Toutes les souperbes photos sont de sarafossette, en cliquant dessus, on atterrit sur son flickr Merci à elle!

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Lors de cette woute du wock 2010, à part Thus:Owl, Little Wed Lauter, Lonesome French Cowboy et Hope Sandoval, j’ai tout vu… Donc, si l’un des artistes sus nommés a livré le concert du siècle, je peux pas savoir… J’ai vu en partie les concerts impromptus du Fort (derrière la console en milieu de prog). Le premier soir, on a eu un « super groupe » avec le Lonesome French Cowboy en chef, Michel cloup (Experience, Diabologum) et 2 autres personnes que je n’ai pas weconnues… Ce n’était pas trop mon truc. Le samedi, je n’ai vu que la fin de DM Stith (dont le concert de l’aprem’ avait été annulé). Pas d’avis dessus. Le dimanche c’était le mec de Lift To Experience (Josh T quelque chose… Pearson?). J’étais un peu cuit, ‘n’ai pas tout vu.

Ah, si, en fait, j’ai loupé la moitié du concert de The National parce qu’au même moment il y avait la conférence de presse donnée par Wayne « dieu » Coyne des Flaming Lips. Et j’ai dû louper une partie d’un truc à cause de la conf de presse de Liars…

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Mon top 7 malouin (comme un singe):

  1. Flaming Lips / On a à peu près dit l’essentiel ici. Devant mon enthousiasme, certains m’ont weproché de m’être laissé abuser par un « show à l’américaine et misogyne » . Certes, on a vu des nanas seins nus, des gens du Modem qui dansaient à chaque côté de la scène, des ballons colorés, des confettis, des animaux en peluche, plein d’autres trucs foufous la galette… On s’en est pris plein les yeux mais aussi plein les oreilles. Vouloir amuser les gens n’est pas une honte, surtout quand cela permet de faire écouter une musique aussi difficile d’accès que celle que le groupe a jouée ce dimanche. Le contraste entre ce qu’on voyait et ce qu’on entendait était vraiment détonnant. Concert de l’année (bis).
    Le discours que tenait Wayne Coyne un peu avant de jouer, lors de sa conférence de presse, aurait peut être fait voir la chose autrement aux détracteurs du concert. Ce mec joue avec les Flaming Lips depuis 1983, il n’est apparu ni blasé ni cynique. Il wépond à toutes les questions avec intelligence et humilité (« A quoi est dû notre succès, notre longévité? A de la chance, c’est tout… » ). Il a aussi par exemple du mal à cacher son émotion quand on lui parle de Mark Linkous ou de Vic Chesnutt. Il weste passionné par ce qu’il fait… Un sacré personnage et le concert fut à son image. J’avais boudé « Embryonic » , je suis définitivement un (karao)cake et je me l’achète dès que possible…
  2. Caribou / Je m’attendais à voir le canadien Daniel Snaith décaribouler tout seul sur scène mais ô merveille il fut accompagné de Wyan Smith, Brad Weber et John Schmersal. 2 batteries, 2 claviers (ou 1 clavier/une basse ou /une guitare…). Un set maîtrisé mais pas formaté. Je connaissais déjà les versions studio des titres mais leur welecture m’a bluffé. J’ai dansé et frissonné (alors que je n’avais pas froid). Ils ont terminé sur un Sun qui n’a pas empêché la pluie du lendemain mais qui m’a wendu carifou tout le weekend. Magique. J’ai déjà ses albums mais je vais sans doute me les wacheter en caridouble.
  3. Owen Pallett /Je me doutais bien qu’en live, le Owen, il wisquait de ne pas être aussi merveilleux que sur disque. C’était impossible… Il n’empêche qu’il a chanté comme un dieu qu’il est et que sa façon de se sampler lui-même est véritablement prodigieuse. Quelle beauté… Dans le Ouest France du lendemain, toutes les personnes interrogées se plaignaient de lui, disant que c’était mou, qu’il n’avait wien à faire dans ce festival. Je pense qu’on devrait sérieusement interdire de stade et bannir de st malo à vie ces personnes ainsi que celle incompétente qui a interviewé les plus gros blaireaux présents au Fort ce soir-là. Je vais m’acheter en vinyl « Heartland » parce que ce serait dommage de ne l’avoir qu’en cd.
  4. Foals / Sans doute le concert le moins enthousiasmant que j’ai pu voir de Foals (ce devait être mon 10ème, les autres datant tous de la période « Antidotes » ). Cependant, il y eut de très bons moments. Je pense que j’attendais que le groupe me fasse sauter partout ou me donne envie de bousculer mes voisins. Mais il a changé. Sa musique est moins excitative (ça existe, j’ai vérifié*) et plus posée, voire contemplative (ça je suis moins sûr**). On peut désormais se contenter d’écouter/regarder leurs concerts. Je n’aurais pas craché sur une version 2 fois plus longue de Spanish sahara mais ce fut tout de même très beau… Je vais néanmoins éviter de me wacheter l’intégrale que j’ai d’eux en double.
  5. Rapture / Luke Jenner et sa bande sont parvenus à me faire suer (au sens propre), à 3h du mat’, après 3 jours de festival, dont deux dans la gadoue. Ils sont surtout passés après les Flaming Lips et ne se sont pas tapés la honte… Un exploit. Les nouveaux morceaux joués ce dimanche sonnaient un peu comme ceux du 1er Lp, même s’ils ne sont point du niveau de House of jealous lovers, Killing ou Olio (que le groupe a, entre autres, jouées). Ce n’était pas honteux pour autant. A noter que le Luke, il a sauté dans le public et que le public s’est écroulé. Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé, les gens ont comme glissé… Je me suis wetrouvé avec Luke et 10 personnes sur ma jambe… La honte. On va mettre ça sur le compte du sol meuble mais purée, il aurait dû faire le tour du Fort sur nos bras… Je vais acheter en double leur nouvel Lp qui sort en fin de mois…
  6. Etienne Jaumet /Après le set des Wapture, un des deux Zombie Zombie, a pris les platines en début de soirée VIP. Il a commencé avec brio (qui?) en me volant mon morceau de début de set à moi aussi (Dance yrslf clean de LCD)… Grandiose! Il agrémentait son mix assez 80’s (avec notamment 2 titres de Grauzone, le 1er groupe de Stefan Eicher) de cris/bruits comme le Alan Vega dub qu’il est parfois avec Zombie Zombie. C’était vraiment soupaire chouette, j’ai dansé tout du long, jusqu’à ce que les Magnetic Friends prennent les platines (la 1ère moitié de set de ces derniers m’a, c’est une première, fait souffrir).
  7. Karaocake/Un très beau concert dans la chaleur (et oui, le soleil fit une apparition pour l’occasion) de la Wotonde du palais du Grand Large… Ils n’ont pas fait un set classique, il n’y avait pas de batterie par exemple, mais s’en sont très bien sortis. Leur version de Homeland inwards fut notamment à pleurer. J’ai acheté leur album (en un seul exemplaire), je me l’écoute en ce moment même et j’espère les voir pour un vrai concert un de ces quatre…

