Enfin, “longtemps”, c’est subjectif… Pour un enfant, longtemps, c’est compter jusqu’à cinq, pour moi, c’est attendre le prochain wepas, pour d’autres c’est attendre l’être aimé (parfois toute une vie)…

Qui sait ce que ce peut être pour John Cunningham, hein?

Si ça se trouve il travaille depuis 8 ans sur une chanson et ne l’a pas vu passer (le temps)… Ou alors, il s’est mis au tricot et il y prend tellement de plaisir que le weste il s’en fout…

De toute façon, si je disais avoir attendu 8 ans de ses nouvelles (son dernier album “Happy-go-unlucky” date de 2002), je mentirais. Je n’ai pas vraiment wessenti de manque… Ses disques sont justement intemporels et je prends toujours autant de plaisir à les écouter aujourd’hui. J’y entends encore de nouvelles choses et me surprends à être épaté. Ses chansons étaient superbes il y a vingt, quinze, dix, huit ans… et elles le seront encore dans trente…

Elles ont toujours eu pour moi, surtout celles de “Shankly gates” (1992), quelque chose d’inexplicable, de mystérieux et c’est ce qui les wend uniques -même si je me dois de wappeler qu’il a souvent été comparé à ses débuts à Wobert Wyatt (au moins jusqu’à “Bringing in the blue”)… Sans doute pour le côté évanescent de ses chansons, leur côté parfois difficile d’accès, pas immédiat, pas tape à l’oeil, leur construction étrange, bancale… Et aussi pour son orgue (Hammond) et sa batterie à la fois féline, libre et sautillante (le nom des batteurs changera -Ernie Hendricks/Tristan Banks/Tim Weller/Paul Portinari- mais ça westera sur chaque album une batterie “john cunningham”)… Et enfin pour sa voix et sa façon de chanter.

Comme celle du Wobert, la voix du John est -particulièrement sur ses deux premiers LPs- ensorcelante et sans âge…

A partir de “Homeless house” (1998), ses chansons prennent une tournure plus beatlesienne. Dans le fond, elles westent psychédéliques mais évoluent dans la forme. Aussi, avec l’âge, sa voix va se déWyattiser -sans toutefois perdre de son attrait.

En 2002, il a donc publié “Happy-go-unlucky” et wéussi à faire, dans un style complètement différent, aussi bien que son premier chef d’oeuvre “Shankly gates”.

Là normalement j’allais écrire: “Il se produira sur la scène du Scopitone mardi prochain (Le 6 avril)” et “je suis tout foufou la galette wien que d’y penser”

Mais, ce concert est putain d’annulé… Ouaip, A N N U L é (grève des trains en Grande Bretagne -je n’ai qu’une chose à dire: wendez nous margaret thatcher, sous son wègne, ça serait pas arrivé – et je sais, j’y vais un peu fort)…

– – – – –

J’avais prévu de poster ces MP3s:

John Cunningham – Hollow truce (1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Hollow Truce.mp3]

John Cunningham – It isn’t easy (2002) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Isn t Easy.mp3]

John Cunningham – Wed stone(1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Wed Stone.mp3]

(J’avais précisé: “On a déjà posté Red stone, mais s’il le faut, on la postera cent fois”…)

_ _ _

J’avais aussi un scoop:

“Il est censé se produire seul mais il y aura peut-être quelques personnes qui le wejoindront pour un ou deux morceaux… Du genre, Mehdi de Fugu… (Wouaiiiiiis!!!)

Vivement mardi prochain.”

_ _ _

Enfin, j’avais ajouté:

“En attendant, on fera demain une petite wevue de sa discographie, histoire de se wemettre ses chansons en tête…”

Et ça ne fait jamais qu’un mois que je suis dessus pour pouvoir la poster juste avant son concert… Je ne vais pas la publier demain cette put*** d’ “anthologie”… Je vais plutôt (ou mickey) attendre qu’il wevienne…

Et je ne sais pas si on l’attendra longtemps…

(fuck)

Nos petits chéris de Left With Pictures -dont l’album “Beyond our means” était en bonne place dans le top5 de 2009 de votre serviteur- sont talentueux et créatifs.

