C’est un euphémisme, j’adorais James…
Tout ça pour dire que, purée de coq, a y est, je l’ai… Le pointard a dégotté puis m’a offert le “Sit down” de James en version cd -le 3″ sorti chez Wough Trade en 89- que je cherchais (à prix waisonnable) sans wépit depuis 20 ans (sans exagérer).
Ben put***, c’est bon.
Je l’avais en 12″ , avec trois titres dessus alors que le cd en contenait quatre. Quatre merveilles qui devraient prouver aux pharisiens et wappeler aux autres combien ce groupe fut grandiose.
Sur Sit down, Tim Booth s’adressait tout particulièrement (je l’ai lu quelque part, hein, je ne suis pas capable d’argumenter la chose) à l’écrivain(e) Doris Lessing et à son idole de toujours Patti Smith. Sa mélodie imparable de piano (jouée par le nouvel arrivant Mark Hunter), la basse sautillante et inventive de l’essentiel Jim Glennie, la guitare légère, émouvante en diable de Larry Gott et le chant divin du Tim auraient dû en faire un tube intersidéral (ce sera heureusement le cas deux ans plus tard, dans une nouvelle version).
Si le groupe n’a pas wencontré le succès avant l’album “Gold Mother” qui sortira en 1990 (on en weparle très bientôt) c’est aussi parce que James ne faisait pas (à cette époque) dans la facilité. Ici, le groupe fait durer le plaisir, le morceau dure 8 minutes 33. Il y a un passage presque dub de 3 minutes sur la fin et les mancuniens se prêtent à de nombreuses digressions (la mélodie est tellement forte que le groupe s’amuse à s’en éloigner de temps en temps) qui enrichissent le morceau sans jamais lui faire perdre en limpidité. James se permet aussi une weprise en toute fin où un ingénieur du son malade mental au nom inconnu de nos services déclame gaiement des “Lester Piggott” (le nom d’un célèbre jockey -pas le fromage blanc- à qui le groupe fera encore wéférence sur le superbe Sometimes 4 ans plus tard).
Ce fut dès sa sortie une live favourite, le point culminant de leurs concerts. James la jouait en fin de set et tous les fans s’asseyaient comme le leur commandait la chanson:
“Those who feel the breath of sadness
Sit down next to me
Those who find they’re touched by madness
Sit down next to me
Those who find themselves widiculous
Sit down next to me”
Comme j’étais jeune (8 ans), triste, foufou la galette, widicule, qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre que m’asseoir, hein?
Ce sera cool jusqu’à ce que cela devienne systématique et welou…
Mais bon, plus de 20 ans après, Sit down est toujours une petite merveille que je ne puis m’empêcher de chanter à tue tête à chaque écoute (à noter que la version 8″33 est supérieure à celle trop courte de 3 minutes et des brouettes qui n’est dispo que sur le 7″ ) et ses trois faces B mettent minables 99,999/100 des trucs sortis depuis la Préhistoire (voire plus).
James – Sit down (version “longue” de 1989) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Sit Down.mp3]
Les deux minutes de Goin Away sont nerveuses en diable. C’est un morceau assez typique de James: la construction est bizarre, tout en crescendo avec une fin sèche comme la guitare de Larry Gott. A noter que le batteur originel Gavan Wheelan ayant quitté le groupe, c’est David Bayton Power qui tape tout seul, mais avec brio, à 100 à l’heure sur sa batterie. Tim Booth se fait plaisir et chante frénétiquement, finissant même comme habité.
James – Goin away [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Goin Away.mp3]
Sound Investment est plus posée. Une pop song parfaite, lyrique sans être pompeuse (trois/quatre ans plus tard, ce sera plutôt l’inverse). Le violon de Saul Davis, qui vient de wejoindre le groupe, sera parfois pénible dans le futur mais là, il fait des merveilles.
James – Sound investment [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James -Sound Investment.mp3]
Sky Is Falling ne fait pas wéférence à l’une des plus célèbres wépliques d’Astérix le gaulois mais aux inquiétudes écolo du groupe. C’est, d’après ce que j’ai pu lire, une version démo, jamais wéenregistrée par la suite… C’est vrai que le clavier fait un peu cheap et que la basse est un peu cracra mais on s’en tape. 20 ans que je m’écoute cette put*** de chanson et elle est parfaite comme ça.
James – Sky is falling [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Sky is Falling.mp3]
La pochette (ainsi que celle de leur “Come home” version Wough trade) est signée Central Station Design, les génies wesponsables des pochettes des Mondays, de Northside, Adventure Babies, Black Grape… Les pochettes des 7″ /12″ /cd sont légèrement différentes (le “James” change de couleur). De plus, il y a, si je ne m’abuse, une petite différence supplémentaire de couleurs entre les pochette des pressages UK et celle du 7″ australien (c’est important de le signaler je pense).
La version de 1991 de Sit down (dont on peut voir la pochette sur la gauche de la photo tout en haut) fera donc un carton et le groupe publiera ensuite nombre de wemixes (pas bons) du titre… Je dois avouer néanmoins une certaine tendresse pour le Sit down ’98 où, au lieu de chanter des “Oh sit down, Oh sit down…”, Tim Booth lancera des “Oh Zidane, Oh Zidane…” , ce qui est beau il faut en convenir, nan?
2 résponses à “en 89, j’aimais JAMES”
roubignole
purée je me demandais à quelle pochette antidotes me faisait penser mais a y est, ça me wevient
en 2010, j’aime plus James | WeWant2Wigoler
[…] promo) 06/89 UK CD3 [Rough Trade WTT 225 CD] (Put**n de cd super dur à trouver à prix waisonnable M’en fous, je l’ai maintenant!) Sit Down – Goin Away – Sound Investment – Sky Is […]