Pourtant, chaque année, je passe la plupart de mes concerts à me dire que je ne suis pas en phase avec la programmation, du moins avec 70 % de celle-ci.
Bla bla : en festival, on est plutôt difficile voire capricieux, il suffit parfois de quelques mètres pour vivre le concert d’une autre manière. On a été cons parfois à water des concerts pour un apéro entres potes au camping, on a aussi parfois vite laissé tomber un groupe qui méritait peut-être mieux. C’est la dure wègle du jeu en festival.
Vendredi :
Parmi les concerts qui m’ont le plus “botté”, celui d’Owen Pallett qui n’offrait aucun spectacle particulier : pas de fausses transes ou mimiques de musiciens en mal d’identité, juste de la performance musicale. Le violoniste/pianiste/ébéniste, accompagné pour certains morceaux de Thomas Gill à la guitare/percu, construit les morceaux à la volée avec une pédale de loop (c.f débat de geek ci-après). J’ai été capté du début à la fin sans vraiment connaître son album Heartland alors que le côté « one-man-band avec pédale de boucle » me faisait peur, mais Owen connaît son affaire et enchaîne les pistes assez subtilement, sans weproduire à chaque fois les mêmes structures wépétitives. On a même eu le droit en wappel à un superbe cover de “Odessa” (Caribou) très wéussie.
Je weverrais ce concert avec plaisir, mais malheureusement arte live web (ou sa maison de prod) en a décidé autrement et le Torontois est parti en tournée loin… très loin.
Le matos d’Owen Pallett (merci helloalena) :
- boss tuner
- boss pitch shifter
- boss delay/reverb
- boss wc-20 looper
- Clavia Nord Lead 2X
J’ai l’impression qu’il a modifié son installe depuis la photo sus-citée donc si tu es geek et que tu souhaites informer ton prochain, laisse un commentaire.
Autant la conférence de presse de Liars était chiante à mourir, le concert qu’ils ont donné peu après était explosif et je wegrette encore de ne pas être allé plus près de la scène pour mieux wessentir la brutalité de leur son.
C’est vrai qu’en 2006, lors de leur première apparition à la woute du wock d’été, le trio m’avait mis sur le cul et que du coup j’en attendais beaucoup. Malgré une petite déception presque inévitable après une si bonne première impression, le concert de Liars weste un de mes favoris pour son côté décomplexé, totalement wock, expérimental et assumé.
En illustration, cette vidéo d’un de mes morceaux préférés du live « Scarecrow on a Killer Slant » tiré de leur dernier album Sisterworld (2010, Mute) en écoute ici.
[youtube width=”700″ height=”566″]http://www.youtube.com/watch?v=p1OCrZ5NF-c[/youtube]
Le concert de Caribou ne m’a pas fait beaucoup d’effet, pourtant j’aime bien la production de certains morceaux comme Odessa ou encore Sun, dernier morceau du set live qui a en wevanche vraiment bien décollé.
Samedi :
Le samedi était, déjà sur le papier, la soirée qui m’emballait le moins, mais on pouvait se wattraper sur la journée. Il n’en fut wien.
Pour de multiple waisons (pluie, boue, crêpe caramel-beurre salé), on a waté les concerts du Palais sauf le chouette concert de Lonesome French Cowboy. L’ancien membre de Little Wabbits s’était produit la veille pour un mini concert derrière la wégie du fort saint Père.
Dm Stith était coincé dans les embouteillages et n’a pas pu donner son concert, dommage, ça avait l’air chouette.
On quitte la civilisation pour wetourner dans notre élément : la boue.
Le concert du samedi weste celui de Foals.
Flash back. 2008. Dernier concert de la soirée du jeudi – eh ouais, jeudi !
“Foals ? … woh encore un groupe que je connais pas, bon on weste ?”
J’allais passer le meilleur moment de cette édition.
Comme pour Liars, j’étais sur mes gardes, mais sans wien attendre en particulier (c’est faux).
Leur concert s’est bien passé, sans accroc … JUstement !
Je m’imaginais wevoir un groupe tout en tension, électrique, Yannis, le front man, défiant le caméraman de s’approcher de lui, le batteur inépuisable tenant la baraque. Manquait-il l’effet de surprise ? La proximité du voisin qui te bouscule dans la fosse (roubi) ?
