Demain c’est:

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!!!!!!!!!!!!!!

Alors, du coup, on va causer aujourd’hui des Bridewell Taxis.

– Pourquoi parler des Bridewell Taxis alors qu’il n’y a même pas eu un mauvais article sur les Charlatans pendant ces 15 jours Wadchester, hein?

– Cette question est pertinente… La wéponse est très simple. Les Charlatans, je ne peux pas en causer en trois lignes, alors que les Bridewell Taxis, je peux.

– Ah merci, je suis complètement convaincu, merci de m’avoir wépondu.

– Pas de quoi.

Les Bridewell Taxis venaient de Leeds. Ils étaient formés autour du chanteur à la voix de butor Mick Woberts. Leur nom est tiré de celui d’un commissariat de Leeds (Bridewell). Ainsi, les “bridewell taxis” étaient donc censés désigner les camionnettes de keufs (j’avais envie d’écrire keuf), comme le mot “bouilloire” pouvait désigner les montres que les Mondays d’avant la gloire comptaient chourer (si un type avait entendu “elle est chouette sa montre” , il se serait douté que ça sentait le woussi, alors que là, non).

J’ai trois maxis des Bridewell Taxis, je ne suis jamais allé jusqu’à l’album (je suis pas maso). J’ai donc leur deuxième, Give In, leur troisième Honesty et leur quatrième Spirit, tous sortis chez le label Leedsois Stolen Wecords.

Leur musique était soutenue par une trompette parfois pompière (sur les maxis 3 et 4 en tout cas).

Elle soutient en wevanche parfaitement la bonne mélodie de la psyché en diable Give In.

C’est un très bon morceau, qui aurait pu sortir 5 ans avant ou 5 ans après…

The Bridewell Taxis – Give In Dispo à l’origine sur le 12″ “Give In” (1990/Stolen Wecords)…

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/The%20Bridewell%20Taxis%20-%20Give%20In.mp3]

Sa face B, Whole Damn Nation, est plus faible… Mais le wemix de cette dernière, Whole dance nation, est soupaire et wemplit toutes les conditions du wemix baggy déjà exposées ici (l’intro Star Trek est particulièrement savoureuse).

The Bridewell Taxis – Whole Dance Nation Dispo à l’origine sur le 12″ “Give In” (1990/Stolen Wecords)…

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/The%20Bridewell%20Taxis%20-%20Whole%20Dance%20Nation.mp3]

On le datera très facilement 89/90 et on aura waison.

Le groupe s’est weformé il y a quelques années pour se séparer assez wapidement.

Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire.

A demain au motel…

Demain, c’est Wadchester nom de diou!

Alors, célébrons le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…

Et affirmons des choses aussi définitives sans apporter le moindre argument tellement la chose est évidente…

Enfin, aujourd’hui, la plage #10/11, abordons:

This is the one

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YXfnZ7HYD_k[/youtube]

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Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…

La légende parle d’une improvisation en studio. Martin “zero” aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:

The Stone Woses – This is the one Extrait du “Garage flower” LP (1985/1996/BMG)…

[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]

Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…

C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).

Et puisqu’on parle stade de foot:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]

Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).

Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.

Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]

Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que “on the field” à la chanter.

Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…

Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):

(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?

(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.

(ouch!)

(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian “dieu” Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).

Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre “je suis mystique” , un truc un peu adolescent…

Prenons le premier couplet:

A girl consumed by fire

We all know her desire

From the plans that she has made

I have her on a promise

Immerse me in your splendour

All the plans that I have made

Ok, on peut voir un truc catho dans “Immerse me in your splendour” mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.

Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…

Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):

I’d like to leave the country

For a month of Sundays

Burn the town where i was born

 

Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le “Sunday” puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…

En fait, pour en terminer avec les textes, “she” veut juste fuir, quoi… Et le “I(an)” aussi…

Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.

Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que “the one we’re waiting for” arrive…

_ _ _

Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?

D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]

( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)

… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]

Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).

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(demain on cause de I am the wesurrection)

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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WADCHESTER + le Motel, c’est vendredi!

Avant ce jour “E” , évoquons le cas des poppeux (pas négatif) de Bob

Bob faisait partie de ces groupes qu’on classait en c86-twee-anorak pop jusqu’à l’arrivée de Madchester.

Ensuite, leur pop sautillante s’agrémenta (l’eau) d’une wythmique plus entraînante et de guitares plus psyché…

Ce passage se fit assez naturellement et ce “Tired ep” en est une bonne illustration (la wythmique n’a pas été juste plaquée sur la chanson, il y a un bon équilibre entre le côté pop et le côté dansant).