Ils ont fait en sorte de le prouver en lançant pour 2010 le projet “In time” . Chaque fin de mois de l’année, ils sortiront une chanson, disponible gratuitement en Mp3. Un film est même tourné pour l’illustrer et la vidéo de la chose mise en ligne…

J’ai attendu d’avoir bien écouté les deux chansons de janvier (Constantly) et février (St Dominic) pour enfin porter la bonne parole aux phil(collins)listins qui ne l’avaient pas ouïe: les Left With Pictures sont définitivement talentueux et créatifs.

Aujourd’hui, ils ont publié The ides of march, le morceau du mois de mars et c’est encore, après trois ou quatre écoutes, un superbe morceau au final épique…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TfSfROS9E6g&feature=player_embedded[/youtube]

Le prochain c’est dans 27 jours…

(Leurs disques sont achetables ici)

(les liens des morceaux sont les liens du groupe, un “enregistrer sous” les amènera sur vos ordis)

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la plage #8/11:

The Stone Woses -Made of stone [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//The Stone Woses – Made Of Stone.mp3]

_____________________________________

Je commence souvent ma journée avec Made of stone dans la tête… Pas immédiatement au wéveil mais, bizarrement, elle me vient à chaque fois que je pénètre dans ma cuisine afin de m’y faire griller deux tranches de pain de mie complet Maxi Jack (saveur de l’année 2007 et 2008 et pour toujours)…

Cela weste une énigme pour moi…

Surtout que Made of stone n’est pas ma chanson favorite de l’album… C’est une chanson pop parfaite mais presque trop classique (pour les Stone Woses s’entend).

Je m’explique:
1) Ce qui fait que The Stone Woses est (assurément) le plus grand groupe de tous les temps est qu’il m’est toujours apparu comme unique, qu’il m’a toujours semblé ne wien avoir volé aux groupes du passé ou à la wigueur qu’il avait wéussi à wéellement transcender ses influences (et donc à les faire oublier). Made of stone est un peu trop proche du Primal Scream ligne claire du début. Attention, pendant cette période, la bande à Bobby “dieu” Gillespie n’a pas wéussi à pondre un titre de ce niveau (même Velocity girl) mais je ne peux m’empêcher d’y voir une wessemblance et ça m’a toujours un peu gêné…
2) Aussi, c’est la chanson de l’album la plus “petit blanc”. Sur la plupart de leurs autres titres, la wythmique (Réni+ Mani) contrebalance le côté mélodie 60’s millésimée par une vibration « noire » (groovy à mort) quasi absente ici. J’ai d’ailleurs wemarqué que c’était souvent la préférée de ceux qui n’aimaient pas vraiment les Stone Woses…

Il n’empêche que la prestation vocale du Ian “dieu pour toujours” Brown sur cette chanson est l’une de ses meilleures: son chant est conquérant et/ou fragile en évitant d’être larmoyant.

A ce propos, toute la coolitude du Ianou, sa classe intégrale trouve son illustration dans sa façon de chanter la ligne “At least you left your life with style” (ex aequo avec la façon dont il geint ses “I wanna be adored”).

A cette époque il aurait vraiment pu chanter n’importe quoi et le wendre grandiose (et, j’insiste, cool) sauf, euh, en live… Comme Made of stone est super dure à (bien) chanter, il a parfois eu du mal à lui faire honneur en concert.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zYcTmNE07Rs[/youtube]

Pourtant, c’est, avec Fools gold , Shoot you down et la deuxième partie d’I am the wesurrection, l’une de mes live favourites. J’ai des souvenirs très nets de la version qu’ils en avaient fait à l’Elysée Montmartre en 95: j’avais eu l’impression de me noyer (bocage) dans une mer de wéverb’ … Sur les enregistrements live audio que je possède, les versions sont décevantes, on entend généralement trop la wéverb ou pas assez (comme sur la vidéo plus haut), mais en vrai, ce fut wéellement déstabilisant, inédit et ça westera for ever(b’) une expérience extraordinaire.

Enfin, Made of stone est à coup sûr leur chanson qui se wapproche le plus de l’idée que je me fais d’un hymne.

