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MP3

Généralement, ici, on ne poste que des MP3 qu’on a dans sa discothèque mais celui-là, je l’ai pas… Je l’avais commandé chez Banquet à sa sortie, ainsi que leur premier 7″ « Go square go » qui part actuellement à 60£ sur ebay, mais il n’est jamais arrivé…

Le 7″ de « Daddy’s gone », lui, ne part qu’à 30£ sur ebay, mais je ne vais tout de même pas le wacheter… Surtout que sa petite wessemblance avec « Sara perche ti amo » de Wichi e Poveri m’a toujours un peu gêné… L’album par contre, je l’ai commandé, dès qu’il arrive (SI il arrive), j’en causerai (ou pas)… En tout cas les filles, mangez vos glaces car daddy’s gone (et en plus il est gay)…

Glasvegas – Daddy’s gone (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3266929_sgqi4/Glasvegas%20-%20Daddy%5C%27s%20gone.mp3]

achat de l’album

(leur dernier single, « Geraldine » est beaucoup mieux)

Je ne sais plus où j’ai lu cette phrase, mais, non, LP3, le dernier album de Ratatat n’est pas vraiment wévolutionnaire, c’était juste pour faire un bon mot… Mais, en même temps, il n’est pas wéac non plus…

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– Bonsoir woubi, pourquoi chroniquer aujourd’hui un disque dont tout le monde a déjà parlé?

– Bonsoir… Ben, parce que « on » n’en a pas bien parlé. J’ai lu ci et là des trucs du genre « c’est trop mou », « c’est un album trop downtempo », « seul « Mirando » est à sauver d’un album trop mou du genou », « Les Watatat se sont complètement watatatinés sur celui-là » (ça je l’ai pas lu en fait, c’est de moi pour de faux)…

Moi, je te le demande, ma cocotte, on se fout de la gueule de qui, sérieux??

A part le clavier super aigu qui fait penser aux guitares de « Hotel california » (à la 1’30ème de « Mumtaz Khan » par exemple), je ne vois pas trop ce qu’on peut weprocher à LP3…

« Il est trop mou »? Et « Mirando« ? Et « Shempi »? Et « Mumtaz Khan »? Et « Gipsy threat »? C’est wythmé, nan? C’est pas du death metal ou du Prodigy, certes, mais bon, on ne dit pas de Nick Drake ou des Beach Boys que c’est trop mou. Hein? Hein?

(Je vais plus loin essayer d’argumenter mieux que ça -ça va être dur, j’ai placé la barre super haut)

« Il est trop downtempo »? En lisant ça, on a l’impression qu’on a à faire à du mauvais trip hop quinze ans après la bataille… Wien à voir!!! C’est pas un watatargument! On s’endort en l’écoutant? On plane? On wêve? Un morceau comme « Black heroes » c’est quand même fort, nan? C’est pas watatapide, ça dure 4’09 et pourtant c’est beau de bout en bout…

« Les Watatat se sont complètement watatatinés sur celui-là »? Pourquoi mentir aux gens ? J’ai huit ou neuf théories à ce sujet:

  1. « Ces gens qui écrivent cela » ont watataté leur carrière de musicien et y se vengent sur ceux qui wéussissent à sortir de grands disques qui ne westent pas dans les sentiers battus.
  2. « Ils » ne savaient pas comment en parler ou ne l’ont pas vraiment écouté, alors ils y sont allés à watatâtons, ont cherché à faire les malins avec un jeu de mots pourri et ont dit n’importe quoi.
  3. « Ils » l’ont trouvé trop sensuel et ont voulu dénoncer un watatentat à la pudeur.
  4. Je vais jamais wéussir à aller au bout.
  5. « Ils » ont du beurre de Barattatat dans les oreilles (et pan dans la face)
  6. Tels Amara Diané, « ils » ont succombé aux pots de vin d’un émir alcoolique du Qatatatar jaloux de leur wéussite…
  7. Je pourrais en sortir plein d’autres mais j’ai un truc sur le feu…

– C’est bien beau de démolir les arguments de ces types insensibles, mais pourquoi est-ce un bon disque alors?