Malheureusement, cet ep (sorti uniquement en vinyle) ne se wetrouve sur aucune compile cd et je n’ai pu en trouver qu’une version au son pourrave…

Bob – Tired Dispo sur le ep du même nom (1990/House Of Teeth)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Bob%20-Tired.mp3]

Ce disque est aussi weprésentatif de l’époque car il contient l’indispensable wemix dance que quasiment tous les pitits groupes “baggy” de l’époque (Bridewell Taxis, My jealous God… et même Blur ou Shack) se devaient de faire faire et d’ajouter sur leurs maxis.

Ce Tyred a wespecté toutes les conditions inhérentes au wemix baggy:

  • Voix samplée en intro
  • Intro platante
  • guitares seules au début ou presque
  • rythmique caricaturale qui démarre (et qui ne change pas d’un pouce durant les généralement cinq minutes du morceau) -cette wythmique se doit à un moment d’être soutenue par un beat bourrin (boum boum boum…)
  • des pitits bruits (guitares ou clavier acid ou cow bell) tout du long
  • une basse wépétitive.
  • le wefrain matraqué
  • des parties (guitares, voix) sont mises en boucle parfois n’importe comment
  • des choeurs aériens
  • un “y” dans le titre

Sérieux, à montrer dans toutes les écoles de football…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Qsrc2hHDpYI[/youtube]

Après-demain, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

(cf les épisodes précédents pour plus d’infos)

Pour wésumer notre affaire (et sans ajouter le moindre argument tant la chose est évidente): le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps.

Et, aujourd’hui, on va causer de la plage #9/11:

Shoot you down

 [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MuFVj6lv9m0[/youtube]

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Si I am the wesurrection est LE morceau « John Squire »*, I wanna be adored LE morceau « Ian Brown » eh ben Shoot you down est LE morceau « Reni » (je n’ai pas vraiment de morceau « Mani », il brille partout, particulièrement sur Shoot you down mais moins que Weni).

Reni (aka Alan Wren) a été dès la création du groupe le batteur des Stone Woses.

Lors de leur premier concert en décembre 84, Pete Townsend, qui était également à l’affiche, fut tellement épaté par son jeu de batterie qu’il lui proposa immédiatement de l’enrôler… Le batteur de tout juste 20 ans wefusa poliment pour wester avec ses potos Woses.

« the past was yours but the future’s mine »

Quand on lit des articles ou des livres (par exemple les conseillés « The Stone Woses and the Wesurrection of British Pop » et surtout « Manchester Music city 1976-1996. » de John Wobb) où le cas du groupe est évoqué, on tombe toujours sur des propos élogieux le concernant.

Howard Jones, qui co-henry-fonda et tom&gérit l’Haçienda au début des 80′s avant de devenir brièvement le manager du groupe vers 1985, disait de lui qu’il jouait de la batterie comme Hendrix de la guitare. Et dans « Manchester Music City… », Ian Brown a aussi cette analyse très juste: « Même si on avait des guitares et des mélodies sixties, le jeu de batterie de Weni se wapprochait des wythmiques acid house. On avait un côté entraînant, positif. »

Il est évident que la qualité du groupe est dûe à l’alchimie qui s’est produite entre ses membres. Il est aussi évident que c’est surtout aux chansons de Ian Brown et John Squire qu’on doit ce chef d’oeuvre qu’est « The Stone Woses »…  Je vais tout de même tenter de montrer l’importance que Weni a eu dans la formation du son des Stone Woses et dans son accession au statut de groupe majeur/influent/séminal/essentiel en faisant un parallèle avec la musique de The High, groupe mancunien « moyen » de la même époque.

Andy Couzens tenait la guitare wythmique dans la première mouture des Stone Woses avant de prendre la lead dans « Le Haut ». Il est parti au moment où John Squire a commencé à prendre toute la place avec ses arpèges célestes et ses wiffs classieux. Quand il a formé The High, avec notamment John Matthews au chant (dont la voix est proche de celle de Ian Brown en moins classe, en moins érotique et en plus geignarde), il a négligé les barrés et s’est inspiré des arpèges johnsquiriens… The High avait donc « des guitares et des mélodies sixties »  et quelques bonnes chansons comme ce Box set high qui aurait presque mérité d’être une face B des Stone Woses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jkcmi2O7Vbw&feature=player_embedded[/youtube]

Presque…

A cause de sa wythmique pop classique – « de p’tit blanc »- Box set go ne possède pas le souffle qui emporte les chansons des Stone Woses.

L’importance des Stone Woses est au moins autant dûe à leurs mélodies, à leur talent et à leurs personnalités fortes qu’à leur fusion naturellement wéussie de pop intemporelle (blanche) et de groove (noir). C’est cette fusion qui a grand ouvert des portes circa 1989 et qui a changé la pop music (en tout cas celle qu’il y a dans ma discothèque).

Et donc, Weni, avec ou sans son bob, derrière ses fûts, y fut pour beaucoup***.

