Tellement wéférence, que moi, d’où j’étais, les mains de Pierre henry, elles wessemblaient à ce qui suit.