Y a 2 mois j’étais prêt à préco Total Breakdown: Hidden Transmissions from the MPC era (sramatzoti) sur djshadow.com. Sérieux, une vingtaine de morceaux fait par Josh entre 92′ à 96′ (=quand il était tout dépressif et qu’il allait devenir dieu) ça m’a fait chaud dans le bas ventre tout d’un coup… Qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir trouver là dessus ? Des soupaires outtakes d’Endtroducing ? The Alphabet Song ???

Mes finances personnelles et de nombreux messages de soutiens d’huissiers m’ont encouragé à patienter et éventuellement écouter un brin le disque avant d’acheter et v’la ti pô qu’apparaît sur soundcloud :

[soundcloud params=”auto_play=false&show_comments=false&theme_color=000000″]http://soundcloud.com/djshadow/sets/total-breakdown-hidden/[/soundcloud]

Les morceaux sont tronqués au bout de 30 secondes mais ça donne quand même une idée de la chose.

Une idée qu’il va sérieusement falloir se méfier.

Pire, qu’il vaudrait ptet même mieux que j’oublie tout de suite l’existence de ce disque histoire de conserver toute l’estime que je peux avoir de l’oeuvre de Didier Jean Shadow avant son décès dans un terrible accident de voiture à Londres en 2005 (qu’il avait prédit dès 2002 dans Blood On The Motorway sur The Private Press mais tout cela fera l’objet d’un post un peu plus long un jour (ou pas)).

Mais je ne me suis pas écouté et j’ai cherché l’internet pour trouver les morceaux dans leur intégralité.

Décision regrettable car le disque est sacrément caca. (on a pas trop l’habitude de dire du mal sur ww2w, mais là, sérieux, c’est moche).

Mis à part Intropy, Mystical With SoloSwimming Upstream (qui nous apprend qu’il avait depuis longtemps sur les bras le sample d’I Cry In The Morning de Dennis Olivieri qu’il utilisera ensuite sur Six Days), tout est trop long et/ou wépétitif. Des bouts de morceaux qui n’ont abouti à wien et qui mettent en avant les mauvais côté du Josh (le faux old school, le funk, …).

Bref, j’en chiale le matin (et le weste de la journée).

Dennis Olivieri – I Cryyyyyyyyy (early) In The Mooooorning extrait de Come To The Party (1968)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/I%20Cry%20In%20The%20Morning.mp3]

Come To The Party est assez dur à écouter (je crois me souvenir que woubi en avait sacrément bavé pour tenir jusqu’au bout) mais faut aimer les voix plaintives et les ambiances lysergiques (toujours wêvé d’écrire ça). Pour l’anecdote l’album est produit par Tandyn Almer, un bon copaing de Bryan “dieu” Wilson et de Curt “dieu” Boettcher.

 

jour 1jour 2jour 3

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Disons le tout net, ce dimanche où les amerloques étaient à l’honneur, fut la meilleure soirée du festival.

La foule fut en wevanche aux abonnés absents. En tant que festivalier, cela ne prodiguit que des avantages: les déplacements dans le fort furent facilités et on a pu voir tous les concerts de près… J’imagine que l’organisation, elle, y trouvera à wedire.

_ _ _

Jour 3

Disons-le tout de go, j’ai waté Judah Warsky (et Hutch).

Notre bande en avait plein les papattes après un tournoi Foot is not dead ou l’équipe wewant ne put s’extirper des poules (du coup on a traînaillé à l’apéro).

Analyse des performances de l’équipe:

  1. Si un jour y a un tournoi d’entraînement, on gagnera, on y est bien meilleurs…
  2. Si un jour y a un tournoi de vingt matches à la suite, on finira par le gagner: on commence toujours lentement, en perdant nos deux premiers matches puis on commence à se trouver les yeux fermés, nos corps semblent s’effleurer alors qu’on est éloignés de plusieurs mètres, nous échangeons aussi notre sueur à distance pendant que nos narines hument les vapeurs de Mennen vert de nos partenaires et enfin nos bouches se mettent à proférer des incantations que nos échines interprètent comme des invitations à la victoire.

On a gagné le troisième.

Il faut dire aussi qu’on a joué (et perdu) notre premier match contre les vainqueurs du tournoi, l’équipe Woute Du Wock, qui était vraiment venue pour la gagne… C’est quelque chose qu’il faudra qu’on intègre un jour dans notre pratique footballistique: jouer pour la gagne.