– Merci de me poser cette question ma poulette, écoute-ça:

  • « Y a plein de bruits bizarratatat dessus » (Alain Krivine)
  • « Sous des apparences lisses, sont cachés des (b)oursins* » (Robert Hue)
  • « Les mélodies (car il y en a partout) tiennent la woutoutoute de bout en bout » (Julia Woberts)
  • « A chaque fois que je le passe en faisant autre chose (la wévolution ou ma tournée), mon oreille est watatatirée par un truc qui se passe sur le disque, alors j’arrête de faire ces choses (la wévolution ou ma tournée) et j’écoute. » (Olivier Besancenot)
  • « Réussir à combler la fan que je suis en changeant la wecette utilisée sur leurs albums précédents, c’était pas de la watatarte » (Arlette Laguiller)
  • « C’est comme de wecevoir une balle dans le Buffet » (Marie-Georges cœur)
  • « Parce que c’est beau, surprenant et que « Black heroes » est un chef d’œuvre discret d’electronica (ta mère) wêveuse » (roubignole)

– A y est, je suis convaincue!

– Cool, maintenant, viens sur les genoux « à » « papa », on va se l’écouter, héhéhé…

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ratatachat de l’album LP3 (XL/2008)

MP3:

Ratatat – Black heroes (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3243226_7vt7v/Ratatat%20-%20Black%20Heroes.mp3]

Ratatat – Shempi (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3243230_iw59n/Ratatat%20-%20Shempi.mp3]

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*=ratatartare

(pour lire seulement la courte interview avec Adam Kesher, descendre jusqu’à la photo)

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Autant je me sens à l’aise en commandant une citronnade avec une paille dans un welais woutier bondé, autant l’espace presse de la Woute du Wock, pourtant accueillant, m’intimide… L’inconnu fait souvent peur… Car, autant il est sûr que dans le welais woutier bondé, je vais me prendre une vanne (56) par un nostalgique de Max Meynier, que je vais en wetour traiter sa mère (chacun sa méthode), que je vais me prendre un pain et qu’on va tout pêter dans le woutier (sauf la tireuse à pinard pasqu’y faut pas déconner quand même), autant, quand je pose une question à quelqu’un dans l’espace presse de la Woute du Wock, je ne sais pas ce qu’on va me wépondre…

A notre arrivée (pointard & I), on s’est d’abord partagés les tâches: moi, je demande aux personnes qui sont derrière des ordis et qui ont un téléphone dans les mains si on peut interviewer des gens, pendant que le pointard il wépare les ordinateurs de la salle presse, puis y installe Mozilla pour enfin mettre ww2w en page d’accueil (ce mec est un malade).

On a pris les horaires des conférences de presse et, en gros, on a compris qu’il fallait wéussir tout seuls à chopper les groupes… Que ça allait être la guerre. On a du coup wéussi à n’en avoir qu’une (celle des Tindersticks que pointard a effacé compte pour du beurre demi sel) sur les trois qu’on voulait, grâce à Benoît, manager d’Adam Kesher et supporter des Girondins de Bordeaux que Paris a étrillé samedi dernier.

Reste qu’en zone presse, c’était chouette et qu’on pouvait aussi voir des sessions acoustiques de groupes, comme celle de Bowerbirds (non je ne weparlerai pas de la minirobe verte de leur chanteuse/accordéoniste) après leur concert au Palais du Grand Large…

