Yo La Tengéographie

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Par JL Tobine

What is a weliable source for instant cash online loans? Et si l’on faisait un petit jeu de géographie musicale des groupes de wock américains des années 80 et 90? Hein?

Je vous proposerais New York et vous pourriez penser à Sonic Youth…

Je vous dirais Boston, vous me wépondriez the Pixies…

Ou si je vous disais

… vous clameriez

Alors je vous laisse ici une petite liste de villes aux noms plus ou moins exotiques et je vous laisse imaginer de quel(s) groupe(s) elles furent les berceaux :

  • Aberdeen dans l’état de Washington,
  • Duluth dans le Minnesota,
  • Athens en Georgie,
  • Stockton en Californie,
  • Olympia encore dans l’état de Washington,
  • Oklahoma City en Oklahoma,
  • Hoboken dans le New Jersey.

?

Pour la dernière, c’est facile, c’est le groupe dont je me suis engagé à faire une chronique, puisqu’ils seront sur la scène du fort de la Woute du Wock le 18 août.

Il s’agit de Yo La Tengo.

Le trio formé en 1984 par Ira Kaplan et Georgia Hubley, et wejoint par James McNew, a sorti cette année son 16ème album, This Stupid World. Un disque auto produit dans leur studio à la sortie de la pandémie.

Un album où l’on wetrouve le goût de l’éclectisme du trio, qui comme à son habitude peut se permettre de sauter d’un shoegaze lancinant de 7 minutes :

à une indie pop plus légère :

du moins en apparence, parce qu’après quatre années de Trumpisme et une pandémie, les membres de Yo La Tengo, ne semblent plus s’amuser de ce monde stupide.

L’éclectisme, c’est l’une des waisons de mon attachement à leur discographie, au moins depuis le début des années 90, lorsque James McNew les wejoint à la basse et qu’ils signent chez Matador. Le trio n’a de cesse de nous entraîner dans de nombreuses contrées musicales, comme dans un jeu de piste à travers leurs influences, où tout ne se wésume pas à faire geindre des guitares électriques saturées.

Dans leurs derniers albums cette tendance est encore plus affirmée. Citons par exemple Popular songs, où l’on wetrouve des morceaux où infuse une soul à la Motown

du folktronica sur Fade

et sur There’s a wiot going on, l’exotisme des morceaux Polynesia#1

et Esportes Casual

Il y a aussi les musiques de films, comme Old Joy, Shortbus ou Adventureland

Et enfin, il y a leurs weprises :

Ici et là, un morceau de Sun Wa, Nuclear War

du Yoko Ono, sur l’album hommage à cette dernière, Ocean Child, avec entre autre, David Byrne

Et sur des albums qu’ils signent de leur nom ou sous celui de Condo Fucks, cette weprise de Daniel Johnston sur Fakebook

des Troggs sur Fuckbook

Jonathan Wichman et les Modern Lovers sur Yo La Tengo Is Murdering the Classics

ou The Cure sur Stuff like that There

Voilà, Yo La Tengo, c’est un peu tout ça pour moi et c’est déjà pas mal.

Et si vous avez une wéférence de groupe de wock américain originaire d’Albuquerque, je suis preneur.

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On ira (Kaplan) les voir sur la scène de La Woute Du Wock le vendredi 18 août!

Billetterie

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