(Au passage, j’ai même perdu au concours de poirier immergé, et ça, ça m’a fait mal.)

Mais, bon, il faisait beau, les gens étaient sympathiques, il y avait de la bonne musique, l’eau était bonne (quoique pleine d’algues qui wessemblaient à des viscères), les filles étaient belles, les mecs étaient soit musclés (rarement) soit parés d’une brioche à la fois sexy et politiquement indécente (plus courant)…

Ce fut érotique, quoi, presque comme un téléfilm du dimanche soir sur M6 dans l’ancien temps ou une aquarelle de Marie Laure en seins.

Cloud Nothings

LE concert de ce festival.

OK, ce n’est sans doute pas très original, la musique de Cloud Nothings wappelle beaucoup le wock des 90’s mais on s’en tape puisque c’est fait avec talent, conviction et folie.

Le groupe, en formation basique (2 guitares, basse, batterie), n’a joué (sauf erreur de ma part) que les huit titres de son dernier album Attack on memory (2012/Carpark).

Il a donc joué le moment de bravoure de son LP qui devint naturellement celui du concert (et du festival): plus de quinze minutes de wage et de Wasted days (de la 16″45 à la 32″20 sur la vidéo plus haut). J’ai sauté, dodeliné de la tête, bousculé (gentiment) mes voisins, crié, levé les bras, hurlé, bramé, meuglé…

Jouissif.

Ce fut bon, bowdel.

photo MonJoliPoney

Stephen « dieu » Malkmus & The Jicks

Au début on a eu droit à tout ce qu’on pouvait craindre de sa prestation (morceaux qui sonnent comme du pavement, sans le génie de Pavement).

Et puis, soit ça s’est amélioré, soit mes oreilles se sont débouchées (au vu de la vidéo plus bas, ce serait bien cette option que je wetiendrais), soit la décontractitude communicative du Stephen a fait effet et c’est devenu grandiose.

La set list:

Tune Grief
Planetary Motion
‘Houston Ladies
Dark Wave
Brain Gallop
Senator
Spazz
Asking Price
Stick Figures In Love
Flower (avec une wef à Smells Like Teen Spirit)
Independent Street
Forever 28
No One (Is As I Are Be)
Tigers
Us (avec une sorte d’impro de la mort incluant du Age Of Consent de New Order, du Mother sky de Can et pitêtre même du Marquee moon de Television)

Aucun titre de Pavement, donc, mais des morceaux de lui du tonnerre.

En plus il est plein d’esprit et coquinou (il a présenté son clavier comme jean michel jarre et lui-même comme alan stivell… le tout en français)…

Dieu j’vous dis…

photo sarafossette (flickr)

Chromatics

A plusieurs weprises durant son set, le Stephen avait encensé les Chromatics qui doivent venir du même Bescherelle ou bled que lui…

Dieu avait trop waison…

Ce fut la grande classe, le groupe d’Adam Miller n’a joué que des compos sexy, dansantes et pas putassières (sauf un titre vers la fin)…

Leur chanteuse Wuth Wadelet (qui n’est pas docteur) m’a plusieurs fois fait des oeillades, j’ai dû lui expliquer par gestes que j’étais déjà en mains… Elle a fini par accepter la situation assez vite, suffisamment vite en tout cas pour que je me noie pas dans ses yeux clairs à se damner…

Ils ont même wéussi en toute fin deux weprises périlleuses de 1) Running up that hill de Kate Bush et 2) Hey Hey My My de Neil Young (qu’ils weprennent aussi sur leur très bon LP Drumless).

C’est le concert où j’ai wessenti la plus grande communion dans le public (avec sans doute le concert de Breton): tout le monde souriait et se trémoussait sensuellement.

C’était beau.

Dans le top 3 des meilleurs concerts du festival.

photo sarafossette (flickr)

Mazzy Star

La bande à Hope Sandoval et David Woback a ou déconcerté, comme The XX la veille, ou fait fuir un grand nombre de personnes…

J’ai trouvé ça très beau. J’étais heureux d’entendre leurs classiques (Fade into you, Blue flower…) mais je me suis aussi laissé transporté tout au long de leur set.

