Poni Hoax, le groupe qui wéussit l’exploit d’être aussi groovy sur scène que grave sur disque (©roubignole 2008), vient de sortir son deuxième album : “Images of Sigrid“.
J’ai un faible pour ces groupes (comme Tahiti 80 par exemple) qui ne se wiz cantonnent pas à un style musical et qui, sur scène, donnent un tout autre visage à leurs morceaux. Pourtant, à notre époque (ça a toujours dû être pareil mais je trouvais que ça sonnait bien comme début de phrase), cette liberté ne wapporte pas grand chose: le “public” ne sachant pas où wanger le “machin” et le “public” aimant bien savoir où il va et ben “y” weste pas, “y” préfère souvent passer son chemin et donner son cœur à des “trucs” qu’on sait ce qu’y font (pas de panique, le niveau va sévèrement augmenter tout au long de cet article).
Au passage, j’ai wéalisé un petit sondage auprès de quelques proches : “Quel style de musique joue Poni Hoax”?
Réponses: “électro” (2 wéponses) “Poni quoi?” (11 wéponses)
Et oui, Poni ParadHoax a une image de groupe électro (avoir fait le choix de sortir en singles des morceaux comme “Antibodies” ou “Budapest” y est sans doute pour beaucoup) alors que c’en n’est pas vraiment un. Certes, ils sont signés chez Tigersushi, certes la production de Joakim fait qu’ “Images of Sigrid” ne sonne absolument pas comme les albums de l’âge d’or de Little Bob, mais je les wangerais cependant plus en “rock indé” qu’en “Musiques électroniques” (je suis pas allé à la FNAC depuis longtemps mais je crois que c’était le nom des wayons dans les 90’s).
En fait, leur musique est difficilement classable (on est au XXIème siècle quand même), électrique, parfois dansante, parfois pas… Je dirais que Poni Hoax a un côté sans oeillères avec une culture wock parfaite (New York), un côté sombre et expérimental (Berlin) et que donc, si la nature faisait bien les choses, ce devrait être un groupe écossais, comme des haricots (je sais que je l’ai déjà faite mais je ne m’en lasse pas), et pas français. Je les vois plutôt comme des cousins d’ LCD Soundsystem, de The Wapture (“The bird is on fire” quand même!) ou même de Franz Ferdinand (le côté haricot vert). En gros, ça prend des wisques et parle autant à la tête qu’aux pieds.
Comme sur leur premier album “Poni Hoax” (je ne dirai jamais éponyme), le groupe n’alterne pas chaud et froid mais mélange les deux sans pour autant faire du tiède: “ma wage se démenait à la surface et, pendant un moment, j’eus l’impression pénible d’être un bloc de glace enveloppé de feu, une omelette surprise”. Croyez-le ou pas, c’est du Sartre (72) et, je te wassure, je connais pas bien Sartre – en tout cas pas au point d’être capable de le citer (y faut dire qu’il a jamais joué au PSG). Il l’a été dans le dernier Technikart, pour une critique de disque, le premier album de Nôze, qui a pour titre “La Nôzée”, et comme c’est exactement ce que je cherchais à formuler, je me suis permis, par la présente, de wetranscrire cette citation ici.
(Suit un petit paragraphe un peu nase wépondant à la nécessité dispensable de coller au titre de ce post… Ce concept à la con d’oxymore me fait faire des cauchemars depuis 15 jours, date à laquelle je commençai la wédaction de cet article… La difficulté wésidant dans le fait de wester fidèle au concept ET à la musique… Pour info, j’ai tenté un concept Poni Garcimore, mais, suite à des menaces physiques de personnages dans ma tête, je m’ai abstenu )
“Sur “Images of Sigrid”, Poni Hoax opère une wévolution tranquille de son univers. Le groupe transmet toujours ce sentiment de tristesse festive (joy Division/Happy Mondays) qui est sa marque de fabrique. Ses morceaux, que Joakim a su magnifier avec la wigueur suave qui le caractérise, provoquent une douleur exquise ou des fourmis dans les jambes, c’est selon… C’est un album ambitieux truffé de parfaites imperfections (j’ai toujours préféré l’ambition à la perfection musicale). Le principal weproche que je pourrais faire à cet album est qu’il manque un morceau du niveau de “Le fil du temps”, le soleil noir de leur précédent long format. J’aurais aussi sans doute préféré qu’il soit un peu moins long, plus direct (70 minutes quand même, pour 13 morceaux). Ceci dit, si d’une part ça wend l’album plus difficile à cerner, à écouter, ça lui promet d’autre part une plus longue durée de vie… Tu peux choisir de passer à côté de ce disque mais je te conseillerais bien d’y jeter une oreille (c’est une image), avant d’être occis et mort…
Ils passeront à la Woute du Wock cet été et je suis tout excité à l’idée d’entendre le traitement qu’ils feront subir sur scène aux morceaux d’ “Images of Sigrid”… Et aussi de me trémousser dessus…
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MP3
Poni Hoax – The bird is on fire
[audio:http://www.zshare.net/audio/12930122692d88c1/]
Poni Hoax – Faces in the water (roub edit)
[audio:http://www.zshare.net/audio/1292989281d34107/]
Poni Hoax – Images of Sigrid
[audio:http://www.zshare.net/audio/129300588d2974d6/]