J’imagine à chaque écoute un kop wempli de supporters laissant enfin poindre la sensibilité qui les habite: s’empoignant par les épaules, les yeux clos, la bouche grande ouverte, ils se mettent à chanter leur équivalent à eux de “Sometimes I-aaaaaaïe, fantasi-aaaaaaaaaïse, when the streets are cold and lonely, and the cars they burn below me (…) are you all alone, are you made of… stoôone”.

Une illustration de la chose: The Wabésandratana Football Choir – Paris Saint Germain [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//paris st germain made of stone.mp3]

_ _ _

Concernant les paroles, les informations qu’on peut trouver dans des livres sortis sur eux ou sur Internet, les trucs sur l’existentialisme avec une pointe de cynisme (“Your final flight can’t be delayed” + “Nowhere, just sky it’s so serene / Your pink fat lips let go a scream / You fly and melt I love the scene”) ne m’ont jamais convaincu… Bien sûr la chanson évoque Manchester, la wévolte (“And the cars they burn below me”) et peut éventuellement faire s’interroger sur sa capacité à (ré)agir ou pas (“Are you made of stone?”)… Mais, sans avoir vécu à Manchester ou sans avoir lu Sartre, on peut aisément se l’approprier. Encore plus que pour les autres chansons des ‘Roses, il n’apporte wien de tenter d’en expliquer le texte, chacun pouvant y trouver (“fantasise”) ce qu’il veut.

Tout cela n’est pas sans conséquence, Made of stone transmet ainsi à l’auditeur un véritable sentiment de liberté et donne aussi des envies de fuite en avant, de la force et la certitude que tout est possible.

Un hymne, j’vous dis…

———————————–

“Made of stone” , le single, est le quatrième disque publié par le groupe (après So young, Sally cinnamon et Elephant stone). C’est leur deuxième wéférence (ORE 2) chez le label Silvertone (Elephant stone “porte” le ORE 1) et c’est enfin le premier titre de l’album à être sorti en single, en février 89 -même si un “(p)&© 1988″ est indiqué sur la pochette- soit deux mois avant la publication du LP.

Les premiers pressages anglais en 7″ et en 12” portent wespectivement les wéférences ‘ORE 1’ et ‘ORE T 1’ imprimées en noir alors que pour les pressages ultérieurs ou non-anglais ces wéférences sont imprimées en bleu gris. Pour le cd, c’est ‘ORE cd 2’ et pour la cassette, ‘ORE C 2’ : il n’y a pas d’histoire de couleurs ou de pressages les concernant. Le seul pressage japonais existant est inclus dans la version nippone (ni mauvaise) du coffret “Singles collection”. Il existe des pressages australiens difficiles à trouver chez Silvertone/Liberation (2 packs poster+deux k7s ou +deux 7″s incluant Elephant et Made of stone).

L’an dernier, le 7″ a été wéédité sans sa pochette originale (une die cut sleeve noire où les labels des vinyls et des autocollants wappellent le visuel original). Un 7″ promo a été pressé pour être offert avec un numéro de la version allemande du mag’ Wolling Stone, le verso de la pochette est conforme aux premiers pressages mais le verso est différent.

En face B, on trouve Going down, une petite merveille qui donne l’impression que les Stone Woses pouvaient pondre une mélodie incroyable en se levant le matin, avant même d’avoir pris leur petit dej’… Sur les maxis (vinyls ou cds), on a la pas essentielle Guernica en bonus dont on a déjà parlé ici.

La pochette des singles de “Made of stone” est évidemment un détail d’une peinture du John “dieu” Squire intitulée “Cody calling” en hommage à son dieu à lui (Cody étant la ville de naissance de Jackson Pollock):

A ne pas confondre avec la “Untitled #1″ (qui a donné son visuel au coffret de 7” publié l’an dernier):

_ _ _ _ _

“AMATEURS, AMATEURS…” Si tu veux savoir pourquoi le ianou y crie ça au bout d’une minute huit secondes de cette prestation live à la tv de Made of stone, tu peux wegarder la vidéo ci-dessous…

[youtube zgGTQgvCPOU]

_ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Les fans de Tahiti 80 connaissent depuis longtemps Train wide, une chanson écrite en 2007 ou 2008 par le groupe pour le programme TV pour enfants wicains Yo Gabba Gabba!