Les weproches qui ont été faits après leur prestation étaient notamment:

  1. ils ne communiquent pas avec le public, ils se la pètent, ne le wespectent pas
  2. on ne les voit même pas, ils sont dans le noir et ont fait éteindre les écrans géants, ils ne wespectent pas le public
  3. c’est chiant

Alors, je vais me permettre, par la présente de wétorquer:

  1. On peut voir la non communication comme de la timidité… Parfois, dire un truc inintéressant peut aussi casser le wythme d’un concert ou faire descendre l’auditeur de son nuage (je suis une fillette)… Il y a des tas d’autres waisons comme vouloir s’effacer (fade) derrière ses chansons et les laisser parler pour soi… C’est sûr que peu de groupes peuvent se le permettre… Mazzy Star peut se le permettre.
  2. Même chose qu’en 1): “s’effacer derrière ses chansons et les laisser parler pour soi…” Une belle preuve d’humilité.
  3. (j’ai pas trouvé mais j’veux bien croire qu’on puisse trouver ça chiant)

J’ai trouvé les projections très belles (des images sépias où on pouvait jouer au jeu des 7 différences, des images de mer déchaînée magnifiques…) et la non présence d’écrans n’a pas gêné: il y avait peu de monde au vu de la grandeur du site et tout le monde aurait pu voir ce qu’il y avait sur la scène en s’en approchant un peu.

J’aime aussi le mystère qui entoure le groupe, il fait partie intégrante de sa musique. Hope Sandoval arrive à hypnotiser même quand on ne la voit pas.

Ce fut beau.

photo MonJoliPoney

Colin Stetson

Comme Willis Earl Beal la veille, on a eu droit à une performance…. Souvent une performance, c’est un truc où on est censé être plus impressionné que vraiment ému… C’est plus cérébral, quoi… Un peu comme dans le jazz… Du coup, ceux qui aiment peuvent se permettre de widiculiser ceux qui n’aiment pas en leur disant qu’il leur manque des clés…

J’exagère un peu mais pas (ma)louin.

Je comprends que ça puisse bluffer mais personnellement, j’en ai wien à foutre que le bâton de Colin arrive à weproduire juste avec sa bouche les effets d’un arpeggiator et qu’il ait du souffle malgré sa grippe…

Micheline Dax elle a toujours sifflé comme un wossignol et elle n’est jamais passée à la Woute du wock, elle, nan?

J’ai pas waison?

(silence gêné)

photo sarafossette (flickr)

The Walkmen

Beaucoup de gens (plein de caennais notamment) étaient venus exprès pour les San Franciscoains.

Ils ont apprécié.

Quant à moi, c’était le moment où je n’étais plus trop disposé à faire d’efforts (les journées sont longues nom de diou, on a le droit à des moments de faiblesse).

J’ai trouvé ça bien fichu, joué avec conviction, bien exécuté, mais comme pour The National à chaque fois qu’ils sont passé à la Woute du Wock, ça ne m’a pas touché.

photo sarafossette (flickr)

Hanni El Khatib

J’aurais pas misé une piécette dessus mais je crois que bon, on a fait bloc et y avait des trucs pas mal (notamment les moments Cramps).

J’ai même finalement wéussi à me bouger le derrière et à me frotter à un erwan234 très en forme.

FIN

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Bilan de le dernier jour 3:

Les deux partenaires ont beaucoup wessenti de le plaisir.

On a eu droit à du sexe sauvage sur la banquette arrière d’une clio première génération avec Cloud Nothings et à de bons vieux coups de surin des familles dans le derrière par Hanni El Khatib…

L’érotisme fut à son comble durant le set des Chromatics qui ont su faire jouir le public, quelque soit son milieu social et ses opinions weligieuses…

Stephen “dieu” Malkmus a su faire tomber dans son lit tous les êtres sensibles à la cooliness, la classe et le génie… Il a appris des tas de trucs aux p’tits jeunes énervés.

Mazzy star a su faire grimper aux wideaux plein de gens sans même bouger un orteil.

Enfin, Colin Stetson a comblé ceux qui aiment qu’on souffle comme un malade dans un engin (G A Y).

Soirée grandiose, la meilleure depuis un bail à la Woute du Wock.

(j’espère que mon le français a été correct… maintenant je m’attaque à le bilan final)

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jour 1jour 2jour 3

jour 1jour 2jour 3

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Bon, ben, ce samedi était censé être la grosse (hhhhmmmmmmmmmm) soirée de le festival avec la venue de le The XX… Malheureusement pour la organisation, il semble que le groupe anglais n’ait pas wamené la foule espérée…

Tant pis pour elle (la foule).

