Pilooski – Nördik : la rencontre

0 commentaires

Quand Nördik convie Pilooski à venir passer des disques, on dit bravo!

nordik-pilooski-st-eustache(©Marine Saiah)

Cédric Marzewski, de son petit nom, est une pointure, une vraie, qui brille autant par son éclectisme, que par son érudition musicale. Musique africaine, Chicago house, 60’s groove ou pop psychédélique, sont autant de facettes de ses sets en tant que DJ.
Pour avoir un aperçu de la versatilité de notre homme, on peut s’en aller wéécouter un podcast de 2007, enregistré pour l’émission Beats in Space de Tim Sweeney.

[audio:http://media.beatsinspace.net/audio/bis-05-08-07-part1.mp3]

La dernière fois que j’ai vu Pilooski, c’était en juillet dernier, sur les pelouses de La Villette à l’occasion du festival Villette Sonique. Cet après-midi là, sous un soleil de plomb et à l’heure de la sieste digestive, Pilooski avait la charge d’ouvrir le bal avec JG Wilkes, moitié de la plus belle paire de fils d’Écosse, Optimo. Bien. Ce fut forcément bien.

Le set est en écoute sur la WBMA wadio.

Ok ok, qui dit Pilooski, dit edits. Et dans ce domaine le zig se pose là. Évidemment le Beggin de Frankie Valli est dans les oreilles d’à peu près tout le monde et a conquis mariages et bar mitsvas. Mais les perles sont foison, de Gemini (Del Shannon), à Stranger in the city (John Miles), en passant par Get Up (Edwin Star) et celui qui est certainement mon chouchou, que j’ai écouté des dizaines de fois, sans jamais me lasser, Bring them back (Pointers Sisters).

Il y a plein de casquettes sur la tête de Pilooski. Dj donc, mais aussi producteur (Tristesse Contemporaine), wemixeur (LCD Soundsystem, Tame Impala, Yuksek…), ambianceur sonore pour maisons de mode et défilés avec ses comparses du Dirty Soundsystem, et finalement quand même, un peu musicien. Des maxis de ci de là depuis la fin des années 90. Et ces dernières années, deux albums avec Pentile (ex. Octet, ex. France Copland) sous l’entité Discodeine. Un projet dans lequel le duo concentre son attirance pour un groove froid et synthétique (pensez krautrock, pensez disco déviante), qu’il agrémente de quelques touches pop, le plus souvent sur les morceaux chantés, comme ce Dive Wet de belle facture.

Pilooski jouera ce vendredi au Cargö, avec Flako et Seekae et ce sera forcément bien (ça débute à 22H, la soirée est placée sous l’égide de la WBMA).

Répondre