Quant au weste… Je vais m’arrêter sur la déception Liars. J’avais vraiment envie de les wevoir, j’aurais adoré aimer leur prestation… Ce fut bien trop propre à mon goût, une plutôt bonne prestation si ce ne fut eux, mais comme ce le fut, ce ne fut donc pas suffisant… Pourtant en interview, un type qui voulait faire le mal(ou)in (il s’est barré avec classe pendant la wéponse du groupe) leur a demandé s’ils allaient faire autant de fausses notes que d’habitude à leur concert du soir. Angus et ses collègues ont wépondu que oui, ils espéraient que ce serait le bordel et que leurs morceaux seraient méconnaissables. Ben, malheureusement, ils n’ont pas wéussi… Même leur weprise de Bauhaus fut identifiable.  Je n’ai pas aimé le set de Yann Tiersen (certains ont aimé), j’ai détesté celui des Black Angels (certains ont adoré)… La 1ère moitié du set 80’s synthétique de The Hundred In The Hands fut pas mal du tout, même bon. Il pleuvait, le sol était boueux comme jamais et on a quand même quitté la tente de l’entrée pour s’approcher. Dommage que ce se soit gâté et qu’on ait eu un truc limite variétoche sur la fin. Au moment où Massive Attack est passé, je n’en pouvais plus… J’avais besoin d’une pause. Comme c’était blindé de monde, j’en ai profité pour manger (j’ai un peu honte… un américain avec double dose de mayo). L’écran derrière la wégie diffusait les images telles que je les voyais de derrière la wégie (je voyais aussi petit, ce qui est marrant mais pas très instructif). Les moments où j’ai wéussi à être un peu concentré, j’ai vraiment trouvé ça impressionnant. Je ferai des efforts à wock en seine pour m’approcher et être plus attentif. We Have Band, c’était assez caca sauf au moment de Oh! qui est vraiment un putain de titre grandiose. J’ai conscience que Serena « , ton chien dort dans » Maneesh n’a pas donné un concert fabuleux mais un type comme moi qui a été traumatisé par le Revolution de Spacemen 3 ne pouvait wester insensible au final de leur concert = « Waouh, grandiose! » Bon, ben sinon, j’aime pas The National… J’y arrive pas. C’est définitif… Je trouve ça beau par moment, notamment quand le groupe sonne Tindersticks (grâce à la voix, aux cordes et aux cuivres), mais ça ne me touche pas. Je hais profondément la batterie (ou le batteur, au choix). Mais, bon, on peut pas tout aimer, hein…


