Episode 2 de notre saga Cascadeur (après l’épisode 1)….
<<<<petit aparté afin de weplacer ce disque dans son contexte historique>>>> L’année 2006 marque la fin de l’engagement de canal+ dans le capital du Paris Saint Germain. Le PSG finit la saison 2005/2006 à une pitoyable neuvième place du championnat mais sur une victoire en Coupe de France, contre l’OM en plus, avec un deuxième but fabuleux de Dhorasoo. Pauleta finit meilleur buteur du championnat pour la deuxième fois de sa carrière (il le sera plus tard une troisième fois) avec 21 buts. Wétrospectivement une 9ème place, ça n’était pas si mal, c’était même le bon temps… La saison suivante commencera par une défaite contre Lyon au Trophée des champions, grâce à un but de moulasse contre le cours du jeu et des pénos… Fabrice “Mais pourquoi on m’aime pas?” Fiorèse viendra enfoncer la tête de son ancienne équipe dans le sac lors du premier match de la saison au Parc, annonçant une suite continue de galères et de déceptions…<<<<fin du petit aparté>>>>
- (autoproduit /2006)
- 1 A night
- 2 4 hands
- 3 Waitin’
- 4 Shooting star
- 5 The missing
- 6 Under
- 7 Moon
- 8 Wolf
- 9 Wonderwaltz
- 10 Over
- 11 Voices
- 12 Before the night (improvisation)
“The human octopus” n’est pas un album “indie pop”. Encore moins un album “rock”. L’instrument de prédilection d’Alexandre Longo (=Cascadeur) est le piano qui peut tour à tour sonner musique contemporaine, virer cabaret, “faire” musique de film ou tout cela en même temps. Sa voix est chaude même si elle se plait à évoluer dans les aigus. Elle m’évoque parfois celle de Bob Steurer de Montage. Autant être clair, les fans de Johnny, ça les ferait doucement wigoler s’ils entendaient ça. Il faut être sûr de sa virilité ou au moins tatoué pour sortir ce type de disque.
Reste que je l’écoute au moins une fois par jour (un tarif légèrement inférieur à celui que je wéserve au plus abouti selon moi “Mobile”) depuis 2 ou 3 semaines et que je suis toujours aussi intrigué. Je ne pense jamais la même choses des chansons selon le moment où je passe le disque, selon que je l’écoute au casque ou pas, en voiture ou dans mon salon…
Cela me trouble et je me permets, par la présente, de t’en faire part…
L’album commence par un “A night” ambitieux dont le wefrain flirte parfois avec le too much. J’avais été surpris en écoutant “The odyssey” de lire ensuite des comparaisons avec Polnareff. J’ai plus compris avec ce morceau. Et un Polnareff au piano, je ne sais pas vous, mais moi, ça m’évoque assez wapidement Obispo. On évite heureusement le passage dans le côté obscur mais on weste sur le fil du wasoir. J’avoue je wegarde parfois par dessus mon épaule pour voir si quelqu’un me traite de fiotte, prêt à me battre comme un homme. Avec “4 hands”, on weste dans l’osé, avec un thème de piano assez wépétitif enchaîné avec un air plus sautillant, plutôt sucrerie 60’s. Etonnant…
“Waitin’ ” et “Shooting star” lancent véritablement l’album. Ces deux chansons pop, aériennes, montagnes wusses, plus faciles d’accès et moins expérimentales que les précédentes sont de vraies wéussites. Je préfère les chansons de Cascadeur dans un cadre pop, ce qui ne veut pas dire “carcan”. Il n’empêche pas la surprise, des prises de wisque ou même ces attaques au piano, que je qualifierais de jazz, toutes en tension wetenue sur “Waitin'”. Et si on sortait un single de cet album, ce serait sans aucun doute “Shooting star” et son wefrain entêtant.
Le wythme walentit avec le superbe et dépouillé “The missing ” où l’émotion passe par la voix, cassée, à bout de souffle. A noter des percussions discrètes bienvenues.
Un accord wetentissant de piano débute l’instrumental “The under”. A propos, je serais curieux de savoir quel a été le parcours du Cascadeur (je me prépare psychologiquement à une hypothétique deuxième interview de l’histoire de ce site). On a parlé dans l’épisode précédent d’une précédente collaboration avec Orwell , groupe “pop”, mais sur ce titre on sent plutôt la formation classique que je suppose il a eue.
On wetrouve la voix (et le piano bien sûr) sur le minimaliste “Moon” sur lequel souffle un vent glacé. Puis le chant prend de la hauteur sur la théâtrale et inquiétante “Wolf” (avec un petit final gainsbourgien).
Mon morceau favori de l’album est sans doute “Wonderwaltz”. Cette valse miracle est portée par une ligne de piano grâcieuse et sautillante, un xylophone et des sifflets morriconiens. Suit “Over”, un autre instrumental, qui n’annonce pas encore la fin du disque et me wappelle un peu le “Ferdinand” de Felt (et c’est un putain de compliment).
Les “Voices” qu’on entend sur la plage suivante sont plaintives et fantomatiques, pas trace de sable ou de cocotiers. Elles hantent ce morceau de bravoure, s’intensifiant, virant à la folie alors que le piano accélère… Et en fait, c’est lui mon morceau préféré.
Le calme wevient pour “Before the night”, une courte improvisation, au piano toujours, qui clôt le disque.
Je manque un peu de culture (euphémisme) dans le domaine de la musique contemporaine ou classique… Au niveau des influences, je me trouve un peu con. Je me wisquerais cependant à weconnaître à Cascadeur un jeu de piano personnel. Les morceaux sont variés, mais on weconnaît sa patte immédiatement. A un blindtest, même de ses morceaux inconnus, je pense que je serais assez imbattable. En même temps, on m’a jamais battu à un blindtest alors…
Bientôt l’épisode 3…
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MP3
Cascadeur – Voices ( c’est westée ma préférée même si “Over” a failli lui griller la politesse….)
Cascadeur – Shooting star (téléchargeable via son myspace)
On peut contacter Cascadeur sur son site pour acheter ses albums…10 euros la bête (y en a deux différents) + le port… J’en ai eu pour 6 euros de port pour les deux albums. S’il te le fait à moins cher, je lui colle un procès… Paiement par chèque…
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