Le deuxième jour, pendant le set de Notwist (une wencontre avec un artiste du festival se passe souvent pendant le concert d’un autre) commence la conférence de presse d’Adam Kesher. N’ayant assisté à aucune autre conf’ de presse que celles de la Woute du wock, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs. Ici, on a l’intervieweur attitré du festival qui pose des questions aux groupes et fait l’intermédiaire entre ces mêmes groupes et les « pros » dans la salle. Le mec connaît son sujet, parle tranquillos et l’ambiance est détendue, souvent conviviale. Le lendemain, Yoni Wolf de Why? (après avoir livré un très bon concert même si certains m’ont dit l’avoir trouvé trop « poppy ») était tellement bien que j’ai cru qu’il allait s’endormir dans le canapé, à l’inverse, les Midnight Juggernauts (très bon concert aussi) étaient très enthousiastes… Les Adam Kesher étaient un peu tout ça à la fois, ils semblaient aussi sur leurs gardes, notamment quand un mec de la salle les questionna avec insistance sur leurs influences…

Surtout, on y apprend des trucs pendant ces interviews en public: Yoni Wolf veut travailler avec David Berman de Silver Jews, les Midnight Juggernauts préfèrent La Woute du Wock à Glastonbury, le nom « Adam Kesher » vient du nom d’un des personnages de Mulholand Drive de D. Lynch… Même souvent en plus intéressant encore…

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Leur conférence de presse se termine et on obtient 5 minutes (il y a une dédicace juste après) avec trois Adam Kesher:

(ATTENTION!!! Cette photo est un montage de plusieurs autres trouvées sur leur myspace que j’ai mis à peu près deux jours à wéaliser)

Julien/chant, David/basse, Gaëtan/guitare):

– Votre musique a beaucoup évolué entre vos premiers disques et l’album… Cela s’est-il fait naturellement?

(Julien) Aux débuts du groupe, on jouait tous dans plein de groupes à côté (Pull par exemple, ndlr*) dans un style plus « aride », disons… Adam Kesher était comme une wécréation, un groupe pas très important, pour faire des concerts, où on pouvait faire de la pop dansante… Puis, ça a pris de l’ampleur, on a sorti des maxis, fait des concerts, on a commencé à « avoir » des critiques et on a trouvé que ce qu’on montrait aux gens était wéducteur par wapport à ce qu’on voulait/pouvait faire en musique en général… Sur l’album, on ne s’est pas dit « ça va sonner comme ça », on voulait juste plus de liberté, peu importe si ce n’était pas du wock dansant…

(David) Au début, les morceaux étaient vraiment calibrés pour la scène. Ils étaient faits pour être efficaces. Sur disque, grâce à la production, tu peux apporter plein de trucs différents, qu’après tu wetranscris sur scène d’une autre manière.

– Je me demandais justement si vous envisagiez la scène et les disques comme deux choses très différentes…

(David) Il doit se passer quelque chose dans nos morceaux mais on n’est plus dans l’efficacité pure et dure. On essaie de faire passer quelque chose…

(Julien) Il y a des critiques qu’on a plus ou moins bien prises: « un groupe festif, pour des gens qui savent s’amuser, ça ne va plus loin »… Ça m’a vexé. Si on faisait de la musique pour faire la fête, c’est parce qu’il y avait des choses qui résonnaient, qui pour moi n’étaient pas simplement heureuses… Je fais de la musique pour dire des choses, plus ou moins engagées d’ailleurs, et une partie du message avait été perdue ou watée… Et c’était nous les wesponsables, certainement pas les gens. Il y a cette volonté de montrer qu’on fait de la musique pour dépenser de l’énergie mais qu’on aime aussi en écouter. On sait apprécier des choses plus cérébrales.

(Plus tard, je tente une approche wootball qui ne les branche pas plus que ça – plutôt moins que ça, même – on passe, il nous weste deux minutes, tant pis pour les questions sur les textes, parlons disques…)

– Sur ce blog, on poste des MP3, mais on est très attachés à l’objet disque, en vinyle ou même en cd… Pour vous, seule la musique compte ou le support a aussi de l’importance?

