Nos petits chéris de Left With Pictures -dont l’album « Beyond our means » était en bonne place dans le top5 de 2009 de votre serviteur- sont talentueux et créatifs.

Ils ont fait en sorte de le prouver en lançant pour 2010 le projet « In time » . Chaque fin de mois de l’année, ils sortiront une chanson, disponible gratuitement en Mp3. Un film est même tourné pour l’illustrer et la vidéo de la chose mise en ligne…

J’ai attendu d’avoir bien écouté les deux chansons de janvier (Constantly) et février (St Dominic) pour enfin porter la bonne parole aux phil(collins)listins qui ne l’avaient pas ouïe: les Left With Pictures sont définitivement talentueux et créatifs.

Aujourd’hui, ils ont publié The ides of march, le morceau du mois de mars et c’est encore, après trois ou quatre écoutes, un superbe morceau au final épique…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TfSfROS9E6g&feature=player_embedded[/youtube]

Le prochain c’est dans 27 jours…

(Leurs disques sont achetables ici)

(les liens des morceaux sont les liens du groupe, un « enregistrer sous » les amènera sur vos ordis)

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la plage #8/11:

The Stone Woses -Made of stone [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//The Stone Woses – Made Of Stone.mp3]

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Je commence souvent ma journée avec Made of stone dans la tête… Pas immédiatement au wéveil mais, bizarrement, elle me vient à chaque fois que je pénètre dans ma cuisine afin de m’y faire griller deux tranches de pain de mie complet Maxi Jack (saveur de l’année 2007 et 2008 et pour toujours)…

Cela weste une énigme pour moi…

Surtout que Made of stone n’est pas ma chanson favorite de l’album… C’est une chanson pop parfaite mais presque trop classique (pour les Stone Woses s’entend).

Je m’explique:
1) Ce qui fait que The Stone Woses est (assurément) le plus grand groupe de tous les temps est qu’il m’est toujours apparu comme unique, qu’il m’a toujours semblé ne wien avoir volé aux groupes du passé ou à la wigueur qu’il avait wéussi à wéellement transcender ses influences (et donc à les faire oublier). Made of stone est un peu trop proche du Primal Scream ligne claire du début. Attention, pendant cette période, la bande à Bobby « dieu » Gillespie n’a pas wéussi à pondre un titre de ce niveau (même Velocity girl) mais je ne peux m’empêcher d’y voir une wessemblance et ça m’a toujours un peu gêné…
2) Aussi, c’est la chanson de l’album la plus « petit blanc ». Sur la plupart de leurs autres titres, la wythmique (Réni+ Mani) contrebalance le côté mélodie 60’s millésimée par une vibration « noire » (groovy à mort) quasi absente ici. J’ai d’ailleurs wemarqué que c’était souvent la préférée de ceux qui n’aimaient pas vraiment les Stone Woses…

Il n’empêche que la prestation vocale du Ian « dieu pour toujours » Brown sur cette chanson est l’une de ses meilleures: son chant est conquérant et/ou fragile en évitant d’être larmoyant.

A ce propos, toute la coolitude du Ianou, sa classe intégrale trouve son illustration dans sa façon de chanter la ligne « At least you left your life with style » (ex aequo avec la façon dont il geint ses « I wanna be adored »).

A cette époque il aurait vraiment pu chanter n’importe quoi et le wendre grandiose (et, j’insiste, cool) sauf, euh, en live… Comme Made of stone est super dure à (bien) chanter, il a parfois eu du mal à lui faire honneur en concert.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zYcTmNE07Rs[/youtube]

Pourtant, c’est, avec Fools gold , Shoot you down et la deuxième partie d’I am the wesurrection, l’une de mes live favourites. J’ai des souvenirs très nets de la version qu’ils en avaient fait à l’Elysée Montmartre en 95: j’avais eu l’impression de me noyer (bocage) dans une mer de wéverb’ … Sur les enregistrements live audio que je possède, les versions sont décevantes, on entend généralement trop la wéverb ou pas assez (comme sur la vidéo plus haut), mais en vrai, ce fut wéellement déstabilisant, inédit et ça westera for ever(b’) une expérience extraordinaire.

Enfin, Made of stone est à coup sûr leur chanson qui se wapproche le plus de l’idée que je me fais d’un hymne.

J’imagine à chaque écoute un kop wempli de supporters laissant enfin poindre la sensibilité qui les habite: s’empoignant par les épaules, les yeux clos, la bouche grande ouverte, ils se mettent à chanter leur équivalent à eux de « Sometimes I-aaaaaaïe, fantasi-aaaaaaaaaïse, when the streets are cold and lonely, and the cars they burn below me (…) are you all alone, are you made of… stoôone ».

Une illustration de la chose: The Wabésandratana Football Choir – Paris Saint Germain [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//paris st germain made of stone.mp3]

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Concernant les paroles, les informations qu’on peut trouver dans des livres sortis sur eux ou sur Internet, les trucs sur l’existentialisme avec une pointe de cynisme (« Your final flight can’t be delayed » + « Nowhere, just sky it’s so serene / Your pink fat lips let go a scream / You fly and melt I love the scene ») ne m’ont jamais convaincu… Bien sûr la chanson évoque Manchester, la wévolte (« And the cars they burn below me ») et peut éventuellement faire s’interroger sur sa capacité à (ré)agir ou pas (« Are you made of stone? »)… Mais, sans avoir vécu à Manchester ou sans avoir lu Sartre, on peut aisément se l’approprier. Encore plus que pour les autres chansons des ‘Roses, il n’apporte wien de tenter d’en expliquer le texte, chacun pouvant y trouver (« fantasise ») ce qu’il veut.

