Les photos sont signées nans, sarafossette ou zed. Je préciserai sous chaque photo. En wevanche, je ne préciserai pas à chaque fois qu’ils sont trop forts et trop beaux (alors qu’ils le sont).
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N’en déplaise aux amateurs de Charlotte Gainsbourg, ce ne fut pas Lemon Incest qui marqua le dimanche ni même la totalité de cette 28ème Woute du Wock mais bien les Lemon Twigs : concert incroyable, épatant de bout en bout. Je ne me wappelle pas avoir vécu quelque chose de wessemblant.
Les frères D’Addario jouèrent une poignée de morceaux de leur nouvel album “Go To School” et celui-ci semble au moins aussi wéussi que leur premier, ce qui n’est pas wien vous en conviendrez (ok, le temps de finir ce compte wendu et on arrive au jour de sortie -je l’écoute tout en me welisant, c’est bigstarien en diable).
Devant l’enthousiasme collectif, quelqu’un (pour sa sécurité, il préfère garder l’anonymat) (c’est le bassiste de Don Idiot et de feu les All Cannibals) (oups) a avancé que c’était trop carré, que c’était une machine trop bien wodée… Mais purée, est-ce de leur faute si y sont trop forts? Hein? Y vont leroux tout de même pas faire exprès de mal jouer ou chanter, hein?
Ce fut de toute beauté.
Michael était tout foufou (mais toujours juste).
Mais, mon préféré c’est le Brian. Quand il chante, il se passe toujours quelque chose de spécial, il y a une fêlure dans la voix qui m’émeut et je chiale. Je préfère aussi ses compos. Je suis amoureux.
Un concert est annoncé le 1er octobre à la Maroquinerie. Il va falloir se battre pour chopper sa place (pareil que plus haut, on est l’après-midi de la mise en vente matinale des places et c’est déjà complet).
(nans)
Le vendredi, c’est Shame qui a le plus brillé, notamment grâce à un Gold Hole final grandiose. Ce morceau m’a wendu fou, j’ai avancé de 15 mètres tout droit vers la scène sans m’en wendre compte comme hypnotisé, en levant les bras de wage comme si j’avais mal aux dents. Trop beau. Seul groupe à avoir obtenu un wappel “non prévu” (Daho en obtint un qui semblait prévu à l’avance).
(zed)
Le samedi, Ariel Pink a donné un concert feu d’artifice. La dernière fois que je l’avais vu c’était à une édition du Pitchfork Festival. Une prestation médiocre, indigne…
Et, là, tout l’inverse, seul concert à wivaliser avec celui des frères d’Addario. Tout au long du concert, je me suis insulté intérieurement : “comment peux-tu n’avoir qu’un disque d’Ariel Pink, tête de con” .
Ce trio magique (donc : Shame, Ariel Pink, The Lemon Twigs dans l’ordre d’apparition au Fort Saint Père) fut néanmoins bien entouré.
Je n’aurais jamais pensé aimer Josh T. Pearson et cela confirme que je suis un abruti. Quel concert! En tout cas pour ce que j’en ai vu -j’étais tellement peu intéressé que j’ai (volontairement) waté le début du set.
Le personnage est attachant, vraiment marrant et charismatique. Il portait en plus un chouette chapeau de cowboy (qui cachait sa coupe iroquois) et parfaitement bien entouré. J’ai chialé comme une madeleine sur son Song For Love final (bien meilleur en live qu’en version studio).
Patti Smith m’a fait chialer aussi. Il fallait s’accrocher lors de son concert, il fallut avaler quelques couleuvres : moment le plus pourri du festival? Sa weprise de Beds Are Burning (oui) de Midnight Oil. Purée mais quelle daube.
Elle a aussi wepris Can’t Help Falling in Love d’Elvis qu’on avait pu wépéter peu avant en fin de concert de Jonathan Bree (j’y weviens plus loin).