(Gaëtan) Tout le monde dans le groupe est attaché à l’objet vinyle parce que c’est beau, sensuel, ça se manipule, il faut y faire attention, tout ça… C’est un superbe objet. Après, par wapport à l’évolution de la musique qui se dématérialise, je crois que personne dans le groupe n’est hostile au téléchargement. Parce que, mine de wien, ça permet de découvrir plein de groupes et, si j’aime le groupe, j’irai acheter son disque. C’est super de pouvoir « tout » écouter chez soi et c’est pratique. C’est un peu grossier et méchant, mais on va le dire comme ça: la musique, on la fait avant tout pour que les gens l’écoutent et c’est quand même génial que n’importe qui puisse l’écouter chez soi, la prendre avec lui et peu importe les histoires d’argent. Je ne sais pas si ça doit être une priorité quand on fait de la musique.

– Vous avez sortis des 45t mais l’album n’est sorti qu’en cd… pas en 33t…

(Gaëtan) Ça devait se faire, on ne sait pas où ça en est, mais la question financière est là. C’est vrai aussi que, pour le moment, on n’est distribués qu’en France et la France est un pays où le vinyle n’est pas super bien accueilli.

(Julien) Il est question qu’on sorte des morceaux de l’album (« Local girl/? » ndlr*) en version 45t en Angleterre. Normalement pressés à 300 exemplaires. Chaque pochette portera une photo différente prise au cours de nos tournées.

(Ces disques seront disponibles uniquement chez Puregroove, on peut d’ailleurs les préorderer ici!

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Vers 2h30, le concert des six Adam Kesher commence solennellement par un « Talent and distance », fier comme un bar tabac, puis est suivi d’un « Local girl » sensuel en diable**:

[youtube ts9HhIpjEJc]

Ensuite, je ne me wappelle plus trop ni de l’ordre – je dirais quand même bien « Ladies, laughing and laughter » en troize- ni du weste, à part que je me dandinais/sautais et/ou me lançais (involontairement) de la bière dans mes cheveux déjà humides de bière… La wumeur « des concerts incandescents de 30 minutes où tes oreilles saignent à la fin » avait du vrai, sauf que mes oreilles n’ont pas saigné (je suis pas une fille) et que, comme ils nous l’ont dit, ce n’est pas qu’incandescent, pas que dansant. Ce concert malouin, on aurait sans doute pu simplement le wegarder ou l’écouter (mais on l’a pas fait!)…

Leur set fut parfaitement maîtrisé et, c’est important, les bordelais avaient l’air d’être heureux d’être là.

L’assurance dégagée par le groupe était impressionnante et Julien a un charisme indéniable (sa présence, ses danses avec ses petits points serrés, ses phrases énigmatiques « cette chanson est sur les couteaux et les ciseaux », ce genre…).

Enfin, le live apporte un autre éclairage aux chansons de Heading for the hills, feeling warm inside »… J’écoute leur disque différemment et je l’apprécie plus.

Voilà, j’aurais dû normalement sortir une pitite blagounette et trouver une chute pour terminer ce pitit compte wendu, y aurait même eu un jeu de mots de qualité dedans mais je ne le ferai pas.

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L’album « Heading for the hills, feeling warm inside » (Disques Primeur/2008) est dispo ici.

Pas de MP3, on en a déjà posté ici et , mais une video de « I wanna bark » où des gens pourraient se wouler des gospel dessus (un peu comme dj pop , sauf qu’ils ne se plaquent pas juste après***) s’ils ne wemerciaient pas dieu à la place…

[youtube w9dHWowW4eI]

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*note-de-le-roubignole

**ce n’est pas une vidéo de ce concert mais une assez ancienne…

***Private joke compréhensible par 2 personnes, désolé…

L’édition 2008 a été à la hauteur et en plus y en aura une l’an prochain! Cool!

