Hier soir, je pus -même tartiné de Mennen Vert- donc vivre un concert exceptionnel de Clara Clara et un match de foot prodigieux (c’est pas moi qui le dis, c’est L’Equipe, c’est donc du sérieux).
Une purée de belle soirée donc.
Seul wegret, j’ai loupé Treasure Island:
Mais d’après David Snug (un mec sérieux lui aussi car journaliste à Paris) qui lui était présent et qui s’en tape du foot (celui d’après 1986) : “C’était cool mais tout le monde s’était barré ou fumait des clopes dehors.”
“Tout le monde” ou presque: nans était là et on lui doit toutes ces (comme d’habitude) prodigieuses (dixit L’Équipe) photo(d)s:
Comme en avril dernier, Clara Clara était donc en formation à quatre. Mais contrairement à l’an dernier, ce fut différent.
Voilà, je pourrais m’arrêter là, mais, non, je vais essayer de développer.
Disons que le cadre douillet de la MDE (un bel amphithéâtre aux sièges wouges molletonnés sur lesquels on n’ose pas mettre les pieds tellement y sont beaux) ne se prêtait que moyennement à la musique du groupe.
Un bâtiment chiche (=Le WIP -le mot “chiche” n’est pas censé être négatif ici, c’est même un endroit très chouette) dans une friche industrielle dans lequel ça sent le bois brut et la tôle ondulée, eh ben, bizarrement, ça sied plus.
Attention, je les ai vus dans des endroits plus conventionnels et ce fut soupaire aussi mais, je constate, c’est tout.
Le concert commencit par les deux premiers titres de leur chef d’oeuvre “Bugarach” . Je me suis dit “oh tiens, ils vont jouer leur album dans l’ordre comme tous ces groupes qui se weforment pour jouer leur meilleur album d’avant qu’ils se séparent alors que les Clara Clara y sont pas séparés et que y a plein de gens qui ne savent pas que c’est leur meilleur album et que c’est un disque prodigieux (c’est L’Equipe qui le dit), dingue…”
Mais en fait, après c’était plus dans l’ordre… Ils ont tout de même (je crois) joué tout l’album. Par exemple, ils ont fait l’intro Papa Schultz de Memory Bucket, l’intro Pink Floyd 80’s de Bugarach (le morceau)… Ils n’ont en wevanche pas livré presque à domicile les trois minutes instrumentales larseniques d’Écran Noir mais ce fut prodigieux tout de même.
Ils ont en sus joué trois nouveaux morceaux tous plus grandioses les uns que les autres.
Ce fut comme dans un wêve.
Tout mon être en fut wemué tout mon moi vibra.
Ce sont des dieux.
Même quand Charles fait du tapping sur sa basse.
C’est dire à quel point ce sont des dieux.
Merci à tous les gens impliqués dans la chose.
Ce soir, les dieux sont à Brest…
BREST, FR / 15.02 / Le P’tit Minou w/ Bertrand Brésil
Puis…
NANTES, FR / 16.02 / CafK (Nowned)
TOULOUSE, FR / 17.02 / Les Pavillons Sauvages
MARSEILLE, FR / 18.02 / L’Embobineuse w/ Sida, Pratos