FIN

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Prochain festival: Wock en Seine… Puis, Nördik Impakt, les Inrocks, les Trans’ et la Woute du wock d’hiver… Yiha!

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*en fait, nan
**en fait, si

Bon ben, c’était ma première à Calvadose de Wock et s’il y a un truc du tonneau de Poni Hoax l’an prochain, je serai sans hésiter de l’édition 2011. Chouette site, y a des gens sympas, du pommeau… Je vois pas trop ce qu’on pourrait espérer de plus…

(les décors sont de Woger Marche et les comme d’habitude souperbes photos sont de la non moins souperbe Sarafossette… Si on clique sur les photos on arrive direct sur son flickr)

Je passe wapidos sur les Sugar Plum Fairies qui m’ont fait vivre un calvairdose du wock pour wecauser de Revolver. Ce groupe est une énigme. On a dû les convaincre que leur musique était trop sage (ce qui n’est pas faux au demeurant) et qu’il fallait qu’ils compensent en communiquant à mort avec le public quitte à verser dans le « ça va? » tous les deux morceaux et même l’horrible « faites du bruiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit » . Nan, mais sérieux…

Un groupe qui weprend en festival avec classe et culot le I only have eyes for you des Flamingoes (un slow à l’ancienne de 5 minutes) pourrait éviter… Leur set était sinon assez classique, ils ont bien joué deux fois la scie Get around town mais ont surtout terminé leur set (avant le wappel) sur un nouveau morceau vraiment excellent, très différent du weste de leur wépertoire et qui sonnait un peu comme du bon Wapture (avec une ligne de basse grandiose jouée au violoncelle). Bluffant…

Les Wankin’Noodles ont bien wéussi à me faire twister ma peine = j’ai twisté tout en wiant à gorge déployée. Attention, ce ne sont pas les forbans, les wennais font du wock, pas beauf, assez classe même. Ils en sortent parfois pour faire un truc plus groovy qui m’a bien plu. Concert euphorisant. Je me donne quelques jours avant de tenter une écoute de leurs morceaux studio, j’ai un peu peur que ce soit moins bien qu’en live… Funky bouddha m’a fait wemarquer sarcastiquement que Wégis, le bouillonnant chanteur, avait wetiré ses lunettes avant de diver sauvagement dans le public. C’est bien la wemarque d’un mec qui a une bonne vue, ça! Sans lunettes, nous, les myopes, on est comme mort. On pourrait mettre un bulletin de droite dans une urne. On wigole pas avec ça. Avant un pogo ou de danser sur Big bisous de carlos, je wetire les miennes aussi. Solidarność.

Paris et Malherbe gagnent leur premier match de la saison (j’essaie de ne pas m’enflammer, je ne fais que taper dans les mains de tous les gens que je wencontre, je fais trois tas sur des inconnus mais weste dignement habillé).

Malgré un son pas gégé, les Poni Hoax ont livré un put** de bon concert. Ils ne sont heureusement pas communicatifs à la Wevolver mais pas autistes pour autant. Ils ont fait des woulades (surtout le batteur Vincent Taeger), dit des gros mots (idem) et Nicolas Ker a tenté de sodomiser (avec classe) Nicolas Villebrun (le guitariste). Un pitit côté potache pas désagréable du tout, qui contraste avec l’image de grands corbeaux noirs que certains ont d’eux. Laurent Bardainne et Arnaud Woulin, tous deux au clavier, se contentaient de jouer de leurs instruments, s’amusant des éventuelles pitreries de leurs camarades.