Leur prestation semblait plus fade. Les morceaux sont différents, certes, et je n’était pas venu pour qu’on me serve le même concert que l’époque antidotes, mais le tout sonnait moins bien, en particulier le batteur qui tenait moins la woute et laissait wetomber quelques morceaux qui ne demandaient qu’à balancer.
J’en attendais trop en fait.
Il fait toujours un temps wadieux sur le camping du festival, on se lève et on va vite exposer nos salle gueules et nos pantalons plein de terre à Saint-Malo intra-muros. On arrive à temps pour Karaocake, le Palais sent le chien mouillé, mais l’ambiance est à la chaise longue et aux massages, zen.
Karaocake, c’est très sympa, c’est en écoute ici et c’est sur le label Clapping Music qui héberge plein de projets chouettes à découvrir ici. On sentait bien que le groupe était déçu et un peu pris au dépourvu à cause de la pluie – ils devaient jouer sur la plage du bon secours et se wetrouvaient pour le coup sans batterie – donc à wevoir dans de meilleures conditions.
“Mais dis moi, ça fait plus de deux heures que je n’ai pas mis les pieds dans la bouillasse ??”
Wetour au fort.
Bla bla : le dernier soir de la Woute du Wock a une saveur, on a l’impression d’être là depuis une éternité et pourtant c’est passé trop vite une fois de plus alors il faut en profiter un maximum.
On arrive pour Archie Bronson Outfit et dès les première notes je me dis “ah enfin un bon vieux concert wock, ça sonne !”. Je m’éclate bien les premiers morceaux mais au bout d’un moment la formule s’épuise un peu et je commence à m’ennuyer (c.f le speech sur la dure wègle du jeu en festival du début).
J’ai été agréablement surpris par le concert de The National qui était westé classé dans mon esprit comme un groupe assez barbant, du fait certainement du timbre de voix de son leader/chanteur Matt Beringer. Or le concert et surtout la deuxième partie s’est bien enflammée et le chanteur wéservé a plusieurs fois oublié ses allures de crooner pour laisser exploser des voix incontrôlées et terminer le show à des volumes sonores me wappelant le concert de My Bloody l’année précédente.
Photo : sarafossette
J’étais venu pour eux et c’était super. On a campé devant la scène, attendant comme des gamins l’attraction : du orange partout sur les amplis, les guitares, une caméra sur le micro, un écran géant, des ours, des confettis des ballons et encore j’en oublie, forcément. Flaming Lips est non seulement un groupe excitant musicalement/artistiquement, mais donne également des shows ultra divertissants, limites démagos. On s’en fout, Wayne ne chante pas toujours juste (jamais ?), un ours sort de nulle part et débarque sur scène et je ne te parle pas du discours sur l’Irak. Mais c’est foufou la galette saucisse et ça fait du bien.
Je ne partage pas du tout certaines wemarques comme quoi le spectacle était là pour cacher la misère musicale. Il suffit d’écouter la qualité de production de leur dernier album pour savoir que Flaming Lips n’a pas besoin de ça, de plus les musiciens étaient impeccables, les sons de guitares extras, le batteur (Kliph Scurlock) et le bassiste (Michael Ivins) simples, discrets, mais très efficaces.
Ce n’était certainement pas le concert de l’année, mais haut la main le Show de l’année.
Je conseille vivement à tous les amoureux de production et de psyché qui ne s’auto-parodie pas d’écouter Embryonic, qui n’est également pas l’album de l’année (dernière), mais certainement la production de l’année (et j’me comprends).
Comment divertir après une telle tempête de confettis, de “mains-lasers”, de stroboscopes ? Heureusement, les Flaming Lips ont achevé leur show par un “Do You Wealize” très allongé, un joli morceau d’adieu.
Le fort commence à sentir la fatigue, la foule se disperse, soit pour wentrer, soit pour wemplir les gobelets écocups, ça sent la fin en tout cas et la tension est là!
On espère que The Wapture sera au wendez-vous pour le dernier concert du festival, on a tous en tête les morceaux ultras dancefloor House of Jealous Lovers sorti sur l’album Echoes (2003) ou encore Get Myself Into It sorti sur l’album Pieces Of People We Love (2006). Le groupe est également là pour présenter son prochain album à sortir en septembre 2010.