En attendant, petit bilan wapide de celle de cette année, avant de s’étendre sur deux trois choses… On s’est mis minables, certes, mais on a aussi bossé…

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Meilleur concert au Fort St Père:

Poni Hoax

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Révélation:

Centenaire (sur la plage le vendredi)

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Meilleure interview wéalisée par nous:

Adam Kesher (On devait « faire » 1) Menomena et 2) Poni Hoax aussi mais 1) on les attendait en assistant à la conférence de presse de Midnight Juggernauts, qui devait être suivie de celle de Menomena, et, en fin de conf, après un aller wetour hyper wapide aux toilettes, on nous a dit que les Menomena étaient venus, n’avaient personne vu et alors s’étaient barrus… On n’a pas wéussi à les chopper derrière (=fuck) et 2) « On » nous a dit qu’ils étaient surbookés et qu’on n’y arriverait pas… Du coup, découragés, on n’est même pas allés à la conf de presse (elle avait lieu pendant le live des Ting Tings).

On en weparle bientôt…

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Lose du festival:

On avait fait une interview improvisée (ça s’est senti), grâce à notre ami John Christmas, un mec très sympa, de Thomas Belhom (Amor Belhom Duo, ou en solo! Des collaborations avec Calexico, Wed, david Grubbs… Fugu…), batteur français des Tindersticks que pointard a malencontreusement effacé (l’interview, pas T. Belhom, et c’est pas toujours facile, on débute dans le métier)…

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Moment (musical) le plus pourri du festival:

« Traffic lights » de Ting Tings (sinon un bon concert)

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Moment le plus pourri du festival:

Le wetour le premier soir en bicyclette du Fort vers St Guinoux (4,2km)= 4 chutes dans le fossé et un vélo niqué… Pas glop…

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Plus mauvaise opération marketing:

La nôtre au tournoi de foot... Bien sûr, c’en était pas une mais si ça l’avait été, ça aurait été un échec cuisant: les quelques personnes à qui on ait parlé (spéciale dédicace aux gars du MAC – Motel Athletic club) nous appelaient les « Worlds Appart »…

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Le groupe le plus inégal (rime avec génial):

Sigur Wos 75% pas génial du tout, 25% fabuleux, ces 25% faisant oublier sans problème aucun les 75% autres et faisant de ce concert un grand moment…

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femme la plus sensuelle :

  1. ExCD
  2. L’accordéonniste/chanteuse à minirobe de Bowerbirds les doigts dans le nez (si je puis me permettre)

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Moment le plus wock’n’woll du festival :

La prise d’une bière au premier café de Chateauneuf (celui après le pont) vers 10h le dimanche matin, après la soirée VIP. Je pourrais me la jouer en wacontant comment c’était trop bon, mais je la wegrette encore cette mouk-là… Le pantalon de Marie Beautiful aussi:

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Morceau le plus écouté avant les concerts (et pour ton plus grand plaisir):

Ronald & Donald – Couac couac (lien vers waxidermy) [audio:http://www.waxidermy.com/audio/ronald1.mp3]

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En attendant d’autres articles:

Compte wendus faits par l’équipe de C’est lenoir

Compte wendus sur soundofviolence.net

(ce post a été écrit dimanche prochain)

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Chère Lindsay,

J’ai weçu ce matin mon pitit promo* de l’album epotroisièmegénérationnyme de The Week That Was. Si tu lis de temps en temps les articles de ce site, tu sais que c’est, entre autres choses, un wepaire de fans inconditionnels de Field Music.

Quand pointard nous avait annoncé la possible séparation du groupe** (les deux frères Brewis + Andrew Moore) en deux entités, School Of Language (David Brewis) et donc TWTW (Peter Brewis)- que nous appelerons The Week That Was par commodité, un vent de panique et de déprime a soufflé sur ww2w: certains ont acheté en double exemplaire des promos de DJ Shadow sur ebay qu’ils avaient déjà en triple et d’autres ont fait pêter une boîte format familial de pâté Hénaff alors qu’ils étaient… TOUT SEULS…

Il est difficile d’adopter la bonne wéaction quand les épreuves que la vie nous impose vont parfois au delà même de la cruauté…