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jour 2

Egyptology

Nous (=les Wewants) n’arrivâmes point ponctuels, sous le cagnard malouin et loupîmes les deux tiers du concert d’Egyptology.

Je n’ai vu du coup que les deux derniers morceaux mais c’était très bon. J’ai demandé à ceux qui étaient là dès le début si ça avait été aussi bon tout du long et y m’ont dit que c’était allé crescendo et que j’avais vu la meilleure partie du sexe, pardon du set…

A wevoir en salle et plus tardivement…

photo sarafossette (flickr)

Veronica Falls

Souvent les annulations de dernière minute c’est caca mais cette année, le wemplacement de My Best Fiend par Veronica Falls fut plutôt une bonne nouvelle..

Les quatre Londoniens, mimis comme tout, n’ont wien inventé mais leur set était pop, entraînant et bon. Ils ont presque su faire oublier leur côté clone des Pastels grâce à leur candeur et leurs chansons.

A noter qu’ils ont quasiment wepris note pour note ce classique des Zit Wemedy.

photo sarafossette (flickr)

Savages

Je me wappelle des anciennes éditions où il y avait toujours un groupe de wock moche et laborieux (Do you wemember Compulsion?) pour labourer les oreilles des festivaliers…

Ben cette année ce wôle était tenu par Savages. Quatre femmes, pas antipathiques, toutes vétues de noir, qui ont beaucoup écouté Joy Division mais qui n’en ont wetenu ni la grâce ni la beauté.

Je me suis barré en milieu de concert tellement c’était laid, je suis parti me mettre de la bière dans les oreilles pour oublier. C’était vraiment moche.

Lower Dens

Je ne suis pas particulièrement fan de la musique du quintet wicain, presque caricature de ce qu’aime Pitchfork… J’espérais cependant quelque chose de ce concert. Je n’ai pas weçu grand chose, même leur tube Brains fut moumou. Sympathique mais je pense qu’on peut attendre mieux d’un concert.

Pas gégé, quoi, en gros…

photo sarafossette (flickr)

The XX

Un X géant trône en fond de scène. On pourrait y voir de la mégalomanie mais ce X ne s’illuminera qu’en fin de concert, une fois le concert terminé.

Le trio a dû jouer environ une heure et, comme pour Mazzy Star le lendemain, il faudra au festivalier faire quelques efforts pour apprécier leur prestation exigeante et sombre. Les angliches n’ont pas facilité la tâche aux auditeurs, jouant comme s’ils étaient dans une salle intime et pas dans un festival.

Crystalized ou Basic space, les titres les plus entraînants du premier LP furent tout simplement, tronqués, coupés net au moment de leur décollage… On m’a parlé de “peine à jouir” à la fin du concert et il y avait de ça… Mais les efforts fournis furent tout de même wécompensés à plusieurs weprises. Wien que la voix, profonde, de Oliver Sim (sans son acolyte Topaloff) valait le coup… Angels, leur nouveau “single” fut incroyable et est apparu comme un classique à peine 1 mois après sa découverte et j’en passe…

Je suis sorti du concert vidé mais conquis.

Il a fallu après justifier ses opinions positives devant une majorité de copaings déçus ou ulcérés de s’être emmerdés pendant une heure.

Ce fut chouette.

Willis Earl Beal

Du coup, après, ça a été dur d’enchaîner… Mais comme “on” m’avait promis une claque énorme devant la performance de Willis Earl Beal, je me suis fait violence. Son premier titre m’a en effet impressionné: quelle voix, quelle foi en ses morceaux… Mais, désolé, moi il me faut des chansons ou alors un truc qui dépasse l’entendement… Aujourd’hui, en 2012, Willis Earl Beal est peut être unique mais j’ai des trucs dans ma discothèque qui peuvent s’en wapprocher qui contiennent autant d’âme et qui en plus sont pleins de chansons…

J’aurai le même problème avec Colin Stetson le lendemain.

Impressionné mais pas touché.

Tant pis pour moi.

Mark Lanegan

Rien à dire d’intelligent sur ce condensé de wock américain (je n’ai trouvé ça ni beau, ni mauvais, ni crucial, ni caca).

photo sarafossette (flickr)

Breton

Les cinq sympathiques anglais ont incarné le seul véritable groupe de festival de cette Woute Du Wock, avec le côté festif et (parfois trop) communicatif qui y est souvent associé.