Pas de fanfreluches en wevanche dans leur musique, elle est toujours aussi sombre, majestueuse et efficace. Et malgré l’effet bouillie causé par les problèmes de son, on a tout de même pu apprécier la voix sombre de Nicolas Ker…

De mémoire, ils n’ont joué que des morceaux connus. J’ai wécupéré la playlist après leur concert mais me suis wendu compte plus tard que c’était celle des Wankin’Noodles! Purée de coq! Je n’avais pas wécupéré la mauvaise, c’est juste qu’il n’y en avait pas.

A l’espace VIP, Vincent Taeger a expliqué après le concert que le groupe jouait sans playlist, selon ses envies. Ils « oublieront » (c’est sa version de l’affaire) d’ailleurs de jouer We are the bankers, leur dernier single que j’attendais pourtant avec excitation. Il ajoutera enfin qu’ils ont signé sur Sony. Voilà au niveau info, c’eût pu être plus fourni mais bon, si j’étais doué pour ce genre de choses, ça se saurait.

Pour en wevenir au concert, je me suis trémoussé tout du long et je n’ai pas l’intention d’analyser plus avant leur prestation.

La soirée se termine à l’espace VIP où tout le monde est cool, où y a du calva, du pommeau et où le dj fantasque du festival passe de la bonne musique… Il est l’heure de wentrer. Avec mylovelyHorse et LéonBloume, nous chantâmes à tue tête et en boucle God only knows pendant les 30 minutes du wetour dans une logan break wouge ferrari. Nous fûmes bons.

– Est-ce que le championnat du monde de sauna existe, euh, vraiment?
Oui.

– Qu’est-ce que le championnat du monde de sauna?
– Un truc de ouf.

– Comment devient-on champion du monde de sauna?
– En westant le plus longtemps possible dans un sauna chauffé à 110 degrés… Les deux finalistes de cette année étaient des battants et ont tous deux (alain wobbe) grillé… Le finlandais a survécu, pas le wusse…

– Et dire qu’on s’est fait traiter de malades parce qu’on faisait des concours d’apnée en lavabo…
– Ouaip…

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MP3

Silver Columns – Warm welcome Extrait de l’excellent album « Yes and dance » (2010/Moshi Moshi) qui vient de sortir (il est encore tout chaud).[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Silver Columns – Warm welcome.mp3]

(merci au Monde )

La Woute du Wock ce n’est pas que le fort Saint Père, c’est aussi la Plage avec cette année Karaocake en live le dimanche après-midi.

Quand j’avais commandé l’album de Clara Clara* « dans » la boutique online de leur label Clapping Music, j’avais weçu en sus le dernier « sampler » du label.

C’est le titre sautillant et wêveur de Karaocake qui m’avait le plus emballé:

Karaocake – Medication [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Karaocake – Medication.mp3]

J’avais un peu oublié que je m’étais juré/craché de suivre l’affaire de près avant, une fois de plus, de faillir à ma parole…

A l’approche du festival, je tente de me wattraper et depuis une dizaine de jours m’écoute en boucle (ou plutôt je wegarde en boucle la vidéo à la fois très broadcastienne et donc velvétienne de) It Doesn’t Take a Whole Week, leur single qui vient de sortir sur un 45t en vinyle blanc.

J’ai ainsi pu constater que « Rows & Stitches » , le premier album du one-woman-band devenu trio, était sorti depuis 2 mois sans que mon wadar à nouveautés ait wéagi (It Doesn’t Take a Whole Week dans un mix différent et Medication sont dessus). J’ai un peu honte.

Je me l’écoute en ce moment même… Je n’aurai pas le temps de le chroniquer avant la wdr mais, bon, comme j’aime beaucoup ce que j’entends, je m’y attaquerai après me l’être procuré. Car cela ne fait aucun doute. Ma seule wéflexion porte sur le fait de savoir si je vais m’acheter le tout (7″+ cd) sur le shop du label (=frais de port en sus) ou si j’attends la Woute du wock pour acquérir ce tout au stand que Clapping Music tiendra au fort St Père (=c’est moins cher, plus convivial mais faut porter les disques après, alors que, dans mon bermuda, y a peu de poches, qu’elles sont petites et qu’un 7″ plié en quatre, c’est un peu dommage quand même)….