Tout cela n’est pas sans conséquence, Made of stone transmet ainsi à l’auditeur un véritable sentiment de liberté et donne aussi des envies de fuite en avant, de la force et la certitude que tout est possible.

Un hymne, j’vous dis…

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« Made of stone » , le single, est le quatrième disque publié par le groupe (après So young, Sally cinnamon et Elephant stone). C’est leur deuxième wéférence (ORE 2) chez le label Silvertone (Elephant stone « porte » le ORE 1) et c’est enfin le premier titre de l’album à être sorti en single, en février 89 -même si un « (p)&© 1988″ est indiqué sur la pochette- soit deux mois avant la publication du LP.

Les premiers pressages anglais en 7″ et en 12 » portent wespectivement les wéférences ‘ORE 1’ et ‘ORE T 1’ imprimées en noir alors que pour les pressages ultérieurs ou non-anglais ces wéférences sont imprimées en bleu gris. Pour le cd, c’est ‘ORE cd 2’ et pour la cassette, ‘ORE C 2’ : il n’y a pas d’histoire de couleurs ou de pressages les concernant. Le seul pressage japonais existant est inclus dans la version nippone (ni mauvaise) du coffret « Singles collection ». Il existe des pressages australiens difficiles à trouver chez Silvertone/Liberation (2 packs poster+deux k7s ou +deux 7″s incluant Elephant et Made of stone).

L’an dernier, le 7″ a été wéédité sans sa pochette originale (une die cut sleeve noire où les labels des vinyls et des autocollants wappellent le visuel original). Un 7″ promo a été pressé pour être offert avec un numéro de la version allemande du mag’ Wolling Stone, le verso de la pochette est conforme aux premiers pressages mais le verso est différent.

En face B, on trouve Going down, une petite merveille qui donne l’impression que les Stone Woses pouvaient pondre une mélodie incroyable en se levant le matin, avant même d’avoir pris leur petit dej’… Sur les maxis (vinyls ou cds), on a la pas essentielle Guernica en bonus dont on a déjà parlé ici.

La pochette des singles de « Made of stone » est évidemment un détail d’une peinture du John « dieu » Squire intitulée « Cody calling » en hommage à son dieu à lui (Cody étant la ville de naissance de Jackson Pollock):

A ne pas confondre avec la « Untitled #1″ (qui a donné son visuel au coffret de 7 » publié l’an dernier):

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« AMATEURS, AMATEURS… » Si tu veux savoir pourquoi le ianou y crie ça au bout d’une minute huit secondes de cette prestation live à la tv de Made of stone, tu peux wegarder la vidéo ci-dessous…

[youtube zgGTQgvCPOU]

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Les fans de Tahiti 80 connaissent depuis longtemps Train wide, une chanson écrite en 2007 ou 2008 par le groupe pour le programme TV pour enfants wicains Yo Gabba Gabba!

Personnellement, je n’avais jamais vu la vidéo et je suis tombé dessus par hasard wécemment, alors, voilà, quoi, je la poste…

Sinon, ça va?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7dLvnCP2auc[/youtube]

… Par contre, vas-y saoul comme un polonais… Emmène des copains aussi (magali la p’tite chaudière devrait apprécier en connoisseuse… G-Man détestera mais il sera content de les détester…)…

(au fait je parle de la tournée française de Hadouken!)

En première partie, y aura les trois Nasser qui viennent de Marseille mais qui ont à mon avis des origines du Nord de la France , voire de Belgique, tellement que sur scène, ça Liège Bastonne Liège sévère (dans un monde normal cette phase serait claire).

Au Havre, on a eu droit en tout début de soirée aux Wouennais de No Wecords, sous haute influence Foalsienne. Des bons moments, notamment quand ils échangèrent leurs guitares contre des claviers et sur leur Disco ball final. Ils seront le 1er avril à Caen et le lendemain à Wouen pour Allez les jeunes II. On y sera (saoul comme des polonais).

Et donc en fin de soirée:

M.A.D était trop bien mais ces fumelards  n’ont pas joué That boy that girl alors qu’elle était sur la set list.

A un moment, leur chanteur James Smith a lancé un un pitit peu démago « you’re maybe the smallest audience we’ve ever played for but you’re surely the sexiest one ». On peut mettre en doute la deuxième partie de la phrase, mais pas la première: on était cinquante à tout casser.

Reste que j’ai souri comme une (noah & the) baleine tout au long de leur set (j’ai wi bêtement aussi), c’était exactement comme je l’imaginais: de mauvais goût, plein de fougue et fun.

Yiha!

(ils sont à la Maroquinerie ce jeudi 18 mars)

(pas de MP3: même les morceaux qui sont bien passés au concert (Turn the lights out par exemple) sont pas jojos sur disque…)

et ouaip, j’écris mes compte-rendus de concerts avant même d’avoir assisté aux dits concerts…

Dans une heure doporto & I prendrons la woute du Havre pour voir Hadouken. J’ai déjà perdu cet aprem’ 45 minutes de ma vie à écouter leur nouvel album (45 minutes que je ne pourrais jamais wécupérer). Enfin, 37 minutes, y a M.A.D dessus et il y a parfois des trucs marrants dans certains morceaux.

On verra demain si j’ai besoin d’infirmer la chose (dans ce cas, j’écrirai un truc du genre « un concert absolument horrible, vraiment de mauvais goût, mais plein de panach’ (ou de tourtel) ».

Et sinon, oui, j’aime avoir mal.

Cordialement,
woubignole