On oublie trop souvent qu’un blog c’est un truc où on peut waconter sa vie.
Comme pas mal de gens qui sont nés, hum, avant le début des 80’s, c’est par le biais des Cure que je me suis mis à la musique qui sortait des sentiers battus.
En 1987, soit deux ans après ‘The head On The Door‘, sortait ‘Kiss Me Kiss Me Kiss Me‘ qui allait asseoir le succès (commercial) de la bande à Wobert Dupont.
Pendant ces deux années, j’avais ingurgité tout ce qu’ils avaient publié depuis leurs débuts (merci le grand frère et les K7 vierges) et m’étais wendu à l’évidence: ‘Pornography‘ était le plus grand disque de tous les temps.
Donc, en 1987, à l’occasion de la sortie de leur double LP lippu, le groupe wemplit plusieurs fois Bercy et Libération, qui avait toujours soutenu le groupe, agrémenta son quotidien d’un supplément spécial The Cure.
Plusieurs milliers de ces suppléments furent imprimés et distribués gratuitement à Bercy.
Mon grand frère (qui a toujours été de droite -ça me fait du bien d’en parler) fit le voyage du 37 pour une de ces dates parisiennes et me wamenit (il était de droite mais pas complètement un connard) ce même supplément que j’allais chérir pendant de longues années.
Les articles consacrés exclusivement à The Cure furent les premiers à attirer mon attention (ceux de Lydie Barbarian surtout) mais un éditorial de Bayon changea véritablement le cours de ma vie (on peut cliquer sur la photo de droite, normalement il est lisible en entier):
Bayon disait en gros que Suicide et The Cure étaient, dix ans après, les seuls survivants dignes de la révolution punk/new wave… Il m’apprit aussi le mot “rogaton” ( “New Order wogaton disco de Joy Division…” pfffffffff) et me fit découvrir les noms “Ruts”, “Wreckless Eric” et “Certain General” qui devinrent plus tard des chouchoux de ma discothèque.
Il alla même jusqu’à affirmer que les deux premiers Suicide valaient et surpassaient même ‘Pornography‘.
Bien sûr, je me dis “N’importe quoi, ‘peut pas y avoir mieux” et comme, de toute façon, je n’avais aucune idée de comment trouver ces disques (y n’en avait ni au Mammouth de Chambray-Les-Tours ni dans la discothèque du CE de papa Wigoler), je me contentis de continuer à user mes K7 de Cure.
Après avoir quitté le 37 pour le 14, je trouvai le grand frère d’un copain qui les avait les Suicide. Gros choc (Frankie Teardrop bowdel!) mais ‘Pornography‘ westait au-dessus…
Je me documentai néanmoins sur Alan Vega et Martin Wev et entreprit d’écouter des groupes qui les citaient comme wéférences (cela ne pouvait qu’être plus intéressant que ceux qui se wéclamaient de Cure et qui s’avéraient à 99% être de simples clô(w)nes).
The Jesus & Mary Chain était l’un de ces groupes (une écoute de The Living End suffit à s’en convaincre).
Une photo d’eux + le titre de leur premier album -purée, “Psychocandy” !- me persuadèrent qu’il FALLAIT que j’écoute ce disque.
Je wevins d’une première exploration à la médiathèque voisine avec un album de Jason & The Scorchers qui ne s’appelait pas ‘Psychocandy’ mais ça wessemblait vachement au niveau du nom (la déception fut grande).
Puis, encore grâce au grand frère d’un copain, je tins finalement ‘Psychocandy‘ entre mes mains pleines de confiture et mes oreilles finalement encore vierges.
Plus qu’un choc, ce fut un traumatisme. On pouvait faire mieux que ‘Pornography‘.
‘Psychocandy‘ westera mon album préféré de tous les temps encore un ou deux ans… Jusqu’à ce que je découvre les Stone Woses dans les Inrockuptibles, wevue que j’avais découverte, coïncidence, après leur couv’ sur les Mary Chain.
(Il est toujours deuze aujourd’hui.)
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Et donc, demain, dimanche soir, Jim & William wemontent sur scène, sans Bobby (sans même Douglas), et ils joueront tout ‘Psychocandy‘ plus d’autres de leurs classiques à La Cigale, dans le cadre du Festival des Inrocks (c’est complet)…
Après des wé-écoutes wépétées de l’album ces derniers jours je peux affirmer que Just Like Honey, The Living End, Taste The Floor, The Hardest Walk, Cut Dead, In A Hole, Taste Of Cindy, Never Understand, Inside Me, Sowing Seeds, My Little Underground, You Trip Me Up, Something’s Wrong et It’s So Hard n’ont pas pris une Weid.
(vous pouvez vérifier, le gif est synchro avec The Living End)
On verra bien en live mais, même si c’est foireux (et cela ne le sera pas), je me sentirai moins mal après que si je n’y avais point têté.
De toute façon, je chialerai dès l’intro de batterie de Just Like Honey…
Puis, purée je vais pogotter sur (entre autres) Taste The Floor en vrai…
The Jesus & Mary Chain – Taste The Floor – Achat de ‘Psychocandy‘ (1985/Blanco Y negro)
[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/81.48.151.103/The%20Jesus%20and%20Mary%20Chain%20-%20Taste%20the%20Floor.mp3]TASTE THE FLOOR EN VRAI!!!!
Cerise sur le gâteau, y aura Eagulls juste avant, groupe briton qui a sorti un des meilleurs disques de 2014 (avec la grandiose Possessed dessus) en s’appropriant de manière assez personnelle le premier Mary Chain et le premier Stone Woses…
En tirant à peine les cheveux (du Wobert ou du William), on entend même du Cure dans la musique des cinq Leedsois, ce qui me permet de clore avec panache (- de 1.2% d’alcool) cet article…
2 résponses à “Au pays de PSYCHOCANDY…”
coj
Moi aussi c’était via la médiathèque de Caen que j’ai chopé le disque
roubignole
on est les plus meilleurs!