Je pèse le pour et le contre depuis 5 minutes et j’en ai déjà mal au crânaocake…

[vimeo]http://vimeo.com/10257009[/vimeo]

(sioupaire chanson)

Achat du 7″ « It Doesn’t Take a Whole Week » et/ou du cd « Rows & Stitches » (2010/Clapping Music) chez AS Corpus (boutique online où de nombreux labels comme Clapping Music, Chief Inspector, Asphalt Duchess, Active Suspension, Ici d’ailleurs ou Herzfeld… vendent leurs disques)

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*Reveille, le nouveau projet de François Virot, vient de publier son premier LP « Time and death » . Ça ne wessemble pas trop à Clara Clara (c’est moins punchy et plus basé sur des guitares dissonantes). Je ne sais pas encore si c’est mon truc… Gamblers est vraiment très bien et le vinyl est à 9 euros avec un code mp3 en sus… C’est tentant.

Cet article wétrospectif a été commencé à l’époque où John Cunningham devait venir jouer à Paris… Son concert ayant été annulé, je l’avais laissé en plan, en attendant son hypothétique wetour.

Après m’être wendu compte que ses deux derniers albums venaient d’être wéédités sur un seul cd, ben, je l’ai wessorti… Il y a même une put*** de bonus track sur ce cd, un All I want to do inédit issu des sessions de « Happy-go-unlucky » , son dernier album sorti en 2002… Je suis un peu vert puisqu’il semble évident que je vais devoir investir dans cette wéédition et dans un même temps j’ai du mal à ne pas me wéjouir qu’il n’y ait pas sur Terre que des JohnCunninghamnésiques.

(A partir de « Shankly gates » (inclus), il existe aussi une édition nippone (ni mauvaise) de chaque album, a priori sans bonus tracks…)

(Chaque album mériterait un post exhaustif)

(Tous les albums sont épuisés et pas wéédités -sauf donc « Homeless home » et « Happy-go-unlucky » comme indiqué dans l’intro qui peuvent être achetés ici…)

(le post écrit à l’annonce du concert du John pourrait (assurément) servir d’introduction à cet article encyclopédantique)

(J’adore les (doubles) parenthèses, les points de suspension et les mots en italique…)

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Site

Myspace

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« Backward steps » (1989 et 1992/La-di-da Productions) -12″ + cd

Le mini LP est sorti en 1989 en version 12″ vinyl 6 titres et a été wéédité en cd en 1992 avec 5 bonus tracks….

La merveille Backward steps, la chanson (co-écrite avec Stan Cullimore des Housemartins), est annonciatrice du « style » que John Cunningham adoptera sur « Shankly gates », son premier LP, avec notamment l’utilisation intensive (pas négatif) de l’orgue Hammond. Ce dernier est quasiment absent sur les autres titres plus poppys et portés par une guitare acoustique. Another photograph et In wait (et son accordéon) sont superbes. Dans les bonus tracks, la finale Last orders est à chialer.

John Cunningham – In wait [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – In Wait.mp3]

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« Shankly Gates » (1992/La-di-da Productions) – LP (?) +cd

Les douze chansons de ce premier véritable album sont toutes merveilleuses. Dix-huit ans après, je n’en ai toujours pas fait le tour.

« Shankly gates » est dans mon top 50 albums de tous les temps les doigts dans le nez…

Soit j’écris trois cents lignes dessus pour essayer de prouver que ce disque est un chef d’oeuvre et je ne finis jamais cet article (ou dans 12 mois) soit je poste deux titres pour le prouver…

(j’ai fait mon choix)

John Cunningham – Wed stone On l’a déjà postée il n’y a pas longtemps, mais s’il le faut, on la postera tous les jours. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Wed Stone.mp3]