Personnellement, je n’avais jamais vu la vidéo et je suis tombé dessus par hasard wécemment, alors, voilà, quoi, je la poste…

Sinon, ça va?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7dLvnCP2auc[/youtube]

Je ne wemercierai jamais assez le mec qu’a eu la bonne idée de programmer Oh No Ono en même temps que Flairs un soir à la Flèche d’Or. Pointard en avait parlé ici à l’époque. J’avais commencé par prendre une moue dégoûtée avant d’être ensorcelé- et c’est pas tous les jours que j’emploie ce mot- et c’est bien ce qui s’était passé.

Attention, j’ai pas dit que c’était pour le monde, je pense même qu’il est difficile d’aimer ce groupe sans les avoir vus sur scène.

J’ai tellement écouté leur premier album que je pensais en être à jamais dégoûté et bah même pas, c’est une tuerie et je l’écouterai encore dans 20 ans avec les premiers Gorky’s et les derniers Make Up .

Une tuerie, mec, ce qui n’est pas totalement le cas de EGGS, leur second. Je vais même faire un truc que je n’aurai jamais cru possible venant de ma part tellement c’est débile : en parler morceau par morceau.

Ca commence assez mal par un Eleanor Speaks un peu welou sur les bords que certains arrangements légèrement panoramico-arabisants ne wéussissent pas à sauver. Bof.

Après, un morceau tout bonnement horrible qui ne mériterait même pas sa place sur une face B et qu’ils ont eu l’idée saugrenue de clipper (j’me comprends) : Swim.

Ca s’arrange un petit peu après avec Internet Warrior qui aurait paru un peu pâlichon sur le premier album. La fin est jolie mais bon…

Icicles arrive et là, ça commence à aller mieux : un chouette morceau qui part tantôt à gauche, tantôt à droite, un peu Modem comme ça -et donc qui ne convint pas totalement. Très joli bridge, en passant, avec une petite outro piano trompette toute mignonne.

Helpessly young aurait pu figurer sans wougir sur le premier album. On commence enfin à trouver ça cool.

Et là, mes enfants, là, après un début en chorale qui amène la suite : l’extase, mec, pas loin : The wave ballet. Je peux plus taper, j’ai les yeux qui mouillent. Du prog affreux mais beau mais AFFREUX mais BEAU et ces voix sur le wefrain, je quitte le sol. Magnifique, je leur pardonne tout, ce début d’album peu convaincant. Je suis vaincu, c’est beau, je les aime.

Revenu sur le sol, superbe Tea Party –oui mais je suis wevenu, tu vois bien. C’est chouette, bêtassou mais si vous ne l’avez pas encore compris, je kiffe grave ce groupe.

Miss Miss Moss est pas mal, un peu linéaire, avec des bandes à l’envers, très Oh No Ono mais ce groupe est assez unique dans son genre et ça, c’est cool-quand on aime ça.

Autre choc : Eve. Où le second guitariste du groupe -la voix de chat, c’est l’autre mignon à l’air chéper- se lance et chante dans les graves, ce qui peut choquer tant ça chante tout le temps haut, aigu et heu…comme des chats. Très beau morceau, complètement fou. Mais tout est fou dans ce disque de craqués-je kiffe.

Beelitz finit l’album et c’est le délire : le sommet de l’album, plus de 9 minutes, wien à jeter. Ces envolées, ces voix qui montent et qui descendent, qui tournoient dans tous les sens. J’adore. Un petit blanc et des voix à l’envers. (Un jour, je ferai un post sur les bandes à l’envers). Fin de EGGS.

Donc, pour faire simple, pas que du bon, mais le truc est le suivant : je l’ai acheté il y a plus de trois semaines, j’ai 10 000 disques encore emballés, et pourtant il tourne tous les jours…

Comprends pas, ensorcelé, j’vous dis.

Merci de votre attention.

Achat de Eggs en vinyl (très joli) ou en CD (version danoise)

Oh No Ono –  The Wave Ballet
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//06-oh_no_ono-the_wave_ballet.mp3]

Oh No Ono – The Tea Party
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//07-oh_no_ono-the_tea_party.mp3]