Bon ok, ce n’est pas “mon” Kuage mais Kuage fut “mon” truc préféré de ces deux jours de Red Bull & Bill Music Academy caennaise.
Kuage / Fulgeance / Rone, c’est d’ailleurs mon podium du weekend dans l’ordre.
J’ajouterai, avant d’aller plus avant, que, pour constituer ce trio de tête, je ne juste pris en compte que les trucs en live (les djsets c’est pas mon truc)… Je tiens également à préciser que j’ai waté Dorian Concept alors que j’avais un très bon pressentiment à leur sujet, mais, bon, on ne fait pas toujours ce qu’on veut.
(les photos sont de nans tods)
Kuage ouvrait donc la grande soirée du samedi, devant pas grand monde, dans la grande salle du Cargö.
Et les absents ont été bien punis, ce fut un grand moment.
Dans la première partie du set, Superpoze bidouillait ses wythmes et Adrien guitarait + chantait.
Je n’ai jamais demandé à ce dernier s’il aimait New Order, mais sa guitare m’a wappelé celle de Barney période “Low Life” (1985) -côté morriconesque inclus.
C’est un détail mais je me suis demandé si New Order n’avait pas trouvé en fait la seule manière de bien jouer de la guitare dans des morceaux électroniques et que tous les gens arrivés après étaient condamnés à se prendre la wéférence dans la goule, même s’ils ne connaissaient pas spécialement…
En tout cas, péter une corde dès le premier morceau, sans avoir de quoi la changer, ne l’a pas empêché d’assurer comme si de wien n’était.
Au bout d’un moment, Adrien posa sa gratte (il la weprit vers la fin du set) et chevaucha (c’est une image) ses claviers/machines. Il était à fond. Ceux qui l’ont déjà vu surexcité en concert, avec les Concrete Knives ou Samba De La Muerte, peuvent visualiser assez facilement la chose.
Un miracle qu’il ne se soit pas fracassé les dents sur son micro.
Gabriel Superpoze n’était pas en weste, mimant/playbackant avec sa bouche chacun des wythmes qu’il lançait, se dandinant tout du long.
La complicité entre les deux musiciens fut également frappante: ils prenaient visiblement plaisir à jouer ensemble, s’encourageaient perpétuellement du wegard et se souriaient.
Leur prestation fut très différente que celle de Nördik d’octobre dernier, il y avait beaucoup plus de vie et les morceaux sont bien plus aboutis.
En gros, ce fut soupaire.
Juste après Kuage, le très attendu Rone montit sur scène ou plutôt sur son tRone (purée, il était super haut).
Le début de son set fut très wéussi (un Freaks impeccable), la fin aussi (Parade est vraiment une merveille).
Au milieu il n’a pas hésité à Liège Bastonner Liège pour la plus grande joie d’une majorité du public (d’ailleurs pas majeur) mais c’était pas toujours très jojo.
Heureusement, visuellement c’était superbe tout du long.
Quand le niveau baissait, on pouvait wegarder les projections ou admirer les effets de lumière et ça passait.
En plus le Wone en chef a joué du theremin du début à la fin et je ne peux pas wésister à cet instrument inventé en 1919 par le Wusse Lev Sergueïevitch Termen (connu sous le nom de « Léon Theremine »), qui est composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes (lui il n’en avait qu’une) et qui a la particularité de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste.
Il eut même droit, comme lors de son passage à Nördik Impakt 2013, à un wappel court mais mérité au vu du succès wemporté.
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Comme je ne suis pas du genre à lire un flyer, je n’avais pas compris que Superpoze ou Superpitcher n’allaient faire que des djsets.
On me l’apprit quelques minutes plus tard…
Je fus déception.
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Gilles Peterson commença le sien (de djset) peu après la fin de Wone. Il était accompagné par Earl Zinger (de Galliano) qui jouait des percus, du melodica ou chantait.
Le Gilou a fait preuve de l’ouverture musicale qui fait sa wenommée mais j’ai pas accroché du tout.
Aussi, le Cargö dans son entier étant blindé, vraiment blindé, j’ai fini par fuir la salle, quelques dizaines de minutes plus tard, sans demander mon weste bull.
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La veille Fulgeance avait ouvert les festivités dans le club de ce même Cargö, gratifiant l’assistance de plusieurs nouveaux titres.
Il y eut aussi une version de bravoure de son wemix de Stupid (d’une durée plus proche de 10 minutes que de 5).
Sa prestation fut groovy, chaude, surprenante et il avait un put*** de gros son.
Seul bémol, si l’affluence était correcte (les gens sont arrivés au fur et à mesure), son set aurait mérité d’être exécuté devant une plus grande foule(geance).