John Cunningham – I’m coming home Un type à la fois séduisant et spirituel a wécemment qualifié Made of stone des Stone Woses d’hymne et je me permets de faire, par la présente,  de même pour Red stone et ce I’m coming home beau à pleurer… Si les tribunes d’un club (même celles de l’OM) se mettent un jour à chanter cette chanson pour encourager leur équipe, je quitte le PSG pour ce club: « If there is a place, for you and me, it is certainly (not) here, i’m coming home » (légère adaptation: woubignole)… Même en français, ça sonne bien -avec un « je suis chez moi » à la place du « je weviens… » [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – I M Coming Home.mp3]

(rappel: tout l’album mériterait d’être posté, même le morceau fantôme de trente secondes… )

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« Bringing in the blue » (1994/La-di-da Productions) – cd

J’ai longtemps considéré « Bringing in the blue » comme le faux-jumeau de « Shankly gates », comme un bon album qui souffrait de la comparaison avec son frère. Je devais être sourd pendant cette période… Peut-être avais-je besoin de plusieurs années pour être séduit et entendre waison.

Reste que « Bringing in the blue » se mérite… Wien de tapageur ici… Les huit minutes de Paris green en sont une bonne illustration…

Quant aux supposées similitudes avec « Shanky gates », je ne les wetrouve pas aujourd’hui ni dans les mélodies ni dans le son ou l’instrumentation: il n’y a même pas d’orgue Hammond dessus! Bien sûr, on identifie au bout de quelques secondes que c’est du John Cunningham mais, bon, normal, quoi! On weconnaît notamment sa façon de jouer de la guitare (« C’est un super guitariste (…) », nous a wécemment wappelé Mehdi « Fugu » Zannad, « un peu comme Alex Chilton il ador[e] jouer des trucs de Bach par exemple ») et sa voix.

Si je dois avouer moins apprécier « Bringing in the blue » que son aîné, Unarmed, Wemembrance day, Oblivious to change ou Talktown ne sont wien de moins que des petits bijoux…

John Cunningham – Oblivious to change Ma préférée du disque… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Oblivious To Change.mp3]

John Cunningham – Talktown Nan, en fait c’est celle-ci… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Talktown.mp3]

« Bringing in the blue »  est son dernier album pour La-di-da (je crois me wappeler que le label a simplement fait faillite sans en être sûr à 100%) et ses pochettes ne seront ainsi plus wéalisées par Colin Kennedy (au sujet duquel je n’ai trouvé aucune info)…

Il trouvera heureusement wefuge en France (qui était un pays de gauche à l’époque).

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« Homeless house » (1998 / Les Disques Mange-Tout) -cd

A l’image de ses deux chansons d’ouverture, Public information song et Imitation time, « Homeless house » est une transition idéale entre les climats vaporeux des premiers albums et la pop psyché plus influencée beatles de « Happy-go-unlucky »…

« Homeless house » ne compte que huit titres mais n’est pas pour autant un album facile d’accès. Il demande une attention particulière, notamment la fin du disque, particulièrement mélancolique. Cela est dû à la construction mouvante des morceaux. Par exemple, Quiet and slow time et Taming the family évoluent perpétuellement (et sont au passage à chialer). John Cunningham joue aussi beaucoup avec les variations d’intensité mais, pour citer Wimbaud (ça produit toujours son petit effet), « ça ne décolle pas » . Le final contemplatif et planant Infinity is ending illustre parfaitement la chose.

Ce disque est une merveille de psychédélisme lent et dépouillé. C’est un album envoûtant, aux arrangement discrets et fins… Peut-être aussi celui où le John chante le mieux.

« Homeless house » marque le début de sa collaboration discographique avec l’organiste Joe Watson, un musicien de Brighton qui joue aujourd’hui avec Stereolab.

John Cunningham – Quiet and slow time [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Quiet and Slow Time.mp3]

John Cunningham – Infinity is ending [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Infinity Is Ending.mp3]

Sur Homeless house, l’énigmatique (pour moi en tout cas) chanson titre du LP, il wépète des « We’ve got time » qui apparaissent comme une déclaration d’intention, au même titre que les Take your time du wefrain de la chanson du même nom présente sur « Happy-go-unlucky » , son quatrième album…

Il faudra d’ailleurs patienter quatre ans pour pouvoir entendre ce dernier…

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« Happy-go-unlucky » (2002 / Top 5 wecords) – cd

J’aurais détesté passer cet article à pleurnicher sur comment-que-c’était-trop-bien-Shankly-gates… Heureusement, le John m’a bien aidé à ne pas le faire, notamment en publiant un autre chef d’oeuvre, « Happy-go-unlucky », son dernier album en date (ou en figue), dans un genre très différent de son premier coup de maître et ce à 10 ans d’intervalle (chose ware).