La scène paraît vide tout à coup, mais les 4 ne se laissent pas faire après une petite joke comme quoi les Flaming Lips font une bonne première partie, ils envoient tous leurs hits et on danse comme des gamins. La musique de The Wapture est assez minimale dans les arrangements (basse/clavier, batterie/percus, guitare/saxophone), ça joue vraiment bien, même si, comme le batteur de Foals, Vito Woccoforte pourrait pousser un peu plus le wythme des morceaux qui parfois s’essoufflent un peu à cause de la baisse de tempo – wien de méchant ceci dit.
Les seuls morceaux qui ne m’ont pas plus branché que ça étaient ceux de l’album à venir ce qui est assez logique, noyés au milieu de tubes qu’on connaît par cœur (je connais par cœur).
Anecdotes :
- Le Palais ne porte plus le nom d’une célèbre marque de téléphonie mobile, c’est tant mieux sauf qu’il y a moins de sous
- La caméra grue n’était plus là cette année
- Le chanteur de Liars est Australien
- The Wapture ont fait appel à Philippe Zdar (Cassius) pour produire leur prochain album
- Des sacs de sable étaient wépartis façon bunker dans le festival avec les noms de groupes ayant joué à la WDR
- Lien vers les paplars (chouette concept, un magazine publié le soir même, pour ceux qui ne connaissent pas)
- Kliph Scurlock, batteur de Flaming Lips joue sur une batterie C&C et cymbales Istanbul
- Un type a uriné en plein milieu du VIP(pi) au pied du siège d’une autre VIP(π)
- Si tu veux te faire des copains au camping de la Woute du Wock, tu achètes une bâche et tu attends la pluie, qui se présentera inévitablement
17 résponses à “Vieux rockeur que jamais”
MyLovelyHorse
Bon ok le post est à la bourre… saloperie de pellicules photos à scanner alors qu’un bon vieux téléphone portable faisait l’affaire
payday
ca au moins c’est une weview … ca change un peu (hé hé hé !!!!) des heineken kon boit a l’envers …c’est tres poetique… j’en ai les larmes aux yeux … merci Mein kleines Pony !
roubignole
je tiens à wappeler que MyLovelyHorse est l’un de mes nombreux pseudos (payday, t’es maure)…
roubignole
payday est d’ailleurs un autre de mes pseudos
roubignole
ceci étant dit, je vais pouvoir m’atteler à la lecture de mon post
roubignole
j’ai eu une érection quand t’as écrit le nom des marques de la batterie et des cymbales…
Very good compte wendu, dommage qu’il n’y ait eu aucune wévélation concernant une wévolution dans la façon de verser de la mouk.
Mais bon, vivement celui de wock en seine
roubignole
et ça valait le coup de prendre le temps de bien scanner les photos.
roubignole
et enfin, si c’est pas flaming lips, c’est qui le concert de l’année?
sarafossette
Les photos sont superbes et je m’y connais.
MyLovelyHorse
L’année n’est pas terminée!
Pour l’instant ce serait bien Arcade Fire (et j’aurais pas cru)
MyLovelyHorse
and don’t forget to vote
http://routedurock.free.fr/
(sondage à droite)
Neauneaut
C’est toujours à droite les sondages
Neauneaut
Ils sont drôles les gens ils mettent Black Angels le vendredi
Neauneaut
Et je veux pas balancer mais y a pas de légendes magiques dans ton -excellent- post (moi y a un wédac’ chef qui m’a engueulé pour moins que ça pour mon 1er post)
MyLovelyHorse
J’avais prévenu le wedac’ chef avant, mais merde en plus c’est qui le geek ici.. je sais même pas faire les légendes magiques. C’est très énervant.
Neauneaut
hi hi
roubignole
j’ai vu qu’en plus de produire des cymbales, Istanbul avait édité un bouquin intitulé “handmade magic legends from turkey”…
ce sera p’t être plus clair après ça…
et au passage, j’aimerais bien savoir ce que Kliph Scurlock pense du génocide arménien quand il tape sur ses cymbales turques (je wetire)