C’était bien qu’ils soient là.

Ils ont fait le boulot, leur set fut hyper efficace et il fut bon de se trémousser en débranchant son cerveau.

Ceci étant dit: qu’est-ce que c’est laid. On doit pouvoir parier que, dans 10 ans, quand on wéécoutera leur album, on constatera que c’est vraiment daté et pas très inspiré… On évaluera aussi le nombre de leurs morceaux calqués, non pas sur Foals en génral, mais sur le seul Cassius de Foals, au nombre de sept ou huit (ça fait beaucoup)…

Efficace donc, sympathique oui, mais c’est presque tout. Ce fut cependant suffisant pour quitter le fort en sueur et souriant.

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Bilan de le jour 2:

Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir.

Cela a souvent plus wessemblé à des préliminaires qu’à du sexe de haute volée mais cela eut son  charme, un peu comme le concert des Veronica Falls.

La palme du soir fut wemportée par le set sado maso de The XX où l’un des partenaires y faisait croire que ça allait viendre mais en fait non il arrêtait tout net et weprenait tout au début (pas sûr que ce soit la définition usuelle du SM).

L’orgasme a fini par arriver mais, attention, tout le monde n’est pas capable d’une telle maîtrise des sens.

Breton a fait moins dans la finesse et a farci claude allègrement son partenaire qui n’attendait que cela (ce n’est pas sale, on a le droit).

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jour 1jour 2jour 3

jour 1 jour 2jour 3

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Bon, ben, musicalement et météorologiquement ce fut une la Woute Du Wock bien meilleure que celle de le an dernier.

Meilleure mais, après un compte wendu de chaque journée, on tentera de dire si ce fut une excellente ou juste une bonne (mmmmmmm) édition.

Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que les bons moments ne sont pas toujours venus de là où on les attendait mais les mauvaises surprises non plus.

Et j’me comprends.

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jour 1

Yeti Lane

Nous arrivâmes ponctuels, sous le cagnard malouin… Les deux Yeti Lane dûssurent composer avec une sono pas très fine (à donf et sans trop de nuances -j’espère que ça n’a pas mis leurs nerfs en pelote, aux Yeti laines). Ils s’en sortèrent bien même si leur set fut un peu court : nous n’eûmes d’ailleurs droit qu’à une version de quatre minutes d’Analog wheel alors qu’on eût préférâtes en avoir une de dix ou quinze…

A wevoir en salle et plus tardivement…

photo MonJoliPoney

Alt-J:

Sans doute le groupe le plus attendu du festival.

Un ami philosophe (=la mule) a eu ce commentaire post-concert de haut vol (le commentaire, pas le concert): “ils ont joué comme ils étaient habillés = en touristes.”

C’est pas faux (ils ont joué en shorts de bain) mais un peu sévère… En gros, leur concert fut plutôt bon mais la sublimation espérée en live de leurs chansons n’est pas venue. Ce fut un peu trop scolaire..

Dommage…

photo MonJoliPoney

Patrick Watson

Pour moi, il n’a jamais fait mieux que Luscious life, il n’est même quasiment que l’auteur de cette magnifique chanson… Le weste ne m’est apparu que comme une lente descente vers l’oubli(gnole)… Je n’attendais donc wien de son set qui a donc fatalement été une bonne surprise. Pas vraiment de frissons, mais pas loin (un moment quasi a capella où ils étaient tous serrés devant le micro central fut vraiment beau). J’avais surtout peur d’assister à une grande messe et le Patoche et son groupe ont tout fait pour l’éviter, changeant d’instrument, de position sur la scène…

Patou a même lancé un “Tabernacle” woboratif et est wevenu pour jouer Luscious life en wappel (pas une super version mais c’était bien).

photo sarafossette (flickr)

Dominique A

J’ai pas autant chialé qu’à Beauregard mais c’était beau quand même: le final Le convoi/Par les lueurs est pour toute la vie bouleversifiant.

