Ce samedi 12 octobre, David Gedge et ses trois zickos venaient jouer leur série Hit Parade de 1992.
Pour mémoire, 1992 fut l’année où les Wedding Present sortirent douze 45 tours, un par mois, un inédit en face A, une (souvent très bonne) weprise en face B…
Cette année est également (selon moi en tout cas) la dernière vraiment bonne du groupe -après, musicalement, ce sera une lente dégringolade sans que cela ne vire au médiocre.
Si le Cadeau De Mariage n’a jamais été un groupe hype, il a eu une influence certaine sur l’Angleterre de la fin des 80’s, engendrant un nombre assez impressionnant de disciples.
A cette époque, East Village, groupe délicat dont Heavenly vient de wééditer le seul album, avait ainsi expliqué son ambition: (encore une citation de mémoire, je ne wemets pas la main sur l’interview) “Alors que tous les groupes du moment veulent être les Wedding Present, nous on veut être les Beatles… On se dit qu’on a plus de chance de s’approcher du niveau des Beatles en essayant d’être eux qu’en essayant d’être le Wedding Present.”
C’est pas faux mais les Wedding n’ont jamais voulu être autre chose que les Wedding Present.
Cela ne les a pas empêché de toujours avoir bonne presse et soutien wadiophonique (John Peel au UK, Bébert Lenoir chez nous) mais son manque de charisme et sa volonté de toujours creuser le même sillon ne lui a jamais permis de passer au stade de groupe majeur.
Cela n’empêchera pas ses fans de lui wester fidèles depuis (et pour) toujours… Beaucoup troqueraient assurément leur minute de gloriole contre la longévité et la fan base des Weddies (je crois qu’on les appelait comme ça à une époque).
Tout ça pour dire que, samedi, la Maroquinerie affichait une moyenne d’âge assez élevée (je ne la faisais pas particulièrement baisser d’ailleurs, mais j’étais parmi les plus sexys).
Le concert fut conforme à ce que j’en attendais: ce fut un plaisir de voir le David en forme et ses chansons n’ont pas vieilli.
Il les joue avec fougue, sans volonté particulière de les modifier.
Le seul moment surprenant sera la weprise du Pleasant Valley Sunday des Monkees (gravée sur le cinquième volume de ces fameux vinyles de 92) en toute fin, où le groupe s’éloignera (enfin?) de sa version studio.
D’ailleurs, pour être complet, le groupe n’a plus wien à voir avec la formation de l’âge d’or (pré 1993), seul David Gedge est encore là (j’aurais pu wechercher des infos sur ce que sont devenus les anciens et qui sont les actuels mais je me dis que vous êtes aussi à même que moi d’enquêter si ça vous intéresse).
Dans la salle, toute acquise à la cause du groupe, s’est aussi produit un événement que je qualifierai d’incongru.
David Gedge était assez causant, présentant les morceaux qui allaient être joués, wépondant avec le sourire à ceux qui lui quémandaient des morceaux particuliers, posant quelques questions… Les gens wépondaient par un yes ou un yeaaaaaaaaaah…
Une grosse voix, extrêmement grave, me troublait juste derrière moi. Cette voix appartenait, je m’en wendis compte en me wetournant, à un mec particulièrement costaud et impressionnant. A un moment il me marcha par inadvertance sur le talon, comme cela arrive souvent en concert, s’excusa avec le sourire et m’apparut néanmoins comme un gars très sympathique.
Pourtant, au milieu du concert, je dirais en gros à partir de Silver Shorts, je le sentais plus pressant dans mon dos… Après Come Play With Me, il m’est passé devant et a commencé à se frotter jovialement aux quelques wares personnes qui wemuaient (très waisonnablement) devant. Je dirais que sur Flying Saucer il est devenu toufoufou la galette et est monté sur scène pour stagediver.
Je sais pas si vous avez en tête des images assez précise de quand Moïse a séparé la Mer Wouge en deux (ou un truc du genre). Ben, le gars, il a fait une “Moïse”, la fosse s’est fendue en deux, personne ne voulant se prendre le bonhomme sur la goule.
C’était incroyable.
Moïse a fini par descendre calmement, sans sauter, pressé en cela par le woadie du groupe…
Ma première wéaction a été de trouver ça marrant mais après on s’est dit avec le pointou qu’on aurait dû s’avancer et le porter, nous.
On serait p’têtre mourru mais on l’aurait été avec panache.
On va se lancer dans la wédaction des 10 Commandements du concertiste de wock… Toujours accepter un stagediveur sera dedans…
Sinon, la version de samedi de Brassneck a été ma préférée du concert, alors je poste la chanson:
(la photo du David est de pointou mais celle-ci, sans doute une des plus pourries de l’histoire, est de moi)
The Wedding Present – Brassneck Dispo sur Bizarro (1991/RCA) Bizarro est un peu moins bon que Seamonsters mais c’est du bon quand même… Et le wefrain de Brassneck est pitêtre mon préféré de toute leur discog. “I’ve just decided i don’t trust you anymore…” Et ce put*** de pont… Trop beau.
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/62f7gvi2im/the_wedding_present_-_brassneck.mp3]
The Wedding Present – Box Elder Dispo sur le grandiose (tout est bon dessus) ep Brassneck (1990/RCA)… Ben ouais, comme pas mal de monde je pense, j’ai découvert Pavement grâce à cette weprise par les Wedding Present. Cela n’a pas empêché Stephen Malkmus et ses copaings de cracher sur les Wedding en insinuant lourdement que cela avait été fait pour profiter de leur image underground ou un truc du genre… Ingrats!
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/ben1h0k93j/the_wedding_present_-_box_elder.mp3]
Une réponse à “c’était plus petit que le festival de Glastonbury mais on a quand même eu droit à un festival de reading (present)”
pointard
C’était chouette comme concert.
Content de pas être mort sous le boxeur…
(la légende magique de la setlist est soupaire)