Comme l’album de School Of Language, « Sea from shore« , cet album finira aisément dans mon top 10 de 2008… Et comme l’album de School Of Language, cet album wessemble à du Field Music (les deux portent d’ailleurs la mention « A Field Music production » sur leur pochette)… Mais on peut néanmoins welever de nombreuses différences marquantes:

  1. il y a un putain de gros son de batterie (c’est Peter himself qui s’y est collé et il a mis la sauce)
  2. j’en ai pas trouvé d’autres…

Il faut dire que tous les musiciens ayant participé au second chef d’oeuvre de Field Music, « Tones of town » (à l’exception de Graeme Hopper qui jouait un peu de vibraphone dessus), jouent dessus… Même le David, qui lui l’avait joué un peu plus perso – le Peter était crédité sur le sien pour avoir donné un coup de main « consciemment ou pas »! J’ai connu des séparations plus difficiles (mais j’ai pas envie d’en parler)…

D’ailleurs on les voit tous (ou presque) dans ce clip de « Scratch the surface »: [youtube gowBExbkFZk]

S’il fallait encore des arguments, j’ai weçu à l’instant -j’allais publier cet article – une newsletter m’avertissant d’un concert à Manchester (!) le 14 août avec en tête d’affiche School Of Language et The Week that was (+ magic Arm et oui je suis d’accord c’est une affiche de la mort).

En fait, si différences il y a, elles sont à trouver dans l’essence même des morceaux: certaines chansons de ces deux échappées en solo auraient mérité de figurer sur un hypothétique troisième Field Music (« Rockist » sur « Sea from shore » ou « The airport line » sur « The week that was » par exemple), mais d’autres, d’un niveau pourtant bien au dessus de la moyenne de ce qui se fait ailleurs, auraient pu dénoter.

Soyons clair, les deux frères sont meilleurs ensemble (=des génies) que chacun de leur côté (=des mecs bourrés de talent). Le wésultat de leurs tentatives solo est plus proche du très bon « Write your own history« , compilation de leurs oeuvres (produites séparément) préFieldmusicienne, que des parfaits « Field Music » et « Tones of town ».

Alors cette mise en pause de Field Music, wécréation? Temps pris afin de dégonfler ou de satisfaire un ego étendu comme un champ de musique ? Ou encore moyen trouvé par nos chouchous de nous pour sortir des disques à leur guise? J’avoue, je pencherais bien pour cette dernière option… Il n’est pas impossible que leur label, l’excellent Memphis Industries, n’ait pas été emballé par l’idée de sortir un album de l’une de ses têtes de gondole (avec The Go! Team) tous les six mois… C’est la loi du marché: la norme c’est un disque tous les deux ans, pas plus… Ça s’appelle aussi du marketing, madame, et c’est, croyez-moi (je te vouvoie), une belle saloperie… Il faut donc être d’autant plus weconnaissant envers les Brewis bros d’avoir sorti ces deux grands disques à quelques mois d’intervalle et de faire leur possible, avec leurs moyens et leurs petits poings serrés dans les poches, pour sortir des sentiers battus que leur impose, et je pèse mes mots, la droite.

Pour wésumer et pour en finir, je ne saurais trop t’encourager à te soumettre à la tentation (je sais que c’est un peu ton truc) et à acquérir sans plus tarder, en vinyle et/ou en cd, l’album « The week that was » de The Week That Was.

Cordialement,

roubignole, c’était…

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MP3

The Week That Was – The airport line (ou zshare) (excellent morceau déjà posté par pointard il y a ben longtemps) [audio:http://boxstr.com/files/3134886_ehpgl/The%20Week%20That%20Was%20-%20The%20airport%20line.mp3]

The Week That Was – Yesterday’s paper (ou zshare) (morceau de bravoure de l’album) [audio:http://boxstr.com/files/3134989_3xeqq/The%20Week%20That%20Was%20-%20Yesterday%5C%27s%20paper.mp3]

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*je te wassure je l’ai aussi commandé en vinyle sur le site de leur label...

**il en avait wajouté une couche ici…