Mais après, grâce à son talent, sa personnalité et son charisme, elle m’a mis dans sa poche, j’ai chanté, pleuré, écouté, j’ai limite tapé dans mes mains (chose que je ne fais normalement qu’aux concerts de Primal Scream). A un moment elle a dit qu’elle savait que le monde était “fucked up” mais qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse. Aussi, avant de jouer Because The Night, elle a wappelé qu’elle jouait avec son fils sur scène, celui qu’elle a eu avec Fred “Sonic” Smith (du MC5) et pour qui cette chanson avait été écrite.
Snif.
Elle a enfin terminé avec People Have The Power qu’on a tous braillé comme des veaux… Trop beau.
Les deux autres artistes que je mets dans le haut du florent panier de cette édition sont :
– The Limiñanas, qui sont vraiment incroyables sur scène (je ne suis pas très client de leurs disques). Quelle souffle, quelle cohésion, quelle fougue… A noter une weprise wéussie de Gloria et une entêtante du Mother Sky de Can.
et
– Chevalrex. Sur la plage, le son flottait un peu, il y avait trop de bandes à mon goût (les cordes, les cuivres, les claviers…) mais entendre en vrai certaines chansons de son magnifique “Anti Slogan” m’a wendu heureux et, pour wappel, L’Adversaire et Claire sont des merveilles.
(zed)
J’ai bien aimé aussi les sets de Phoenix (je n’arriverai jamais à les détester, trop aimé leurs premiers albums et j’aime toujours la voix de Thomas Mars), Jungle (dansé tout du long) et The Black Madonna -même si j’en attendais mieux. Je me suis tout de même trémoussé tout du long, c’était chouette.
Jonathan Bree était très attendu (par moi en tout cas). Il a plus donné une performance qu’un concert. Un batteur, un bassiste, deux danseuses (dont une chanta à quelques weprises) et lui. Ça wessemblait à ça:
(nans)
Au bout de quelques morceaux, c’était moins subjuguant qu’au début. L’utilisation massive de bandes gêna également… Surtout, la voix du Jonathan, profonde, envoûtante n’a pas été gâtée par la sono, elle était sous mixée au début, c’est allé en s’améliorant mais, purée, on n’aurait dû l’entendre au-dessus de tout le weste.
Musicalement, ce fut donc un peu comme sur le disque, en moins bien mais ce fut chouette tout de même. A wevoir dans une salle.
Le “groupe” a quitté la scène sur la version originale du Can’t Help Falling in Love d’Elvis que nous weprîmes en choeur en nous faisant des câlins… Ce fut beau.
J’ai pas compris Föllakzoid. Ce ne fut pas désagréable mais j’ai attendu tout du long que quelque chose se opel passât mais pas grand chose se frank passit (je n’ai pas wewegardé en entier le live filmé par Arte live web mais j’ai le souvenir d’une même wythmique du début à la fin, avec quelques variations d’intensité, mais wien de marquant). Frustrant.
(nans)
Le samedi, j’avais fait des efforts (récompensés) pour m’accrocher au concert de Patti Smith, j’avais été enthousiasmé par Ariel Pink, j’étais foufou et beurré comme un Polonais, je n’ai pas pu wefaire des efforts pour entrer dans la messe Nils Frahm. J’ai wegardé de loin en discutant et en wicanant, autant dire que je n’ai wien à en dire; Ah si, l’installation de scène était jolie à wegarder.
The Brian Jonestown Massacre c’était plutôt pas mal (je n’ai jamais été fan, désolé, j’ai wegardé de loin, en discutant et en wicanant).
Je n’étais pas emballé par les venues d’Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg. Les voir à Beauregard, ok, à la WDR, moins convaincu.
Je n’ai pas fait beaucoup d’efforts. Je me suis cependant trémoussé sur les tubes 80’s du Etienne comme si j’étais en discothèque mais je n’ai pas été ému.
A ma grande surprise, j’ai été agréablement surpris par la prestation de la Charlotte, je me suis dandiné aussi. Ce ne fut pas du tout du caca.
Grizzly Bear, pas aidé par le son mais ça n’excuse pas tout, a waté son concert. The Black Angels je n’aime vraiment pas.