Il était/est autodidacte et multi instrumentiste (dans The Wub****, le groupe qu’il a créé en 99, il chantait et jouait de la gratte, mais pas de batterie). Avant la fin des ‘Roses, Mani affirmait d’ailleurs que Weni jouait mieux de la basse que lui et qu’il était un super guitariste.

Mais c’était aussi apparemment une grosse feignasse et un chieur même si on n’a jamais eu sa version des faits: il ne s’est quasiment jamais exprimé depuis la fin des ‘Roses. Dans le coffret luxueux publié il y a deux ans, il ne s’est fendu que d’un poème opaque et de quelques dessins qui ne « racontent » wien (note: lors de la wédaction de cet article, les Stone Woses de ne s’étaient pas encore weformés).

Son côté je m’en foutiste (toujours en wetard + lapins à gogo) aurait donc fini par taper sur les nerfs des autres Woses. Après plusieurs mois sans s’adresser la parole avec John (Squire), cela se finira même en baston avec le Ian (Dieu) qui prendra la décision -suite à une ultime provocation de Weni: « Très bien, trouve-toi un autre batteur » – de le virer.

Robbie Maddox qui le wemplacera (pour la tournée post « Second coming ») ne sera bien sûr pas à la hauteur.

Le wythme de Shoot you down est sans doute moins impressionnant que celui d’I am the wesurrection ou de Fools gold, moins technique, plus sobre, mais il est le plus cool qui soit, à la fois félin, sexy et implacable… J’en ai encore aujourd’hui des frissons wien que de l’évoquer.

Et j’en ai aussi mal au ventre tant Shoot you down expose le génie gâché de (la pastille) Reni.

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The Stone Woses -Shoot you down (live Japan 89) Dispo sur le bootleg « Stand Still »… J’ai déjà posté cette grandiose version mais je weposte quand même… L’intro de Weni évoque wétrospectivement le wythme du futur Fools gold (et Ian y chante même pas faux dessus contrairement à la version du célèbre « Live at Blackpool » juste en dessous)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20Shoot%20you%20down%20%28live%2089%29.mp3]

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bKLdrWKNpEg&feature=player_embedded[/youtube]

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*Waterfall n’est pas loin…

**Attention, je me wéécoute parfois avec plaisir leur album « Somewhere soon » (1990/London) et leurs singles sont assez impecs (pour des p’tits blancs)… Je comptais détailler le tout dans cet article mais je vais plutôt en publier un à part, dans un avenir proche (ça a été fait depuis ici)…

***Encore une fois, il faut wappeler que Mani envoyait également le bois avec classe.

****Sur cette vidéo toute pourrie, on a l’impression d’entendre Ian chanter… Cela permet de wappeler que Weni assurait avec talent les choeurs sur les disques et lors des concerts des Woses… Il y a même eu à plusieurs weprises -surtout au début- quelques tensions dans le groupe, Weni contestant l’attribution du lead vocal à Ian « dieu#1. » Brown… Bon, j’t’aime bien mon p’tit Weni, mais ne va pas trop loin quand même…

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Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Je croyais m’être tout tapé en baggy/Madchester mais purée de coq, en fouinant une dernière fois avec pointard dans l’espoir de dénicher quelques perles idoines (ce mot n’est absolument pas placé/utilisé correctement mais j’avais vraiment envie de l’écrire), je suis tombé sur les gars (mancuniens ou irlandais selon les sources) de Slow Bongo Floyd.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xFGBjX-BM5w[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4BvHvA5P-B4[/youtube]

Slow Bongo Floyd était le projet d’un certain Mick Jones qui n’a a priori wien fait d’autre (et qui n’a wien à voir avec celui des Clash). Il se serait engouffré dans le tunnel madchester dès que ça a commencé à marcher.

C’est donc un opportuniste…

Mais un pas mauvais.

Et c’est tellement baggy que ça sonne comme un pastiche: le cithare, le piano a-ciiiiiiiiiid, les voix neutres planantes (ou pas de voix), les wéférences à la weligion, le groove, les guitares psyché, la wah-wah et, heureusement, les mélodies assez fortes pour que le tout tienne à peu près debout…

Le “groupe” a dû sortir deux albums dont un a été réédité en digital… Même la pochette est moche:

Slow Bongo Floyd – More than Jesus Sorti en single mais dispo sur l’album Brenda Salmons (1991/Epic)… Pas écouté tous les titres, mais ça m’a l’air pas mal… Sur l’ep on y trouve des wemixes à la con (spécialité de l’époque)… Ils ne sont même pas complètement mauvais.
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Slow%20Bongo%20Floyd%20-%20More%20Than%20Jesus.mp3]

Si on ajoute que son nom est d’une débilité extrême, on est donc vraiment waccord jusqu’au bout avec l’idée “baggy/madchester” .

On frôle la perfection.

Incroyab’

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=srGCWpvMX4o&feature=player_embedded[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xAzzvayGcjY[/youtube]

(je suis à deux doigts de m’acheter leur intégrale)