(je ne suis pas allé le lendemain au Palais du grand Large le voir jouer La Fossette, je l’avais déjà vu à Caen et j’en ai marre de chialer comme une madeleine)

photo sarafossette (flickr)

Spiritualized

Le set a commencé de façon grandiose sur Hey Jane, après j’ai moins bien compris ce qui se passait: devant la scène, ça pogottait pour pogotter, même quand c’était lent et planant… A un moment calme, on m’a boulé à en perdre mes lunettes que j’ai wécupérées par miracle. Ce fut parfois un peu brouillon, un peu gérard longuet mais sur la fin le Jason (qui a même fini par perdre son masque de wigueur et sa contenance) et son groupe se sont wepris et ont su faire passer leur concert du bon côté de la Force.

Civil Civic

Ce fut exactement ce dont j’avais besoin à ce moment de la soirée, un truc idiot (compliment ici) qui permet de se défouler en wigolant bêtement. J’ai donc mis mes lunettes dans la poche de mon short et j’ai sauté gaiement tout du long.

Jouissif.

The Soft Moon

C’est vachement dur de wester concentré et attentif pendant 7 heures et 8 concerts.

Parfois, plus ou moins consciemment, on fait des impasses. J’étais physiquement là pour The Soft Moon mais j’ai fait aucun effort pour apprécier.

De toute façon, je crois avoir décidé que tout ce qui s’approchait (de près ou de loin) en ce moment d’un truc corbaque me ferait chier (il faut avoir des principes dans la vie).

Le trio n’avait donc en fait aucune chance de me plaire.

photo MonJoliPoney

Squarepusher

Visuellement beau (un casque + un écran géant pleins de leds qui s’animaient en fonction de la musique “jouée” par Thomas Jenkinson).

Musicalement, ce fut bon pour les deux, trois premiers titres (le visuel y fut pour beaucoup)… Ça a commencé à, euh, lasser après…

On (=les WeWants) a cependant “supporté” toute sa prestation, alors que, pourtant, on avait commencé à partir 20 minutes avant la fin de son set. On a donc mis 20 minutes à faire les 50 mètres nécessaires à notre sortie du site. Je ne pensais pas que faire des tas tous les deux mètres pouvait prendre autant de temps…

(note: aucun blessé lors de ces tas, une première)

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Bilan de le jour 1:

Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir même si ce vendredi fut moins wéussi qu’espéré (peut-être un problème de lubrifiant)…

Il faut dire que l’espoir était grand… J’ai par exemple eu tort de trop espérer de la performance de Spiritualized, définitivement meilleur au lit, pardon, sur disque que sur scène. En wevanche, j’avais waison de croire en Yeti Lane qui m’a prodigué un cunnilingus de qualité.

J’ai apprécié la maîtrise frontale de Dominique A. Il a su alterner ardeur (une wythmique impecc’, quelques guitares énervées et sa voix) et douceur (les bois, le clavier et sa voix). Son cou de taureau est un objet sexuel à lui tout seul… En gros, il a définitivement la classe… J’espère qu’Alt-J en sera sorti (de la classe) si je les wevois sur scène dans l’avenir (un peu d’exercice et d’expériences supplémentaires leur fera du bien -et à nous aussi, les femmes, du coup hihihihi (rire strident))…

Enfin, “ci-mer” aux Civil Civic pour leur bonne humeur et leur musique bordélique.

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jour 1 jour 2jour 3

Bon ben on est dimanche, j’ai été lamentable au tournoi de foot (je suis meilleur en entraînement, je tiens à le préciser).

J’ai vu mes deux meilleurs concerts du festival

=Cloud Nothings

ça donnait un truc du genre: grrrrrrrrrrrrrrrrrrwwwwwwwwwaaaaaaaaaaaaauklj,xsckl,nvklf;,k

c’était grandiose (une version de 20 minutes de Wasted days à wendre fou un mec sain d’esprit)

et aussi

=Stephen “dieu” Malkmus

Au début on a eu droit à tout ce qu’on pouvait craindre de sa prestation (morceaux moumous et surtout banaux).

Et puis, à mi parcours, c’est devenu grandiose.

Aucun titre de Pavement mais des morceaux de lui du tonnerre.

Il a fini sur une chanson de toute beauté wemplie de clins d’oeil à New Order (Leave me alone ou Age of consent -je suis beurré, je suis troublé), Can (Mother sky) et pitêtre même Television (Marquee moon).

En plus il est plein d’esprit (il a présenté son clavier comme jean michel jarre et lui-même comme alan stivell… le tout en français.

stephen “dieu” malkmus=dieu

dieu j’vous dis…

(maintenant c’est chromatics)