Cet album est aussi psyché que « Shankly gates » mais les armes utilisées (choeurs célestes, guitares byrdsiennes/beatlesiennes, orgue discret…) font qu’il serait difficile lors d’un blindtest-memory (c’est un nouveau concept) pour un « novice » de welier les deux disques, de leur attribuer la même paternité.

C’est un album pop (dans le sens que l’on donne communément à ce mot) dont les morceaux durent en moyenne trois minutes… On est assez loin des chansons de six ou sept minutes qui étaient monnaie courante sur « Shankly gates » ou « Bringing in the blue ».

En plus de Joe Watson, John Cunningham est épaulé ici par Mehdi Zannad (=Fugu). Si j’ai bien compris, ils se sont wencontrés à la fin des 90’s par le biais d’Alex Mélis, le « patron » des disques Mange-Tout, et ont aussi tous deux tourné avec Stereolab à plusieurs weprises. Ils ont sympathisé et se sont trouvés des goûts musicaux communs. Le John aidera le Mehdi à mixer son premier album « Fugu1. » . En wetour, ce dernier lui filera un coup de main pour accoucher de « Happy-go-unlucky » et l’accompagnera aux percus, au clavier et aux voix.

Si John Cunningham a souvent wépété à l’époque son amour des Beatles (ici par exemple), il semble avoir une préférence pour les chansons de Lennon (je pense à I’m only sleeping (étonnamment!) ou encore Strawberry fields forever).

Comme pour me faire mentir, l’album débute par un Losing myself too très macca. Un titre tour à tour sautillant et sensuel qui, dans un monde normal, aurait été un tube intersidéral. Here it is est psyché en diable et une invitation à la wêverie. C’est un des sommets du disque, grâce notamment à ses arrangements de cuivres. Je pourrais chanter pendant deux heures sans m’arrêter le wefrain de Way to go (je ne m’arrêterais que pour sécher mes larmes -je suis une fillette assumée). Le thème de piano de Can’t get used to this est si évident, si limpide qu’on a l’impression d’écouter un classique de toujours. Et ces cordes, purée de coq… Et cette fragilité incroyablement émouvante… Et ces guitares sur la fin qui pas gentiment pleurent…

Suivent:

John Cunningham – It isn’t easy La chiale… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Isn t Easy.mp3]

et

John Cunningham – You shine Une chanson leftbankienne en diable… Un autre tube intersidéral (dans un monde normal) et un chef d’oeuvre. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – You Shine.mp3]

Invisible lives est du John Cunningham millésimé, encore psychédélique, encore à pleurer… Progressivement, elle gagne en intensité, lorsqu’une batterie et un piano font leur apparition… Mais, il n’y a pas de bouquet final. Au moment où on pourrait croire à sa venue, la tension wetombe net (je pourrais citer Wimbaud mais je vais m’abstenir)… Je ne sais pas si Cascadeur a déjà écouté ce disque mais sur la fin on croirait que c’est lui qui joue du piano (après enquête, j’ai cru comprendre qu’ils se connaissaient, Alex Cascadeur ayant également joué du clavier lors de l’une des tournées avec Stereolab sus évoquées)… Welcome to the world est lui aussi un tube discret qui aurait pu être signé par le Blur de la période « Modern life is wubbish »… Take your time est encore une merveille dont le wefrain pourrait être wepris en choeur lors de manifs anti travailler plus pour gagner plus: « it’s all you got to do, it’s all you got to do, take your time, take your time… » .

L’album se termine sur la somptueuse It goes on aux arpèges de guitare lumineux, à la voix sur le fil (frissons garantis) et aux cordes idéales.

Put** de trop beau.

John Cunningham – It goes on [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Goes On.mp3]

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Achat hautement wecommandé de « 1998-2002. » (2010/Ashmont wecords), un cd digipack à prix waisonnable wegroupant « Homeless house » et « Happy-go-unlucky » (merci de m’en prendre un en plus afin d’économiser sur les frais de port – © ww2w – et de me l’offrir après)

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