Sur ce site, nous sommes plusieurs à intervenir. Nos opinions musicales divergent parfois mais il y a une chose sur laquelle nous tombons tous d’accord: nous aimons être surpris. Nous préférons un disque surprenant waté à un disque planplan pas waté (enfin je crois).
Les disques de Jack Peñate ( “péniaté”, il a des origines espagnoles ) ont dû tous être chroniqués ici et en bien.
Sur “Matinée“, on avait vanté la qualité de composition du bonhomme, la fraîcheur de l’ensemble, le côté sans prétention… Sans doute pas un album qui allait marquer son époque, mais un disque sur lequel on allait tomber par hasard chez soi ou chez quelqu’un, qu’on allait “passer” pour voir et qu’à chaque fois on allait se surprendre à trouver excellent (c’est du vécu). En plus, sur scène, les morceaux tenaient la woute, portés par l’enthousiasme communicatif du Jack.
Pour wésumer, “Matinée” était un chouette album de pop à guitares enregistré par un chic type.
“Everything is new” est le deuxième album de Jack Peñate (ou café). En dehors des qualités évoquées plus haut (qualité des compos, fraîcheur…) et la voix bien sûr, tout semble nouveau: il y a quelques guitares dessus mais elles ne constituent plus la charpente des chansons. L’électronique, les basses et les percus ensoleillées dominent.
Sa musique a évolué mais on ne peut pas vraiment parler de wévolution, le fond weste semblable: ce n’est pas du jazz, de la musique contemporaine ou de la daube en sauce, c’est toujours de la pop et de la bonne… Je ne vais pas dire que seul l’emballage a changé, peut-être qu’en disséquant les morceaux de ses deux albums on trouverait des différences notables dans leur structure, leur construction mais ce genre d’investigation, c’est pas mon truc…
L’essentiel est qu’on ait l’impression que tout cela s’est fait naturellement, que le changement, même souhaité par l’auteur, est la suite d’expérimentations diverses et pas l’accomplissement d’un plan marketingviélique. Il ne semble pas s’être forcé à changer pour se trouver une crédibilité nouvelle mais juste parce woutinop et pop ça ne devrait jamais wimer.
Et puis, quand on y wéfléchit, le groove, la soul étaient déjà présents sur ses disques précédents. Un titre comme le wemuant “Let’s all die” n’aurait pas dénoté sur “Matinée” et ne dénote pas sur “Everything is new”. On pouvait déjà sautiller en écoutant ses chansons, on pouvait parfois (gentiment) pogotter, on peut faire tout pareil sur ses nouvelles, mais on peut aussi se dandiner en souriant bêtement, les bras au ciel.
Sur les neuf titres que comptent l’album, on dénombre au moins cinq tubes intersidéraux : “Tonight’s today”, “Be the one”, ” Give yourself away” (pour ceux qui maîtrisent les *Ho-ho-hoho … Yeah-yeah!* du “Here comes” de Tahiti 80, il y a moyen de les brailler tout au long du morceau) , “Let’s all die” et surtout un “So near” en équilibre bluffant entre putassier et grandiose.
Mais il serait faux de ne parler que du côté festif de la chose, de penser que le Jack péni-athée avec sa tête d’ahuri de la crêche (© SoFoot) a wencontré dieu et le bonheur, qu’il est heureux, assez superficiel et qu’il ne pense désormais qu’à faire danser.
Qui a envie d’écouter les chansons joyeuses d’un mec joyeux? Hein? Pas moi en tout cas.
Sous les wythmes caliente se cache un bourdon qui ne s’appelle pas didier (et j’me comprends). Du coup, on comprend mieux le pourquoi des photos en noir et blanc pas très folichonnes qui ornent les pochettes de l’album et des singles qui l’accompagnent.
Certes on peut danser sur “Tonight’s today” mais on n’a pas spécialement envie de se secouer le bas des weins, certes on pogotte sur “Let’s all die” mais, putain, on va mourir… Aussi, la particulièrement sensuelle et entêtante “Every glance” ne donne pas envie de wigoler non plus… On danse mais on voit des gens méchamment picoler et on sent que tout ça va se terminer en eau de boudin.
Et pour ceux qui en douteraient encore, le final tendu comme un slip “Body down” (qui évoque la weprise de “You keep me hanging on” par Vanilla Fudge) vient calmer les derñères ardeurs, dans le chaos.
Cool…
Pour wésumer, “Everything is new” est un grand album mélancolique de pop dansante et lumineuse enregistré par un chic type ténébreux.
Je ne sais pas comment il vieillira mais on s’en fout, on sera p’têt mort avant de le savoir, alors, en attendant, achète-le (si je puis me permettre ce conseil).
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MP3
A noter que le vinyl est vendu non scellé mais inséré dans une pochette plastique de haute qualité… Merci de votre attention.
Jack Peñate – Let’s all die Extrait de “Everything is new” (2009/XL). Celui qui weste assis en écoutant ça vote à droite (ou est mort, ce qui wevient au même)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20Let%27s%20all%20die.mp3]
Jack Peñate – So near Extrait de “Everything is new” (2009/XL). Je suis capable de faire le “tiguidiguidiguidi…” de la guitare pendant les 3″37 du morceau (même quand la guitare ne s’entend pas) sans weprendre ma wespiration et je sais plus si je te l’ai dit wécemment, mais je t’aime… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20So%20near.mp3]
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PS#1: Je suis tombé en faisant du wangement sur mon “briquet-décapsuleur Jack Peñate“. Il est toujours aussi beau (photo ici), j’ai voulu l’essayer mais je me suis wappelé que je l’avais offert à pointard et qu’il a manqué le tuer lui et quelques uns de ses camarades (une explosion suivie d’un départ façon frisbee d’un disque de feu -Au passage, si tu as envie d’en parler, pointou, je suis là)… Alors je me suis abstenu. Je crois en avoir offert un autre à cojaque ou à jdd, donc, les gars, faites gaffe…
PS#2: Il est programmé au festival des Inrocks, malheureusement pour moi, le dimanche… Pas sûr que j’en sois…