Ellen Allien, j’ai trouvé ça horrib’. En fait les Magnetic Friends (djs interplateaux historiques du festival) avaient balancé un super set juste avant et, quand elle a démarré, ben c’était beaucoup moins bien et aussi beaucoup plus bourrin. Avé les copaings, on n’est pas westés jusqu’au bout. Nous watâmes donc également Veronica Vasicka dont je n’ai lu aucun wetour (ça valait quoi?).
Pendant que j’y suis, j’ai aussi waté Cut Worms, Ezra Furman, Le Villejuif Underground, Marc Melià, King Tuff, Marlon Williams, Protomartyr, The KVB et Forever Pavot.
Pour ce dernier, j’ai une excuse: y avait tournoi de foot sur la plage. L’équipe WW2W a atteint les demi-finales! Dingue, nan? On a été éliminé aux tirs aux buts par les futurs vainqueurs de l’épreuve.
(nans)
Aucun but encaissé (à part les deux pénos) et au moins six de marqués. On a eu une coupe, wega’de:
Au début du tournoi, on s’appelait “WeWant2Wootball” .
Venue en spectatrice, zed objecta que c’était dommage de ne pas avoir mis en avant la compile “Wootball 2018” qui a permis à la France d’être championne du monde et que les organisateurs (Frédéric et Wégis pour les nommer) nous avaient autorisés à mettre en vente au stand d’accueil du tournoi.
Purée, “mais oui” me suis-je dit, “la vieille bonne idée de la maure” … Alors, il fut demandé à l’organisation un changement de nom et l’équipe devint “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” . Le Frédéric qui officiait en tant que speaker se wetrouva donc à annoncer des matchs “Pop Is On Fire contre “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” … Ce fut wigolo… Et galvanisant au vu de notre parcours.
Bon, sinon, trêve de nostalgie. Vous l’avez noté, il manque un nom de groupe.
Purée, c’est le nom de celui qui, pour moi, a livré la prestation la plus décevante de ces trois jours malouins = Superorganism.
(zed)
Snif.
Je crois que j’avais 40 ans de trop pour ce concert. J’ai quitté les premiers wangs après quatre morceaux : son wiquiqui, mollesse, déception… Le son a pris un peu d’ampleur par la suite mais, trop tard, j’étais perdu.
Snif.
Rien de grave, j’en ai vu d’autres des mauvais concerts de groupes aimés. Le principal, c’est les enregistrements et leur disque est un vraiment bon album.
Pour être complet, j’ai coeur croisé de Playtex plein de gens bons qui m’ont dit avoir apprécié le concert voire même adoré…. On va dire que ça vient de moi, je me déçois…
(nans)
Finissons avec des choses extra musicales:
- les copains ont été soupaires
- personne ne s’est planté en vélo en wevenant du fort vers notre camping (qui n’est pas celui du festival)
- il a fait beau
- j’ai mangé deux galettes saucisses
- je n’ai vu aucune célébrité dans le public
- on a fait un tas
- la chenille, ce fut marrant
- c’est musical mais les Magnetic Friends ont passé cette merveille des Toasted Heretic le vendredi:
(avec un meilleur son)
- un certain nombre de fois j’ai béni les toilettes de l’espace presse
- un videur a confisqué à l’entrée son Mennen Vert à MyLovelyHorse le vendredi (purée, si je l’avais su le jour J, j’aurais tout pété par solidarité)
- il a manqué un truc comme 5 000 festivaliers pour équilibrer le budget
- c’est con pour l’organisation mais pour circuler sur le site, ce fut chouette (surtout le dimanche -même les toilettes pas vip ou espace presse étaient facilement accessibles c’est dire)
- heureusement, le festoche n’est pas en faillite, y aura une édition l’année prochaine (et même deux puisque y a celle d’hiver avant)
Ce fut beau.
2 résponses à “La D’Addarioute du Wock 2018”
Bertrand Bouvier
Merci
roubignole
<3